OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > 01.Janvier 2025 > Postefinances face à la tempête Wave : 1,8 milliard sous saisie, le tribunal (…)

Postefinances face à la tempête Wave : 1,8 milliard sous saisie, le tribunal ordonne la poursuite mais le bras de fer continue

mardi 7 janvier 2025

Faits divers/Contentieux

Le bras de fer entre Postefinances et Wave a connu un nouvel épisode retentissant. Dans une décision rendue le 6 janvier, le tribunal des référés a maintenu la saisie sur les comptes de Postefinances à hauteur de 1,803 milliard de FCFA tout en autorisant la continuation des poursuites. Ce conflit financier met en lumière la situation délicate de Postefinances et la détermination de Wave à récupérer ses avoirs.

Une dette de 2 milliards au cœur du litige

Selon Libération, tout a commencé en 2020, lorsque Wave, entreprise spécialisée dans les paiements numériques, a ouvert un compte auprès de Postefinances. Après plusieurs accords sur le transfert de ses fonds, le solde positif de 1,978 milliard FCFA, convenu en 2021, n’a été que partiellement remboursé. Postefinances, en difficulté financière, n’a versé qu’une fraction des sommes dues, malgré des moratoires et des propositions de paiements échelonnés.

Face à ce manquement, Wave a initié des procédures judiciaires pour recouvrer ses avoirs. Le 28 mai dernier, le tribunal avait déjà condamné Postefinances à régler 2,017 milliards FCFA, incluant les intérêts, ainsi que 200 millions FCFA de dommages et intérêts pour résistance abusive.

Un jugement qui maintient la pression

Dans sa dernière décision, le tribunal a limité la saisie à 1,803 milliard FCFA mais a ordonné la continuation des poursuites. Une claque pour Postefinances, qui espérait obtenir la levée totale de la mesure. Ce jugement fait suite à une série de manquements et de promesses non tenues de l’institution, qui avait proposé des remboursements mensuels de 75 millions FCFA, jugés insuffisants par Wave.

Wave a souligné, dans ses écritures citées par Libération, que la situation financière de Postefinances ne devait en aucun cas affecter les avoirs de ses usagers. L’entreprise a également dénoncé des tentatives dilatoires de la part de son débiteur, rappelant que les fonds confiés ne devaient pas subir les aléas financiers de Postefinances.

Postefinances : une institution à genoux

Ce revers judiciaire s’inscrit dans un contexte difficile pour La Poste, maison mère de Postefinances, qui peine à honorer ses engagements, y compris les salaires de ses employés. La dette envers Wave accentue la pression sur une institution déjà fragilisée par une gestion financière désastreuse.

En face, Wave affiche une posture ferme. L’entreprise insiste sur la restitution intégrale de ses fonds, assortis des intérêts et des frais liés à cette affaire, estimant que Postefinances a failli à son obligation de bonne foi.

Une décision lourde de conséquences

Alors que le tribunal a fixé la saisie à 1,803 milliard FCFA, la poursuite des actions judiciaires pourrait aggraver la situation de Postefinances. Wave, soutenue par la solidité de ses arguments, demeure inflexible, tandis que l’avenir de Postefinances semble de plus en plus incertain.

Pour les usagers de cette institution, ce conflit pose une question cruciale : leurs avoirs sont-ils réellement en sécurité ? Si Libération évoque les conséquences financières pour La Poste, cette affaire pourrait également éroder la confiance des clients et investisseurs dans le système postal sénégalais.

Le tribunal rendra prochainement d’autres décisions dans cette bataille judiciaire, mais une chose est sûre : l’onde de choc de ce conflit dépasse les murs des prétoires.

(Source : Dakar Actu, 7 janvier 2025)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4401/5236 Régulation des télécoms
  • 347/5236 Télécentres/Cybercentres
  • 3627/5236 Economie numérique
  • 1931/5236 Politique nationale
  • 5236/5236 Fintech
  • 514/5236 Noms de domaine
  • 2001/5236 Produits et services
  • 1444/5236 Faits divers/Contentieux
  • 732/5236 Nouveau site web
  • 5029/5236 Infrastructures
  • 1718/5236 TIC pour l’éducation
  • 186/5236 Recherche
  • 242/5236 Projet
  • 3234/5236 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1755/5236 Sonatel/Orange
  • 1720/5236 Licences de télécommunications
  • 276/5236 Sudatel/Expresso
  • 1191/5236 Régulation des médias
  • 1308/5236 Applications
  • 1182/5236 Mouvements sociaux
  • 1556/5236 Données personnelles
  • 131/5236 Big Data/Données ouvertes
  • 596/5236 Mouvement consumériste
  • 361/5236 Médias
  • 652/5236 Appels internationaux entrants
  • 1856/5236 Formation
  • 94/5236 Logiciel libre
  • 2065/5236 Politiques africaines
  • 1175/5236 Fiscalité
  • 166/5236 Art et culture
  • 582/5236 Genre
  • 1663/5236 Point de vue
  • 994/5236 Commerce électronique
  • 1459/5236 Manifestation
  • 345/5236 Presse en ligne
  • 126/5236 Piratage
  • 204/5236 Téléservices
  • 888/5236 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5236 Environnement/Santé
  • 357/5236 Législation/Réglementation
  • 338/5236 Gouvernance
  • 1828/5236 Portrait/Entretien
  • 144/5236 Radio
  • 814/5236 TIC pour la santé
  • 335/5236 Propriété intellectuelle
  • 58/5236 Langues/Localisation
  • 1087/5236 Médias/Réseaux sociaux
  • 1949/5236 Téléphonie
  • 191/5236 Désengagement de l’Etat
  • 1005/5236 Internet
  • 114/5236 Collectivités locales
  • 395/5236 Dédouanement électronique
  • 1174/5236 Usages et comportements
  • 1025/5236 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/5236 Audiovisuel
  • 3610/5236 Transformation digitale
  • 386/5236 Affaire Global Voice
  • 154/5236 Géomatique/Géolocalisation
  • 310/5236 Service universel
  • 661/5236 Sentel/Tigo
  • 174/5236 Vie politique
  • 1508/5236 Distinction/Nomination
  • 34/5236 Handicapés
  • 690/5236 Enseignement à distance
  • 673/5236 Contenus numériques
  • 586/5236 Gestion de l’ARTP
  • 178/5236 Radios communautaires
  • 1735/5236 Qualité de service
  • 426/5236 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5236 SMSI
  • 458/5236 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2732/5236 Innovation/Entreprenariat
  • 1323/5236 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5236 Internet des objets
  • 170/5236 Free Sénégal
  • 667/5236 Intelligence artificielle
  • 195/5236 Editorial
  • 22/5236 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous