OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Février 2024 > Pour la Beac, les cryptomonnaies affaiblissent le franc CFA en réduisant les (…)

Pour la Beac, les cryptomonnaies affaiblissent le franc CFA en réduisant les stocks de devises de la Cemac

vendredi 2 février 2024

Fintech

Face à une demande pressante des fintechs à réguler les cryptomonnaies dans la Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Tchad, Guinée-Équatoriale et Centrafrique), la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) oppose une fin de non-recevoir. La banque centrale a réaffirmé son opposition au cours du premier forum dédié à la fintech, qu’elle a organisé du 29 au 31 janvier 2024 à Douala. Raison : les cryptomonnaies pourraient assécher les stocks de devises de la communauté.

« Les cryptomonnaies ne font pas encore partie du modèle de la banque centrale. Il faut que nous soyons tous conscients qu’à chaque fois que nous achetons à l’extérieur, nous dépensons nos stocks de devises et fragilisons notre monnaie. Si les gens pensent que les crypto-actifs sont un moyen de préserver leurs épargnes, il ne faut pas qu’ils oublient qu’ils transforment le franc CFA en dollar ou en euro qui constituent nos stocks communs et affaiblissent ainsi notre monnaie », a indiqué le directeur général de l’exploitation de la Beac, Jean-Clary Otoumou.

Néanmoins, selon ce haut responsable, la réflexion « est toujours en cours » au sujet de la création d’une blockchain (technologie qui permet de garder la trace d’un ensemble de transactions, de manière décentralisée, sécurisée et transparente) ou d’une monnaie numérique de banque centrale. Mais nuance-t-il, « nous ne réfléchissons pas du même côté que les acteurs des crypto-actifs ou des fintechs ». Ces derniers estiment que le système bancaire est lourd et contraignant. Ils considèrent la blockchain comme un moyen sûr et agile et appellent à une régulation. « Aujourd’hui, la plupart des commerçants qui achètent en Asie passent leurs commandes et paient leurs fournisseurs en cryptomonnaie. Cela a l’avantage de réduire les procédures et les délais », explique le directeur général d’UBTS, Armand Gaëtan Ngueti, qui préside la Blockchain association Cameroon (BAC), une association qui promeut le soutien et l’adoption des monnaies numériques.

À en croire ce dernier, le marché de la Blockchain représente en Afrique des transactions annuelles de 100 milliards de dollars, soit plus de 60 000 milliards de FCFA à la valeur actuelle du dollar américain. D’après l’étude sur le développement de la cryptomonnaie et des activités relevant du système de Ponzi au Cameroun, présentée le 24 août 2023 par le ministère des Finances (Minfi), le Cameroun compte près de 900 000 utilisateurs de cryptomonnaies, soit 6,76% de la population active. Ce qui place le Cameroun au 11e rang africain d’utilisateurs de cryptomonnaies, classement dominé par le Nigeria (22,33 millions d’utilisateurs).

Malgré tout, la Beac maintient son opposition à la régulation de la cryptomonnaie alors que depuis le 1er août 2022, la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) a, dans son nouveau règlement, sorti les cryptomonnaies du maquis sans toutefois leur accorder le statut juridique de monnaie. Même la République centrafricaine (RCA) semble avoir mis en berne l’utilisation du bitcoin comme monnaie légale.

Frédéric Nonos

(Source : Investir au Cameroun, 2 février 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6394/7461 Régulation des télécoms
  • 522/7461 Télécentres/Cybercentres
  • 4949/7461 Economie numérique
  • 2634/7461 Politique nationale
  • 7461/7461 Fintech
  • 776/7461 Noms de domaine
  • 2566/7461 Produits et services
  • 2165/7461 Faits divers/Contentieux
  • 1138/7461 Nouveau site web
  • 7326/7461 Infrastructures
  • 2567/7461 TIC pour l’éducation
  • 279/7461 Recherche
  • 369/7461 Projet
  • 5185/7461 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2642/7461 Sonatel/Orange
  • 2455/7461 Licences de télécommunications
  • 413/7461 Sudatel/Expresso
  • 1571/7461 Régulation des médias
  • 2229/7461 Applications
  • 1539/7461 Mouvements sociaux
  • 2331/7461 Données personnelles
  • 190/7461 Big Data/Données ouvertes
  • 891/7461 Mouvement consumériste
  • 556/7461 Médias
  • 978/7461 Appels internationaux entrants
  • 2460/7461 Formation
  • 140/7461 Logiciel libre
  • 3105/7461 Politiques africaines
  • 1775/7461 Fiscalité
  • 251/7461 Art et culture
  • 949/7461 Genre
  • 2543/7461 Point de vue
  • 1595/7461 Commerce électronique
  • 2342/7461 Manifestation
  • 511/7461 Presse en ligne
  • 189/7461 Piratage
  • 307/7461 Téléservices
  • 1410/7461 Biométrie/Identité numérique
  • 457/7461 Environnement/Santé
  • 571/7461 Législation/Réglementation
  • 521/7461 Gouvernance
  • 2876/7461 Portrait/Entretien
  • 220/7461 Radio
  • 1074/7461 TIC pour la santé
  • 412/7461 Propriété intellectuelle
  • 87/7461 Langues/Localisation
  • 1549/7461 Médias/Réseaux sociaux
  • 2850/7461 Téléphonie
  • 288/7461 Désengagement de l’Etat
  • 1743/7461 Internet
  • 171/7461 Collectivités locales
  • 655/7461 Dédouanement électronique
  • 1677/7461 Usages et comportements
  • 1538/7461 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 832/7461 Audiovisuel
  • 4700/7461 Transformation digitale
  • 578/7461 Affaire Global Voice
  • 230/7461 Géomatique/Géolocalisation
  • 471/7461 Service universel
  • 1003/7461 Sentel/Tigo
  • 264/7461 Vie politique
  • 2600/7461 Distinction/Nomination
  • 51/7461 Handicapés
  • 1035/7461 Enseignement à distance
  • 1102/7461 Contenus numériques
  • 878/7461 Gestion de l’ARTP
  • 268/7461 Radios communautaires
  • 2530/7461 Qualité de service
  • 643/7461 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7461 SMSI
  • 780/7461 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4243/7461 Innovation/Entreprenariat
  • 1988/7461 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7461 Internet des objets
  • 262/7461 Free Sénégal
  • 939/7461 Intelligence artificielle
  • 292/7461 Editorial
  • 33/7461 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous