OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Septembre > Politiques internationales des TIC : L’Afrique veut peser dans les (…)

Politiques internationales des TIC : L’Afrique veut peser dans les négociations mondiales

mercredi 22 septembre 2004

Politique nationale

Comment améliorer la qualité de la participation de l’Afrique aux réunions internationales sur les technologies de l’information. C’est le but d’un atelier de deux jours ouvert à Mbodiène.

MBODIENE - « Louder Voices », des voix plus fortes, plus audibles, ainsi s’intitule l’étude qui a servi de base à l’atelier sur les politiques internationales des TIC, organisé à Mbodiène, à une centaine de kilomètres de Dakar sous l’égide de l’IPAO (Institut Panos Afrique de l’Ouest), en collaboration avec plusieurs institutions.

Ouvert par M. Mamadou Diop Decroix, ministre de l’Information, de l’Intégration économique africaine et de la Promotion des Technologies de l’Information et de la Communication, l’atelier a pour but d’examiner comment améliorer la qualité de la participation de l’Afrique aux réunions internationales sur les Nouvelles Technologies et comment renforcer la capacité des délégations à peser dans les négociations chargées de définir les politiques internationales des Nouvelles Technologies.

Pour le ministre Mamadou Diop Decroix : « l’Afrique, qui a déjà loupé les deux grandes révolutions que sont la révolution agricole et celle industrielle (...), ne saurait se payer le luxe de louper la nouvelle révolution informationnelle en œuvre sous nos yeux ».

M. Mamadou Diop Decroix a salué la « pertinence » de l’atelier - même si, dans les débats, il a eu à émettre quelques réserves sur les conclusions du rapport de l’étude présentée (voir interview) - et a affirmé beaucoup en attendre « pour nous aider à mieux ajuster notre tir, à remporter la victoire dans les négociations toujours en cours ».

Complexité des processus de définition

C’est l’un des auteurs du rapport « Louder Voices », M. David Souter, qui a présenté à la cinquantaine de participants provenant d’une quinzaine de pays africains les conclusions de l’étude qui a été réalisée. Elle met notamment en exergue la complexité actuelle des processus de définition des politiques internationales au cours des rencontres mondiales. Si, avant l’avènement de l’Internet et des Nouvelles Technologies, les processus décisionnels étaient relativement simples, tel n’est plus le cas aujourd’hui ; car, selon le co-auteur du rapport : « ce ne sont plus les seuls gouvernements qui représentent les Etats » dans les réunions. Il y a maintenant toute une catégorie de nouveaux acteurs, de nouvelles institutions, à côté des instances gouvernementales et des instances onusiennes : organisations financières et commerciales (Banque Mondiale, OMC), organismes privés (ICANN, entreprises, IETF, etc.), sans compter la Société civile (ONG) et les divers experts.

Pour M. Souter, les pays en développement ont très peu de présence ou d’influence dans les nombreux fora de prise de décision qui ont été organisés au cours des dernières années. Ils n’en ont même pas du tout dans les instances où les standards techniques sont définis et décidés. Et pour cause, « les pays en développement n’ont pas de secteur de manufacture », alors même que « l’expérience de nombreux pays développés et de quelques pays en développement montre que la capacité technique et la capacité d’influer sur les politiques vont de pair ».

Avoir un impact à la base de la pyramide

Selon le co-auteur et présentateur du rapport, « la participation effective n’est pas limitée à ce qui arrive avant et pendant la réunion ». C’est pourquoi, a-t-il déclaré, il faudrait pouvoir intervenir dès le début des processus décisionnels, en fait « dès qu’il s’agit de déterminer l’ordre du jour », pour avoir un impact « à la base de la pyramide ».

L’étude indique d’ailleurs que si « les pays sous-développés sont souvent présents dans les fora internationaux des TIC, les décisions, elles, sont déterminées par ce qui est en dessous de la pyramide », c’est-à-dire la capacité de coordination, la capacité de définir des politiques, la capacité technique et l’existence de marchés nationaux, régionaux et globaux dans les TIC.

Parmi les distorsions à corriger, M. Souter a mentionné le fait que l’on n’envoie pas toujours aux négociations internationales les hommes qu’il faut : 40 % des délégués seraient des diplomates et 20 % des fonctionnaires des ministères, là où il faudrait des experts confirmés dans leurs différents domaines.

À l’issue de cette restitution, divers participants ont déploré que l’Afrique ne reste encore qu’un simple consommateur de technologies, n’ayant pas la capacité de suivre leur évolution sur le plan mondial. D’où la suggestion d’un participant « d’armer les négociateurs avec la formation et l’information », même si certains ont souligné que l’expertise locale, réelle, est souvent mal utilisée.

Quelques conseils pratiques ont été mis dans la balance, comme la nécessité d’être concentré, au cours des réunions, sur tous les aspects, d’être présent lors des pauses-café, de rester dans les salles le temps nécessaire dans la mesure où beaucoup de décisions « se prennent tard dans la nuit ». Le séminaire se termine aujourd’hui.

Alain-Just Coly
aljust@aljust.net

(Source : Le Soleil, 22 septembre 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4363/5090 Régulation des télécoms
  • 359/5090 Télécentres/Cybercentres
  • 3285/5090 Economie numérique
  • 1900/5090 Politique nationale
  • 5090/5090 Fintech
  • 529/5090 Noms de domaine
  • 1678/5090 Produits et services
  • 1541/5090 Faits divers/Contentieux
  • 749/5090 Nouveau site web
  • 4653/5090 Infrastructures
  • 1731/5090 TIC pour l’éducation
  • 229/5090 Recherche
  • 244/5090 Projet
  • 3457/5090 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1832/5090 Sonatel/Orange
  • 1595/5090 Licences de télécommunications
  • 276/5090 Sudatel/Expresso
  • 970/5090 Régulation des médias
  • 1266/5090 Applications
  • 1030/5090 Mouvements sociaux
  • 1560/5090 Données personnelles
  • 126/5090 Big Data/Données ouvertes
  • 605/5090 Mouvement consumériste
  • 363/5090 Médias
  • 651/5090 Appels internationaux entrants
  • 1575/5090 Formation
  • 90/5090 Logiciel libre
  • 1974/5090 Politiques africaines
  • 931/5090 Fiscalité
  • 170/5090 Art et culture
  • 581/5090 Genre
  • 1589/5090 Point de vue
  • 1034/5090 Commerce électronique
  • 1458/5090 Manifestation
  • 318/5090 Presse en ligne
  • 126/5090 Piratage
  • 206/5090 Téléservices
  • 924/5090 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5090 Environnement/Santé
  • 336/5090 Législation/Réglementation
  • 339/5090 Gouvernance
  • 1743/5090 Portrait/Entretien
  • 146/5090 Radio
  • 789/5090 TIC pour la santé
  • 277/5090 Propriété intellectuelle
  • 58/5090 Langues/Localisation
  • 1034/5090 Médias/Réseaux sociaux
  • 1931/5090 Téléphonie
  • 192/5090 Désengagement de l’Etat
  • 1068/5090 Internet
  • 115/5090 Collectivités locales
  • 384/5090 Dédouanement électronique
  • 1119/5090 Usages et comportements
  • 1051/5090 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/5090 Audiovisuel
  • 3090/5090 Transformation digitale
  • 387/5090 Affaire Global Voice
  • 160/5090 Géomatique/Géolocalisation
  • 321/5090 Service universel
  • 681/5090 Sentel/Tigo
  • 177/5090 Vie politique
  • 1533/5090 Distinction/Nomination
  • 37/5090 Handicapés
  • 694/5090 Enseignement à distance
  • 818/5090 Contenus numériques
  • 595/5090 Gestion de l’ARTP
  • 183/5090 Radios communautaires
  • 1709/5090 Qualité de service
  • 440/5090 Privatisation/Libéralisation
  • 133/5090 SMSI
  • 493/5090 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2772/5090 Innovation/Entreprenariat
  • 1338/5090 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5090 Internet des objets
  • 173/5090 Free Sénégal
  • 673/5090 Intelligence artificielle
  • 198/5090 Editorial
  • 26/5090 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous