OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2005 > Politique sectorielle des télécommunications : Le Sénégal fait comme tout le (…)

Politique sectorielle des télécommunications : Le Sénégal fait comme tout le monde

lundi 31 janvier 2005

Depuis que la fin du monopole avait été signifiée à la Sonatel en décembre 2003, tout le monde la réclamait à cor et à cris. Et bien c’est fait, elle est arrivée ! La lettre de politique sectorielle du secteur des télécommunications vient enfin d’être rendue publique par le Gouvernement, après une première annonce qui s’était révélée être une fausse alerte. Le document en question, après avoir tiré à grands traits le bilan de l’existant, donne des indications intéressantes sur la voie que comptent suivre les autorités pour donner corps à la libéralisation du secteur des télécommunications pour la période 2004-2008. Augmentation du parc de lignes téléphoniques, développement de la téléphonie rurale, amélioration de la qualité de service, promotion des TIC comme secteur économique et comme levier de développement, désengagement de l’Etat de la Sonatel, renforcement des capacités de l’ART, développement du service universel figurent ainsi parmi les principaux objectifs stratégiques qui sont déclinés. Cependant, une lecture attentive de ce document donne à croire que l’Etat prépare d’autres réponses aux interrogations des acteurs du secteur qui attendaient plus de précisions quant à la configuration de ce que devrait être l’environnement de la concurrence dans le secteur des télécom pour les prochaines années. En effet, quid des attentes en matière d’exploitation des immenses possibilités technologiques actuellement disponibles pour réduire très sensiblement la fracture numérique qui dans les pays en développement menace de marginalisation des millions d’hommes et de femmes, pour qui l’information et la communication se réduisent à de simples marchandises à vendre et à acheter sur la place et dans l’espace d’un marché dont elles sont exclues ? Les journées de concertation sur la libéralisation du secteur des télécommunications qui se sont déroulées les 2 et 3 juillet 2004 avaient donné l’occasion à un grand nombre d’acteurs (fournisseurs de services Internet, intégrateurs, producteurs de services à valeur ajoutée et usagers) de se prononcer clairement sur une vision prenant en charge cette problèmatique. Au final, on n’a point le sentiment que la stratégie définie par le gouvernement est en phase avec ces préoccupations. Ainsi, les principaux soucis que constituaient l’abaissement du coût des communications et de l’accès Internet ou encore l’ouverture du marché aux sénégalais porteurs de solutions technologiques alternatives ont cédé le pas à la vente d’une troisième licence pour un opérateur global dont les modalités sont encore à définir. L’appel à une rupture avec ce qui se fait dans le secteur des télécommunications, dominé par des multinationales uniquement guidées par le profit, n’a donc pas été entendu. De ce fait, le Sénégal, dont beaucoup d’observateurs s’attendaient à ce qu’il donna l’exemple d’un pays du Tiers monde décidé à résoudre la question de la fracture numérique en prenant des décisions hardies et novatrices, s’aligne et fait finalement « comme tout le monde ». La question que l’on doit désormais se poser est de savoir comment pourra-t-on réussir à réduire significativement la fracture numérique en mettant en œuvre un modèle qui a peu convaincu partout où il a été mis en œuvre dans un pays en développement ? L’avenir, au-delà des débats d’écoles, nous dira combien d’années auront été perdues avant de reconnaître que d’autres choix plus judicieux auraient pu être faits, s’agissant de ce secteur stratégique des télécommunications, dont le rôle structurant est au cœur du développement économique et social dans tous les pays.

Amadou Top
Président d’OSIRIS

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 5402/6671 Régulation des télécoms
  • 476/6671 Télécentres/Cybercentres
  • 4278/6671 Economie numérique
  • 2310/6671 Politique nationale
  • 6221/6671 Fintech
  • 711/6671 Noms de domaine
  • 2257/6671 Produits et services
  • 1894/6671 Faits divers/Contentieux
  • 996/6671 Nouveau site web
  • 6671/6671 Infrastructures
  • 2246/6671 TIC pour l’éducation
  • 253/6671 Recherche
  • 336/6671 Projet
  • 3916/6671 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2503/6671 Sonatel/Orange
  • 2086/6671 Licences de télécommunications
  • 430/6671 Sudatel/Expresso
  • 1380/6671 Régulation des médias
  • 1579/6671 Applications
  • 1359/6671 Mouvements sociaux
  • 2004/6671 Données personnelles
  • 182/6671 Big Data/Données ouvertes
  • 778/6671 Mouvement consumériste
  • 464/6671 Médias
  • 887/6671 Appels internationaux entrants
  • 2142/6671 Formation
  • 122/6671 Logiciel libre
  • 2576/6671 Politiques africaines
  • 1317/6671 Fiscalité
  • 221/6671 Art et culture
  • 778/6671 Genre
  • 2088/6671 Point de vue
  • 1368/6671 Commerce électronique
  • 2070/6671 Manifestation
  • 453/6671 Presse en ligne
  • 172/6671 Piratage
  • 273/6671 Téléservices
  • 1264/6671 Biométrie/Identité numérique
  • 404/6671 Environnement/Santé
  • 507/6671 Législation/Réglementation
  • 467/6671 Gouvernance
  • 2314/6671 Portrait/Entretien
  • 184/6671 Radio
  • 1041/6671 TIC pour la santé
  • 355/6671 Propriété intellectuelle
  • 85/6671 Langues/Localisation
  • 1478/6671 Médias/Réseaux sociaux
  • 2455/6671 Téléphonie
  • 248/6671 Désengagement de l’Etat
  • 1309/6671 Internet
  • 150/6671 Collectivités locales
  • 525/6671 Dédouanement électronique
  • 1471/6671 Usages et comportements
  • 1377/6671 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 751/6671 Audiovisuel
  • 3972/6671 Transformation digitale
  • 505/6671 Affaire Global Voice
  • 208/6671 Géomatique/Géolocalisation
  • 410/6671 Service universel
  • 856/6671 Sentel/Tigo
  • 241/6671 Vie politique
  • 2079/6671 Distinction/Nomination
  • 68/6671 Handicapés
  • 887/6671 Enseignement à distance
  • 919/6671 Contenus numériques
  • 832/6671 Gestion de l’ARTP
  • 231/6671 Radios communautaires
  • 2311/6671 Qualité de service
  • 571/6671 Privatisation/Libéralisation
  • 187/6671 SMSI
  • 647/6671 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3477/6671 Innovation/Entreprenariat
  • 1773/6671 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 59/6671 Internet des objets
  • 220/6671 Free Sénégal
  • 1032/6671 Intelligence artificielle
  • 244/6671 Editorial
  • 24/6671 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous