OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Décembre > Premier satellite panafricain - Soixante-dix millions Usd pour (…)

Premier satellite panafricain - Soixante-dix millions Usd pour l’installation des stations terriennes

vendredi 21 décembre 2007

Infrastructures

Le projet Rascom (Organisation régionale africaine de communication par satellite) est devenu depuis hier jeudi 20 décembre une réalité. L’Afrique dispose désormais de son propre système satellitaire.

La ville de Kourou en Guyane française, en Amérique centrale, a servi de cadre, hier 20 décembre, au lancement du premier satellite panafricain dans le cadre de l’Organisation régionale africaine de communication par satellite (Rascom). Ce système satellitaire va permettre la fourniture des services de téléphonie fixe, des données, des connections nationales et internationales ainsi que des services de diffusion de télévision directe et accès Internet dans les zones rurales de manière durable sur l’ensemble du continent africain. Une partie de l’Europe et du Moyen-Orient va être aussi couverte. Cela pendant plus de 15 ans, a rapporté le bureau panafricain de ce projet devenu aujourd’hui une réalité.

Rascom réunit, à l’heure actuelle, plus de 45 pays africains, dont la RDC. Rascom va procurer plusieurs avantages. D’une part, cette organisation servira l’ensemble du continent ; d’autre part, en RDC, elle va faciliter davantage la communication entre différentes provinces. Rascom va également favoriser le développement des activités économiques, des infrastructures dans les zones rurales et frontalières et l’accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC), a précisé le communiqué de cette Organisation.

Raison pour laquelle Rascom-RDC se lance dans la mobilisation de 70 millions Usd pour l’installation dans l’ensemble du pays de 17 stations terriennes (passerelles) et plus de 33.900 terminaux/satellites. L’installation de ces infrastructures permettra justement de générer d’importantes recettes pour l’Etat par la maîtrise du volume du chiffre d’affaires du trafic sortant et entrant de toutes les sociétés des télécommunications. Un autre avantage est le dividende à percevoir en qualité d’actionnaire dans la société gestionnaire du système Rascom. Ce système se présente comme un moyen efficace dans la lutte contre la fraude aux frontières du pays (fraude fiscale et des matières premières).

Origine de RASCOM

Le coût de ce satellite est estimé à 400 millions de dollars américains, mais le système permettra à l’Afrique d’économiser les 500 millions de dollars US payés auparavant chaque année aux opérateurs étrangers au titre de frais de transit occasionnés par le passage d’une grande partie du trafic interafricain à faible voire à grand débit par des centres de transit situés hors du continent.

L’Organisation régionale africaine de communications par satellite (RASCOM), créée en mai 1992 avec pour siège Abidjan, en Côte d’Ivoire, est l’expression de la ferme volonté des Etats africains d’oeuvrer ensemble pour créer et exploiter en commun des infrastructures de télécommunications propres à l’Afrique. La faible densité téléphonique, le taux assez minime de la pénétration des télécommunications en zones rurales, la disponibilité et l’efficacité des services de télécommunication indiquent, entre autres difficultés, à quel point l’Afrique demeure le continent le plus arriéré en termes d’infrastructures des télécommunications.

C’est forts de ce constat que les dirigeants africains, ayant pris conscience du rôle important des télécommunications dans le processus de développement économique de nos pays, d’une part, et de l’Afrique entière, d’autre part, ont décidé de jeter leur dévolu sur les investissements dans ce secteur permettant de « relever considérablement le niveau de productivité et d’efficacité » de nos économies et d’améliorer la qualité de vie de nos populations.

Lucien K.tshibambe

(Source : Le Potentiel, 21 décembre 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2211 Régulation des télécoms
  • 173/2211 Télécentres/Cybercentres
  • 1564/2211 Economie numérique
  • 798/2211 Politique nationale
  • 2211/2211 Fintech
  • 252/2211 Noms de domaine
  • 813/2211 Produits et services
  • 692/2211 Faits divers/Contentieux
  • 360/2211 Nouveau site web
  • 2158/2211 Infrastructures
  • 795/2211 TIC pour l’éducation
  • 90/2211 Recherche
  • 121/2211 Projet
  • 1398/2211 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 879/2211 Sonatel/Orange
  • 780/2211 Licences de télécommunications
  • 132/2211 Sudatel/Expresso
  • 465/2211 Régulation des médias
  • 601/2211 Applications
  • 495/2211 Mouvements sociaux
  • 792/2211 Données personnelles
  • 60/2211 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2211 Mouvement consumériste
  • 179/2211 Médias
  • 321/2211 Appels internationaux entrants
  • 693/2211 Formation
  • 48/2211 Logiciel libre
  • 837/2211 Politiques africaines
  • 407/2211 Fiscalité
  • 83/2211 Art et culture
  • 285/2211 Genre
  • 776/2211 Point de vue
  • 480/2211 Commerce électronique
  • 695/2211 Manifestation
  • 156/2211 Presse en ligne
  • 62/2211 Piratage
  • 103/2211 Téléservices
  • 415/2211 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2211 Environnement/Santé
  • 157/2211 Législation/Réglementation
  • 167/2211 Gouvernance
  • 842/2211 Portrait/Entretien
  • 72/2211 Radio
  • 356/2211 TIC pour la santé
  • 137/2211 Propriété intellectuelle
  • 29/2211 Langues/Localisation
  • 508/2211 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2211 Téléphonie
  • 95/2211 Désengagement de l’Etat
  • 485/2211 Internet
  • 57/2211 Collectivités locales
  • 188/2211 Dédouanement électronique
  • 496/2211 Usages et comportements
  • 513/2211 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2211 Audiovisuel
  • 1377/2211 Transformation digitale
  • 192/2211 Affaire Global Voice
  • 75/2211 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2211 Service universel
  • 331/2211 Sentel/Tigo
  • 87/2211 Vie politique
  • 727/2211 Distinction/Nomination
  • 17/2211 Handicapés
  • 336/2211 Enseignement à distance
  • 335/2211 Contenus numériques
  • 292/2211 Gestion de l’ARTP
  • 89/2211 Radios communautaires
  • 799/2211 Qualité de service
  • 212/2211 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2211 SMSI
  • 223/2211 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1271/2211 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2211 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2211 Internet des objets
  • 88/2211 Free Sénégal
  • 174/2211 Intelligence artificielle
  • 97/2211 Editorial
  • 8/2211 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous