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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Novembre 2017 > Pour Wari, contre Millicom

Pour Wari, contre Millicom

vendredi 17 novembre 2017

Sentel/Tigo

Au nom de la préférence nationale ! Les Etats, ceux d’Afrique en particulier, doivent protéger et favoriser leurs entreprises publiques et privées, face au capital international –

Au nom de la préférence nationale !
Malgré ou à cause de la mondialisation, il s’avère qu’une entreprise véritablement nationale est indispensable pour prendre en compte Les objectifs stratégiques de développement de l’Etat.

Il s’avère que malgré le libre échangisme prôné par l’Organisation Mondiale du Commerce, les Etats, ceux d’Afrique en particulier, doivent protéger et favoriser leurs entreprises publiques et privées, face au capital international.
C’est ainsi que l’État français est intervenu dans la capitalisation d’une entreprise privée (les Chantiers de l’Atlantique) pour en empêcher le contrôle par un groupe italien.

Ceci au nom des « intérêts stratégiques de la France comme l’a annoncé le gouvernement du Président Emmanuel Macron.

Le Président Nicolas Sarkozy en son temps, avait proclamé publiquement sa décision de protéger « les entreprises stratégiques françaises » contre la mainmise du capital et des entreprises étrangères, fussent elles européennes.
Mutatis mutandis, pourquoi l’Etat du Sénégal ne devrait il pas soutenir, favoriser et faciliter même l’achat de TIGO, entreprise de télécommunications, hautement stratégique donc, par WARI, développée et dirigée effectivement par des Sénégalais ?

On objectera que le repreneur par lequel Millicom voudrait remplacer WARI comprend une entité sénégalaise, le Groupe Teyliom, propriété de l’homme d’affaires bien connu M. Yérim SOW. On ne peut pas à priori douter du patriotisme et de sa capacité à prendre en compte les intérêts stratégiques du Sénégal.

On peut par contre constater qu’il est intégré dans un consortium comprenant le bras financier de Xavier Niels, patron de l’entreprise française de télécommunications Free dans un conglomérat, comprenant en outre AXIAN, qui intervient dans l’immobilier, les finances et les télécoms, de Maurice, à Mayotte, à Madagascar à la Réunion.

Nous avons visiblement affaire là, à la multinationale type, sans attaches nationale, dont la seule préoccupation est la satisfaction de ses actionnaires. Il n’est pas dit non plus que WARI et son directeur Général, M. Kabirou Mbodj sont des parangons de nationalisme.

On sait que des actionnaires fondateurs de WARI se sont estimés injustement minorisés dans le capital et ont introduit une action en justice. Par ailleurs M.Mbodj aurait transféré son siège social à Lomé au Togo pour fuir le fisc sénégalais.

Notre préférence cependant pour la reprise de TIGO par WARI plutôt que Teyliom et consorts demeure car WARI est bien une entreprise locale, née ici et qui a apporté une plus value sociale et financière incontestable au Sénégalais. Si bien que le Sénégal pourrait bâtir avec WARI un champion national dans le domaine des télécommunications qui contribueraIT de manière décisive à l’atteinte de ses objectifs stratégiques dans le domaine.

Le Premier ministre du Sénégal, M. Mahammed Boun Abdallah Dionne disait récemment à l’endroit des entrepreneurs : « Vous devez faire le nécessaire pour devenir des champions et concurrencer le privé étranger… » Sauf que pour devenir et rester champion dans son domaine, l’appui déterminé et constant de l’Etat à l’entreprise, même contre les règles et lois du libre échange, est indispensable.

Alymana Bathily

(Source : Rewmi, 17 novembre 2017)

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