OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Décembre 2021 > Pour Albert Kamga, l’ANTIC s’emploie à mieux former les FAI sur les (…)

Pour Albert Kamga, l’ANTIC s’emploie à mieux former les FAI sur les questions de sécurité du routage

samedi 4 décembre 2021

Portrait/Entretien

Un atelier de formation des FAI (fournisseurs d’accès internet) et opérateurs réseaux sur le routage BGP (Border Gateway Protocol) et les normes de sécurité du routage s’est tenu du 29 novembre 2021 au 03 décembre 2021 à Douala. Une rencontre organisée par le Chapitre Cameroun de l’Internet Society, en collaboration avec l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) et la Cameroon Internet Exchange Point (Camix).

La formation était animée par Stephen Honlue Musa, Project Manager & Transformation Lead chez AFRINIC et par ailleurs ambassadeur du programme MANRS (Mutually Agreed Norms for Routing Security) de l’ISOC. Une initiative mondiale soutenue par l’ISOC visant à sécuriser l’Internet à travers le monde.

Albert Kamga, le directeur de la normalisation et de la coopération de l’ANTIC, explique à Digital Business Africa le bien-fondé de cette formation.

Digital Business Africa : Pourquoi l’ANTIC a décidé d’accompagner cet atelier de formation des FAI ?

Albert Kamga : L’Antic accompagne cet atelier parce que les questions de routage sont des questions déterminantes pour la qualité des services Internet. Ayant observé un certain nombre d’insuffisances au niveau des acteurs sur cette question, il était nécessaire de les rassembler pour une formation afin que ces différentes insuffisantes soit comblées, notamment en termes de compétences et de savoir-faire en matière de sécurité du routage. Au terme de la formation, il est prévu que les participants, les FAI, soient mieux informés et édifiés sur les questions et problèmes de routage.

Digital Business Africa : Les acteurs et administrations publiques sont également appelées à intégrer le CAMIX pour rendre leurs services accessibles plus facilement. Comment l’ANTIC sensibilise-t-elle les institutions publiques pour qu’elles rejoignent le CAMIX afin que leurs services soient accessibles localement sans passer par d’autres pays ?

Albert Kamga : Justement, de plus en plus, nous avons des data centers qui proposent des services d’hébergement des contenus au niveau local. Sur un financement du gouvernement en 2016, l’ANTIC a mis en place deux points d’échange Internet. L’un à Douala et l’autre à Yaoundé. C’est pour permettre qu’au lieu de gaspiller les ressources pour accéder aux contenus locaux en passant par le segment international, qu’à travers ces IXP, les contenus qui ont pour origine et destination le Cameroun puissent être échangés sans ne plus gaspiller la bande passante internationale.

Il suffit pour cela que chaque acteur fasse les configurations nécessaires pour faire en sorte que tout le trafic à destination locale passe par ce point d’échange Internet. C’est pour cela que je parlais de la nécessité de comprendre les questions de configuration du routage.

Digital Business Africa : Comment ces opérateurs et FAI doivent- ils s’y prendre afin que les configurations de leur trafic à destination locale passe par ce point d’échange Internet national ? Est-ce une opération gratuite ?

Albert Kamga : Les opérateurs, au niveau national, ont mis en place une association qu’on appelle la Cameroon Internet Exchange pour gérer ces points d’échange. C’est elle qui gère. L’ANTIC intervient essentiellement comme facilitatrice pour que tout se passe bien sans anicroche et pour qu’aucune partie ne soit lésée. C’est vraiment une mission de service public que mène l’ANTIC dans ce segment, mais en laissant le soin aux acteurs concernés de prendre leurs responsabilités. D’où l’intérêt de cette formation.

Digital Business Africa : Les acteurs et institutions publiques peuvent également rejoindre ces point d’échange ?

Albert Kamga : Nous accédons tous à l’Internet à travers un fournisseur d’accès Internet (FAI). Beaucoup d’administrations publiques sont raccordées à l’Internet à travers CAMTEL. Si le problème est réglé à Camtel, on va dire que le problème est réglé chez tous les clients de Camtel.

Propos recueillis par B-O.D.

(Source : Digital Business Africa, 4 décembre 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2623/2792 Régulation des télécoms
  • 243/2792 Télécentres/Cybercentres
  • 1879/2792 Economie numérique
  • 977/2792 Politique nationale
  • 2792/2792 Fintech
  • 349/2792 Noms de domaine
  • 1016/2792 Produits et services
  • 868/2792 Faits divers/Contentieux
  • 435/2792 Nouveau site web
  • 2785/2792 Infrastructures
  • 992/2792 TIC pour l’éducation
  • 132/2792 Recherche
  • 161/2792 Projet
  • 1740/2792 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1058/2792 Sonatel/Orange
  • 922/2792 Licences de télécommunications
  • 176/2792 Sudatel/Expresso
  • 614/2792 Régulation des médias
  • 802/2792 Applications
  • 626/2792 Mouvements sociaux
  • 944/2792 Données personnelles
  • 65/2792 Big Data/Données ouvertes
  • 359/2792 Mouvement consumériste
  • 236/2792 Médias
  • 372/2792 Appels internationaux entrants
  • 903/2792 Formation
  • 74/2792 Logiciel libre
  • 1074/2792 Politiques africaines
  • 555/2792 Fiscalité
  • 112/2792 Art et culture
  • 354/2792 Genre
  • 922/2792 Point de vue
  • 677/2792 Commerce électronique
  • 917/2792 Manifestation
  • 191/2792 Presse en ligne
  • 70/2792 Piratage
  • 139/2792 Téléservices
  • 566/2792 Biométrie/Identité numérique
  • 199/2792 Environnement/Santé
  • 240/2792 Législation/Réglementation
  • 227/2792 Gouvernance
  • 1036/2792 Portrait/Entretien
  • 100/2792 Radio
  • 403/2792 TIC pour la santé
  • 191/2792 Propriété intellectuelle
  • 33/2792 Langues/Localisation
  • 632/2792 Médias/Réseaux sociaux
  • 1190/2792 Téléphonie
  • 133/2792 Désengagement de l’Etat
  • 603/2792 Internet
  • 83/2792 Collectivités locales
  • 230/2792 Dédouanement électronique
  • 641/2792 Usages et comportements
  • 650/2792 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 342/2792 Audiovisuel
  • 1680/2792 Transformation digitale
  • 270/2792 Affaire Global Voice
  • 88/2792 Géomatique/Géolocalisation
  • 200/2792 Service universel
  • 406/2792 Sentel/Tigo
  • 121/2792 Vie politique
  • 906/2792 Distinction/Nomination
  • 17/2792 Handicapés
  • 406/2792 Enseignement à distance
  • 412/2792 Contenus numériques
  • 377/2792 Gestion de l’ARTP
  • 111/2792 Radios communautaires
  • 982/2792 Qualité de service
  • 283/2792 Privatisation/Libéralisation
  • 84/2792 SMSI
  • 307/2792 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1549/2792 Innovation/Entreprenariat
  • 786/2792 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 33/2792 Internet des objets
  • 87/2792 Free Sénégal
  • 225/2792 Intelligence artificielle
  • 136/2792 Editorial
  • 11/2792 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous