OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2007 > Pour une intégration effective des TICE dans les programmes scolaires et la (…)

Pour une intégration effective des TICE dans les programmes scolaires et la valorisation de nos salles informatiques

mercredi 19 décembre 2007

Aujourd’hui, l’implantation voire l’intégration des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) dans presque tous les secteurs de la vie courante est indiscutable. L’ordinateur se substitue parfaitement aux tâches manuelles répétitives d’administration, de gestion, de production, etc. Il est devenu indispensable à la vie quotidienne : « L’ordinateur est partout et gère notre vie sans que nous n’en ayons conscience ». Une raison suffisante pour avoir des ordinateurs à l’école.

L’école est l’endroit où a lieu l’éducation des enfants et des adolescents. Elle a pour fonction de transmettre et de construire des savoirs, mais elle a également pour mission de préparer l’adulte de demain à vivre en société, à vivre dans sa société.

Elle doit naturellement servir de catalyseur, de cadre d’implantation, d’expérimentation des Nouvelles technologies de l’information et de la communication à l’apprentissage des élèves et à la formation continue des enseignants. La familiarisation avec l’outil informatique devient alors « une nécessité pédagogique ».

C’est ce qu’a compris le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade au lendemain de son accession au pouvoir, en déclarant solennellement que « L’école que nous allons bâtir sera moderne et fortement dotée d’équipements informatiques, du préscolaire au supérieur. Que les établissements scolaires soient dotés des infrastructures et équipements nécessaires n’est plus, pour nous, un rêve utopique ». Extrait du « Soleil » 18/01/2007 : Concours général. L’outil informatique doit être un instrument au service de l’Education

L’usage de ces nouvelles technologies à l’école ne doit pas être conçu comme une pratique isolée, mais comme un élément structurant autour duquel peuvent s’organiser et se mettre en cohérence l’ensemble des activités pédagogiques. De ce point de vue, nous pensons que l’ordinateur et ses logiciels peuvent être considérés plutôt comme un répétiteur efficace et inlassable capable de contribuer à réduire considérablement la faiblesse des élèves dans les disciplines fondamentales (français, mathématiques, éveil...) liée en grande partie aux insuffisances de la gestion institutionnelle de l’organisation scolaire (gestion des classes à larges effectifs, à la rigidité des emplois du temps, etc.) et de supports pédagogiques (matériels didactiques, manuels scolaires...), au manque de qualification et de motivation des enseignants ; à exploiter au mieux les activités extra-muros ou de renforcement pédagogique prévues par les I.O. ou à organiser des séances de soutien scolaire en fonction du niveau de l’élève (encadrement rapproché des élèves en difficulté) en dehors des heures de classe.

Malheureusement les salles informatiques que l’on trouve dans certaines écoles ne sont pas encore équipées ou sont très vite transformées en « cybercafé ». Elles restent le domaine réservé de privés ou de bénévoles à qui l’on laisse carte blanche pour accueillir les élèves : la pratique se limite souvent à quelques manipulations hasardeuses sur Internet ; et par conséquent, nos élèves ne bénéficient nullement des possibilités accrues de cet « auxiliaire docile et efficace ».

En outre, le principal frein à l’introduction de l’informatique dans nos écoles se trouve souvent dans le manque de formation des enseignants, qui, s’ils n’ont pas confiance en leur maîtrise de la machine, hésitent à faire utiliser l’ordinateur à leurs élèves. Cette crainte de ne pouvoir trouver une solution aux problèmes techniques (plantage, installation, personnalisation, etc.) est évidemment beaucoup plus importante lorsque le matériel n’est pas très fiable.

« Ces soucis quotidiens de petite maintenance paralysent trop souvent (et fatalement) l’élan des enseignants qui s’intéressent à l’ordinateur pour leur classe ». Investir dans la formation des enseignants devient donc indispensable.

L’appropriation des nouvelles technologies pour les mettre au service de l’école passe par une réflexion de fond sur la didactique. Il faut concevoir leur intégration selon les contraintes inhérentes à chaque discipline, à l’organisation pédagogique et à l’environnement scolaire. Ce qui implique sans doute une réflexion conjointe des différentes compétences (enseignants, informaticiens du milieu, etc.) en vue d’élaborer une pédagogie commune qui, sous des modalités différentes, animerait les diverses actions quotidiennes.

Chaque enseignant devra donc maîtriser et utiliser rationnellement les nouvelles technologies éducatives pour soutenir les démarches qu’il entreprendra avec ses élèves dans cette classe virtuelle connectée à Internet.

Exemple : Une classe qui doit réaliser une synthèse d’expérience en biologie (germination du haricot par exemple) apprendra avec l’aide du maître à taper son texte, le corriger, le mettre en forme, insérer des photos qu’elle a réalisées ; elle pourra rechercher sur Internet des documents complémentaires, des images ou simplement des liens qui enrichiront son document. Enfin, elle pourra apprendre à mettre ce document en ligne sur le site Internet de l’établissement. Le fait de se concentrer sur le résultat plutôt que sur les outils rend cet apprentissage moins rébarbatif avec une triple efficacité : au niveau des contenus didactiques (le champ de la biologie), des outils dont la maîtrise va s’affiner au fil des travaux en cours d’année (les logiciels éducatifs, l’appareil photo...) et de l’organisation (déroulement dans le temps, répartition des tâches dans le groupe).

Mais il faudra dans le même temps que ce changement soit toléré et rendu possible par le législateur qui, à mon avis, doit imposer l’informatique dans les emplois du temps (au moins 2 heures/semaine par classe ne serait-ce qu’à titre expérimental dans certaines écoles déjà équipées et dans les Efi (Ecoles de formation des instituteurs)

En attendant plusieurs Comités de gestion des écoles appartenant à un même secteur pédagogique peuvent mettre leurs moyens en commun pour appuyer les efforts louables déployés quotidiennement par le Pr Moustapha Sourang, ministre de l’Education et les différents intervenants (Ong, Associations de développement, municipalités, bénévoles, etc.) pour équiper les écoles en outils informatiques et faciliter la création et l’équipement d’une salle informatique, à l’image des blocs scientifiques déjà implantés dans certaines régions du pays. C’est tout le sens qu’il faut donner à la publication de mon fascicule intitulé : « Projet de création d’une classe virtuelle dans chaque école ou secteur pédagogique » conçu sous forme de guide pratique.

Il a l’avantage de présenter succinctement les principes scientifiques et pédagogiques de l’Eao (Enseignement assisté par ordinateur), les conditions d’utilisation rationnelle des logiciels dans les apprentissages scolaires, en proposer une méthodologie appropriée pour une parfaite organisation pédagogique et un bon fonctionnement de la classe virtuelle et de recueillir enfin quelques témoignages et contributions d’éminents spécialistes des Tice (Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) en France.

Et comme pour parfaire cette oeuvre, fruit d’une décennie de recherche/action, j’ai sélectionné et classé par discipline scolaire et par cours plus de 1.200 logiciels libres (ou avec licence) pour le primaire et la maternelle, conformément aux instructions officielles et les curricula en vigueur dans notre pays.

Ces programmes testés avec succès par des praticiens chevronnés dans leurs cours particuliers ne cessent d’enthousiasmer bon nombre de parents, d’élèves et d’enseignants.

En attendant la réaction des décideurs ou d’éventuels partenaires de l’école, j’ose croire que ces outils spécialement conçus pour un usage en classe informatique ne tarderont à occuper une place de choix dans les nouveaux programmes (curricula) et amélioreront incontestablement la qualité des apprentissages scolaires, volet important du Pdef.

Makhtar DIOP
Ecole Aby Kane Diallo
Tél. 77-405-57-15
makhtardiop5@yahoo.fr

(Source : Le Soleil, 19 Décembre 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4626/5056 Régulation des télécoms
  • 382/5056 Télécentres/Cybercentres
  • 3746/5056 Economie numérique
  • 1923/5056 Politique nationale
  • 4993/5056 Fintech
  • 531/5056 Noms de domaine
  • 1806/5056 Produits et services
  • 1526/5056 Faits divers/Contentieux
  • 856/5056 Nouveau site web
  • 5056/5056 Infrastructures
  • 1829/5056 TIC pour l’éducation
  • 203/5056 Recherche
  • 264/5056 Projet
  • 3718/5056 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1875/5056 Sonatel/Orange
  • 1755/5056 Licences de télécommunications
  • 289/5056 Sudatel/Expresso
  • 1108/5056 Régulation des médias
  • 1319/5056 Applications
  • 1076/5056 Mouvements sociaux
  • 1715/5056 Données personnelles
  • 196/5056 Big Data/Données ouvertes
  • 630/5056 Mouvement consumériste
  • 389/5056 Médias
  • 683/5056 Appels internationaux entrants
  • 1653/5056 Formation
  • 98/5056 Logiciel libre
  • 2342/5056 Politiques africaines
  • 1092/5056 Fiscalité
  • 184/5056 Art et culture
  • 675/5056 Genre
  • 1658/5056 Point de vue
  • 1070/5056 Commerce électronique
  • 1810/5056 Manifestation
  • 344/5056 Presse en ligne
  • 141/5056 Piratage
  • 225/5056 Téléservices
  • 1007/5056 Biométrie/Identité numérique
  • 314/5056 Environnement/Santé
  • 380/5056 Législation/Réglementation
  • 361/5056 Gouvernance
  • 2037/5056 Portrait/Entretien
  • 155/5056 Radio
  • 827/5056 TIC pour la santé
  • 286/5056 Propriété intellectuelle
  • 64/5056 Langues/Localisation
  • 1135/5056 Médias/Réseaux sociaux
  • 2120/5056 Téléphonie
  • 206/5056 Désengagement de l’Etat
  • 1195/5056 Internet
  • 138/5056 Collectivités locales
  • 489/5056 Dédouanement électronique
  • 1265/5056 Usages et comportements
  • 1088/5056 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 590/5056 Audiovisuel
  • 3317/5056 Transformation digitale
  • 410/5056 Affaire Global Voice
  • 171/5056 Géomatique/Géolocalisation
  • 342/5056 Service universel
  • 730/5056 Sentel/Tigo
  • 183/5056 Vie politique
  • 1911/5056 Distinction/Nomination
  • 55/5056 Handicapés
  • 736/5056 Enseignement à distance
  • 729/5056 Contenus numériques
  • 625/5056 Gestion de l’ARTP
  • 192/5056 Radios communautaires
  • 1838/5056 Qualité de service
  • 453/5056 Privatisation/Libéralisation
  • 151/5056 SMSI
  • 587/5056 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2925/5056 Innovation/Entreprenariat
  • 1397/5056 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5056 Internet des objets
  • 176/5056 Free Sénégal
  • 725/5056 Intelligence artificielle
  • 223/5056 Editorial
  • 23/5056 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous