OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Mai > Presse sénégalaise : L’Internet peut-il tuer le goût de la lecture sur papier ?

Presse sénégalaise : L’Internet peut-il tuer le goût de la lecture sur papier ?

dimanche 8 mai 2011

Médias

« L’avenir de la presse traditionnelle face à l’émergence des nouveaux média ». Dans sa formulation, le thème de la conférence publique de l’APPEL, samedi dernier à la Fondation Konrad Adenauër, pose a priori - avec un certain euphémisme - la problématique des menaces qui pèseraient sur les journaux en papier du fait des sites d’infos. Cette menace n’est-elle pas une simple vue de l’esprit ? Si elle n’est pas à minimiser, à quoi tient-elle ? Les experts se sont penchés sur le sujet !

En 2000, le Sénégal comptait sept (7) quotidiens avec un tirage global de 150.000 exemplaires. Onze années plus tard, l’on se retrouve avec vingt-cinq (25) titres pour 200.000 exemplaires. Le volume de tirage baisse pendant que, paradoxalement, le nombre de journaux va croissant. L’obsession de certains à créer un journal tient plus au souci d’avoir sa part de l’aide à la presse qu’au besoin de réaliser des gains. Puisque, selon Madiambal Diagne, un des conférenciers au forum de l’association de la presse en ligne, l’environnement économique des média est de plus en plus difficile.

D’ailleurs, fait observer le patron du groupe Avenir Communication éditeur du journal « Le Quotidien » et du magazine « Week-End », de grandes entreprises de presse en Europe ont mis la clé sous le paillasson. Elles sont passées de 1 milliard 300 à 500 millions de lecteurs. La faute à qui d’autre ? Aux media exclusivement online, semble dire Madiambal Diagne qui appelle les propriétaires de journaux en papier à se redéployer sur le Net. En créant notamment, parallèlement à leur journal, un site Web avec un contenu différent. Et pour redorer le blason des média traditionnels, il préconise de réformer les circuits de distribution des journaux et de réduire le format des tabloïds. « En Europe ou dans les pays développés, on en s’encombre plus de papier ».

Avec l’Internet, le cycle de vie de l’information est relativement court pour les tabloïds. Au risque de se répéter le lendemain, la presse traditionnelle devrait adopter d’autres genres journalistiques comme l’analyse et le commentaire, pense Madiambal Diagne.

De son côté, El Malick Seck estime qu’il n’y a au Sénégal un journal en ligne digne de ce nom. « Il n’y a que des blogs au Sénégal », déclare le père de Rewmi.com vendu à l’homme d’affaires Mbagnick Diop. L’administrateur des sites Politicosn.com et Facedakar.com n’a pas manqué de théoriser la mort des journaux classiques qui serait la cause d’un environnement économique hostile.

Introduisant le sous thème « Médias sociaux et Presse en ligne », Ababacar Sadikh Ndiaye évoque l’existence de « menaces endogènes » sur les sites d’infos du fait des médias sociaux comme Facebook, Twitter et bien d’autres. L’expédition contre Ben Laden, le printemps arabe et que sais-je encore ont amplifié l’importance et le rôle de ces réseaux sociaux. Pour autant, ils ne peuvent être considérés comme des vecteurs d’infos mais plutôt des transporteurs de « données », indique Olivier Sagna de l’Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes du Sénégal (Osiris). L’information doit être juste et vraie : elle est aussi l’aboutissement d’un processus assis sur un effort de vérification et de recoupements nécessaires, voulait dire M. Sagna.

Docteur en sciences de l’information et de la communication, Mamadou Ndiaye aura rassuré tout le monde, en lâchant : la presse en ligne et la presse traditionnelle ne sont pas dans la même catégorie. L’une ne tuera l’autre, et vice versa. D’ailleurs, rappelle l’enseignant au Centre d’études des sciences de l’information et de la communication, des journaux en papier ont été les précurseurs de la presse en ligne. Le groupe Sud Communication a commencé à mettre en ligne ses contenus éditoriaux dès 1997, pendant que Walfadjri a été primé (en 1998) pour la qualité de son site Web.

(Source : Ferloo, 8 mai 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4102/4402 Régulation des télécoms
  • 346/4402 Télécentres/Cybercentres
  • 3063/4402 Economie numérique
  • 1603/4402 Politique nationale
  • 4402/4402 Fintech
  • 498/4402 Noms de domaine
  • 1625/4402 Produits et services
  • 1384/4402 Faits divers/Contentieux
  • 719/4402 Nouveau site web
  • 4340/4402 Infrastructures
  • 1610/4402 TIC pour l’éducation
  • 180/4402 Recherche
  • 242/4402 Projet
  • 2866/4402 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1714/4402 Sonatel/Orange
  • 1545/4402 Licences de télécommunications
  • 264/4402 Sudatel/Expresso
  • 921/4402 Régulation des médias
  • 1201/4402 Applications
  • 988/4402 Mouvements sociaux
  • 1515/4402 Données personnelles
  • 121/4402 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4402 Mouvement consumériste
  • 358/4402 Médias
  • 642/4402 Appels internationaux entrants
  • 1448/4402 Formation
  • 90/4402 Logiciel libre
  • 1672/4402 Politiques africaines
  • 813/4402 Fiscalité
  • 166/4402 Art et culture
  • 570/4402 Genre
  • 1377/4402 Point de vue
  • 956/4402 Commerce électronique
  • 1465/4402 Manifestation
  • 312/4402 Presse en ligne
  • 124/4402 Piratage
  • 204/4402 Téléservices
  • 830/4402 Biométrie/Identité numérique
  • 299/4402 Environnement/Santé
  • 314/4402 Législation/Réglementation
  • 334/4402 Gouvernance
  • 1689/4402 Portrait/Entretien
  • 144/4402 Radio
  • 671/4402 TIC pour la santé
  • 264/4402 Propriété intellectuelle
  • 58/4402 Langues/Localisation
  • 996/4402 Médias/Réseaux sociaux
  • 1834/4402 Téléphonie
  • 190/4402 Désengagement de l’Etat
  • 969/4402 Internet
  • 114/4402 Collectivités locales
  • 376/4402 Dédouanement électronique
  • 991/4402 Usages et comportements
  • 1019/4402 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/4402 Audiovisuel
  • 2678/4402 Transformation digitale
  • 382/4402 Affaire Global Voice
  • 150/4402 Géomatique/Géolocalisation
  • 289/4402 Service universel
  • 660/4402 Sentel/Tigo
  • 174/4402 Vie politique
  • 1453/4402 Distinction/Nomination
  • 34/4402 Handicapés
  • 677/4402 Enseignement à distance
  • 637/4402 Contenus numériques
  • 585/4402 Gestion de l’ARTP
  • 180/4402 Radios communautaires
  • 1598/4402 Qualité de service
  • 424/4402 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4402 SMSI
  • 446/4402 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2541/4402 Innovation/Entreprenariat
  • 1303/4402 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4402 Internet des objets
  • 170/4402 Free Sénégal
  • 314/4402 Intelligence artificielle
  • 194/4402 Editorial
  • 16/4402 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous