OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Octobre 2017 > Pour avoir diffusé les photos de ses enfants sur le net : un officier des (…)

Pour avoir diffusé les photos de ses enfants sur le net : un officier des Eaux et Fôrets traine son chauffeur en justice

samedi 28 octobre 2017

Faits divers/Contentieux

L’étudiant, Tafsir Amadou Bayo Fall a été attrait hier, à la barre du Tribunal de Grande Instance de Dakar pour atteinte à l’intimité de la vie privée et tentative d’extorsion de fonds. Il est poursuivi par son employeur El hadji Amadou Sall qui l’accuse d’avoir diffusé les photos de ses enfants sur le net et d’avoir tenté de lui soutirer de l’argent par des menaces. Jugé, le prévenu est condamné à 2 ans de prison assortis de sursis.

Après l’obtention de son diplôme, Tafsir Amadou Bayo Fall a tenté par tous les moyens de se trouver du travail. Mais, comme le hasard fait bien les choses, au courant de l’année 2016, il a fait la connaissance du sieur El hadji Abdou Sall. Qui, après quelques échanges, lui a proposé de le prendre comme chauffeur. Ce que le mis en cause accepta sans rechigner. Après 8 mois de bon compagnonnage, son patron lui propose ainsi de venir habiter chez lui, nécessitant le déplacement de ce dernier au domicile de son petit protégé. Il tombe d’accord avec ses parents et Tafsir rejoint la résidence de son employeur. Mais les choses ne se passeront pas comme prévu.

En effet, 10 mois se sont écoulés et le mis en cause décide alors de quitter la maison. Il exige à son boss de lui payer son argent avant de quitter les lieux. Car selon lui, El hadji Abdou Sall lui avait promis de lui verser chaque mois 80 000 fcfa comme salaire. Pour ne pas créer de polémique, son employeur décide de lui verser son argent. Suite à cela la somme de 200 000 fcfa lui a été envoyée via Wari.

Toutefois, quand il s’est rendu compte qu’il avait affaire à une autorité de l’Etat, il a commencé à lui faire du chantage dans le but de lui soutirer de l’argent. Le sieur Sall et sa femme ont été victimes d’harcèlement téléphonique provenant du jeune Tafsir qui au bout du fil, leur révèle avoir des informations troublantes sur eux. Ne se limant pas là, il demande une rançon pour clouer son bec.

A en croire le couple Sall, ils ont été surpris de voir des photos de leurs enfants sur la page facebook de leur ex-employé. Prise de panique, le pater décide alors de s’en ouvrir à la sureté urbaine et dépose plainte contre Tafsir Fall. Interpellé, le mis en cause a reconnu avoir publié les photos, mais réfute la thèse du chantage. Il atteste que c’est le plaignant qui lui doit de l’argent. Devant le prétoire, le prévenu souligne qu’il a connu le sieur Sall, qui après quelques échanges l’a proposé d’être son chauffeur, ce qu’il a accepté. Il précise qu’ils sont tombés d’accord sur le paiement de 80 000 FCFA par mois. « Après 6 mois de travail, il n’a pas respecté sa part du contrat. Sur ce, j’ai décidé d’arrêter. Certes, il m’a envoyé 200 000 francs alors qu’il me devait 800 000 francs. Je m’en suis ouvert alors, à sa femme mais cela n’a rien changé. Ne voulant pas se résigner à me payer mon argent, mon patron m’a poursuivi en justice pour ne pas me payer », relate-t-il. Pour les photos, il reconnait les avoir publiées sans aucune intention mauvaise. Mais Tafsir rechigne avoir voulu extorquer son patron.

Prenant la parole, le parquet n’a pas été tendre avec le prévenu. « Tu n’as pas le droit de publier les photos des enfants de ton patron sans son consentement. Même s’il te devais de l’argent, tu devais l’attraire au Tribunal du travail au lieu de lui faire chanter », dixit le ministère public.

Le substitut du procureur requiert 6 mois de prison ferme. L’avocat de la défense, pour sa part a plaidé la relaxe pure et simple au profit de son client. Selon lui, le mis en cause n’est pas animé de mauvaise foi. Finalement, Tafsir Amadou Beyo Fall écope d’une peine de 2 ans assortis de sursis.

Adama Faye

(Source : Sud Quotidien, 28 octobre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4415/4958 Régulation des télécoms
  • 353/4958 Télécentres/Cybercentres
  • 3204/4958 Economie numérique
  • 1649/4958 Politique nationale
  • 4958/4958 Fintech
  • 569/4958 Noms de domaine
  • 1755/4958 Produits et services
  • 1638/4958 Faits divers/Contentieux
  • 742/4958 Nouveau site web
  • 4926/4958 Infrastructures
  • 1706/4958 TIC pour l’éducation
  • 186/4958 Recherche
  • 248/4958 Projet
  • 3165/4958 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1777/4958 Sonatel/Orange
  • 1620/4958 Licences de télécommunications
  • 266/4958 Sudatel/Expresso
  • 980/4958 Régulation des médias
  • 1313/4958 Applications
  • 1040/4958 Mouvements sociaux
  • 1583/4958 Données personnelles
  • 144/4958 Big Data/Données ouvertes
  • 603/4958 Mouvement consumériste
  • 364/4958 Médias
  • 650/4958 Appels internationaux entrants
  • 1636/4958 Formation
  • 92/4958 Logiciel libre
  • 1929/4958 Politiques africaines
  • 965/4958 Fiscalité
  • 166/4958 Art et culture
  • 580/4958 Genre
  • 1469/4958 Point de vue
  • 1019/4958 Commerce électronique
  • 1476/4958 Manifestation
  • 318/4958 Presse en ligne
  • 126/4958 Piratage
  • 208/4958 Téléservices
  • 965/4958 Biométrie/Identité numérique
  • 314/4958 Environnement/Santé
  • 330/4958 Législation/Réglementation
  • 336/4958 Gouvernance
  • 1777/4958 Portrait/Entretien
  • 147/4958 Radio
  • 713/4958 TIC pour la santé
  • 271/4958 Propriété intellectuelle
  • 61/4958 Langues/Localisation
  • 1035/4958 Médias/Réseaux sociaux
  • 2003/4958 Téléphonie
  • 200/4958 Désengagement de l’Etat
  • 1008/4958 Internet
  • 121/4958 Collectivités locales
  • 412/4958 Dédouanement électronique
  • 1054/4958 Usages et comportements
  • 1059/4958 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 559/4958 Audiovisuel
  • 3003/4958 Transformation digitale
  • 382/4958 Affaire Global Voice
  • 155/4958 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/4958 Service universel
  • 676/4958 Sentel/Tigo
  • 180/4958 Vie politique
  • 1525/4958 Distinction/Nomination
  • 35/4958 Handicapés
  • 725/4958 Enseignement à distance
  • 714/4958 Contenus numériques
  • 587/4958 Gestion de l’ARTP
  • 181/4958 Radios communautaires
  • 1702/4958 Qualité de service
  • 435/4958 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4958 SMSI
  • 457/4958 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2735/4958 Innovation/Entreprenariat
  • 1358/4958 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4958 Internet des objets
  • 173/4958 Free Sénégal
  • 447/4958 Intelligence artificielle
  • 199/4958 Editorial
  • 22/4958 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous