OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Février 2022 > Pourquoi l’écosystème startup d’Afrique anglophone est plus attrayant que (…)

Pourquoi l’écosystème startup d’Afrique anglophone est plus attrayant que celui d’Afrique francophone ?

jeudi 24 février 2022

Innovation/Entreprenariat

L’Afrique a démontré au fil des années sa capacité dans l’innovation technologique. L’investissement, attiré par cette dynamique créative africaine, ne cesse de croître. Mais plusieurs faiblesses régionales et nationales empêchent encore le continent de libérer tout son potentiel.

Au cours des sept dernières années, l’écosystème startup d’Afrique anglophone s’est toujours octroyé la plus grosse part des investissements à destination du continent, selon Briter Bridges, société de recherche axée sur les données des écosystèmes d’innovation et de technologie dans les marchés émergents. Dans son rapport « L’Afrique francophone. Etat de la technologie et de l’investissement » publié en mai 2021, elle révèle que sur les 8,8 milliards $ levés entre 2015 et 2021, l’écosystème start-up d’Afrique francophone n’a réussi à capter que 417,9 millions $.

Cette timidité de l’Afrique francophone, Briter Bridges l’attribue à plusieurs facteurs dont les plus importants sont « la clarté limitée des règlements, la difficulté d’accès au capital financier, les barrières linguistiques et le manque de réseaux professionnels ». Dans l’édition 2020 de son rapport Doing Business qui classe 190 pays selon le niveau de facilité de faire les affaires (facilité de création d’une entreprise ; accès à l’électricité ; accès au crédit bancaire ; l’environnement fiscal), la Banque mondiale classe la majorité des pays d’Afrique francophone parmi les derniers. Au-delà de la 120ème place.

Le problème du manque de ressources humaines qualifiées se pose certes, mais il trouve sa solution dans les nombreux programmes de développement de compétences numériques que plusieurs partenaires internationaux et gouvernements mènent déjà. Il ne peut, de ce fait, pas représenter un frein majeur aux investisseurs, d’autant que les startups ont la possibilité de recruter dans d’autres pays en cas de véritables besoins.

Or, en l’absence d’un cadre d’affaires crédible, favorable à l’émulation des entrepreneurs, les investisseurs ne s’aventureront que très peu dans des marchés où le risque de perte l’emporte largement sur les chances de gains. Même si la communauté innovante semble dynamique, sa facilité à s’organiser et à créer de la richesse, prévaudra toujours dans la décision d’investir des hommes d’affaires, des fonds de capital-risque et autres business angels.

Le Sénégal a clairement démontré l’impact positif d’un cadre réglementaire adapté à l’innovation technologique. En 2018, le pays était à la 140ème place au Doing Business. Selon le rapport Partech sur le niveau de financement attiré par les startups de la même année, l’écosystème startup du pays avait attiré 6 millions $.

En 2021, après que le gouvernement ait adopté une Startup Act, loi qui facilite le cadre de création, de financement et de croissance des startups, le rang du Sénégal dans le Doing Business 2020 s’est sensiblement amélioré. Le pays est passé à la 123ème. Dans l’édition 2020 du rapport de Partech, la crédibilité de son écosystème startup a renforcé l’intérêt des tech investisseurs qui y ont investi 353 millions $.

Selon le Tony Blair Institute for Global Change, « l’Afrique a le potentiel pour devenir une superpuissance de démarrage dans le secteur de la technologie (...) L’économie numérique apportera environ 300 milliards de dollars au PIB africain d’ici 2025, fournissant des emplois indispensables, sur un continent où trois à quatre fois plus de personnes entrent sur le marché du travail que de postes réels sont créés ».

Dans son rapport « Supercharging Africa’s Startups : The Continent’s Path to Tech Excellence » publié le 15 février 2022, le centre de recherche estime que les startups africaines ont la capacité de lever 90 milliards $ d’ici 2030. Il insiste, lui aussi, sur la création d’un environnement d’affaires approprié parmi les réformes stratégiques nécessaires à mettre en œuvre pour ne pas manquer cette opportunité.

Muriel Edjo

(Source : WeAreTechAfrica, 24 février 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2053/2215 Régulation des télécoms
  • 173/2215 Télécentres/Cybercentres
  • 1538/2215 Economie numérique
  • 791/2215 Politique nationale
  • 2215/2215 Fintech
  • 251/2215 Noms de domaine
  • 812/2215 Produits et services
  • 692/2215 Faits divers/Contentieux
  • 359/2215 Nouveau site web
  • 2158/2215 Infrastructures
  • 797/2215 TIC pour l’éducation
  • 90/2215 Recherche
  • 121/2215 Projet
  • 1367/2215 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2215 Sonatel/Orange
  • 772/2215 Licences de télécommunications
  • 132/2215 Sudatel/Expresso
  • 463/2215 Régulation des médias
  • 599/2215 Applications
  • 494/2215 Mouvements sociaux
  • 771/2215 Données personnelles
  • 60/2215 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2215 Mouvement consumériste
  • 179/2215 Médias
  • 321/2215 Appels internationaux entrants
  • 697/2215 Formation
  • 45/2215 Logiciel libre
  • 836/2215 Politiques africaines
  • 406/2215 Fiscalité
  • 83/2215 Art et culture
  • 284/2215 Genre
  • 773/2215 Point de vue
  • 479/2215 Commerce électronique
  • 696/2215 Manifestation
  • 157/2215 Presse en ligne
  • 62/2215 Piratage
  • 102/2215 Téléservices
  • 415/2215 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2215 Environnement/Santé
  • 155/2215 Législation/Réglementation
  • 167/2215 Gouvernance
  • 817/2215 Portrait/Entretien
  • 72/2215 Radio
  • 337/2215 TIC pour la santé
  • 139/2215 Propriété intellectuelle
  • 29/2215 Langues/Localisation
  • 507/2215 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2215 Téléphonie
  • 95/2215 Désengagement de l’Etat
  • 484/2215 Internet
  • 57/2215 Collectivités locales
  • 188/2215 Dédouanement électronique
  • 496/2215 Usages et comportements
  • 514/2215 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2215 Audiovisuel
  • 1345/2215 Transformation digitale
  • 191/2215 Affaire Global Voice
  • 75/2215 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2215 Service universel
  • 330/2215 Sentel/Tigo
  • 87/2215 Vie politique
  • 727/2215 Distinction/Nomination
  • 17/2215 Handicapés
  • 336/2215 Enseignement à distance
  • 318/2215 Contenus numériques
  • 292/2215 Gestion de l’ARTP
  • 90/2215 Radios communautaires
  • 798/2215 Qualité de service
  • 212/2215 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2215 SMSI
  • 223/2215 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1270/2215 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2215 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2215 Internet des objets
  • 86/2215 Free Sénégal
  • 173/2215 Intelligence artificielle
  • 98/2215 Editorial
  • 8/2215 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous