OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Janvier 2016 > Polémique sur l’attribution de la licence 4e génération : Orange, Tigo et (…)

Polémique sur l’attribution de la licence 4e génération : Orange, Tigo et Expresso mettent le téléphone du Dg de l’Artp en mode silence

jeudi 21 janvier 2016

Licences de télécommunications

Les réactions des opérateurs de téléphonie mobile n’ont pas tardé, après la sortie du Directeur général de l’Artp, Abdou Karim Sall. Si Orange a sorti un communiqué pour donner les raisons de son boycott, d’autres acteurs sont entrés dans la danse pour dénoncer les manœuvres cavalières du Dg de l’Artp par rapport à l’exploitation de la licence 4G.

La 4G divise déjà opérateurs de téléphonie mobile et le Directeur général de l’Artp. Et le flou persiste toujours sur le réseau. Puisqu’après la sortie de Abdou Karim Sall, Dg de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications, accusant Tigo, Orange et Expresso d’entente illicite et de violation du Code des marchés publics, la Sonatel n’a pas tardé à répliquer vigoureusement. Et c’est Abdou Karim Mbengue, Directeur de la communication et des relations extérieures, qui ne met pas de gants pour étouffer dans l’œuf les accusations du Dg de l’Artp. A Orange, l’on n’y va pas avec le dos de la cuillère. « Sonatel a décidé de ne pas déposer d’offres, compte tenu des conditions qui ne permettent pas de créer de la valeur pour l’entreprise et l’ensemble des parties prenantes, au vu du benchmark effectué », lit-on dans le premier paragraphe du communiqué envoyé à L’Obs.

Parmi ces conditions non remplies évoquées par la Sonatel, le prix de vente de la licence 4G pointe en première ligne. Et la justification du refus de la Sonatel s’y accorde. Jugeant la somme demandée faramineuse, la Société sénégalaise, filiale de France Télécom, convoque l’exemple du Maroc ou même de la Guinée-Bissau, pour expliquer ce qui, selon les cadres de la Sonatel, est une « nébuleuse ». Toutes choses qui font dire à Abdou Karim Mbengue : « A titre d’exemple, au Maroc, 2 des 3 opérateurs ont payé l’équivalent de 30 milliards de FCfa, alors que ce pays est 2,5 fois plus peuplé que le Sénégal et 3,5 fois plus riche. Sous ce rapport, le prix total des licences 4G au Sénégal serait évalué autour de 14,5 milliards de FCfa. De même, en Guinée-Bissau, le groupe Sonatel, par le biais de sa filiale Orange Bissau, a pu acquérir les licences 3G et 4G pour un montant de 2 milliards de FCfa, au mois de décembre dernier. »

Seulement, la polémique qui enfle sur la licence 4G ne laisse pas de marbre les organisateurs de consommateurs. Momar Ndao, président de l’Association des consommateurs sénégalais (Ascosen), rue dans les brancards contre l’attitude des opérateurs de téléphonie mobile. Joint au téléphone, il ne se fait pas de sang d’encre pour marteler son choix. « C’est regrettable. Je pense que le développement de la technologie 4G par le Sénégal est en train d’être retardé par les agissements des opérateurs nationaux », déplore-t-il. Par ailleurs, il condamne l’attitude des opérateurs de téléphonie mobile de n’avoir pas déposé, même s’ils ne sont pas d’accord avec le montant. Une attitude que le président de l’Ascosen considère comme un frein à la technologie et occasionnant ainsi, une grosse perte pour le consommateur sénégalais qui devait pouvoir compenser le retard de notre pays, grâce aux Techniques de l’information et de la communication (Tics). En outre, Momar Ndao exhorte l’Artp et l’Etat à « sévir et à prendre leurs responsabilités et les dispositions requises pour régler cette situation et ainsi défendre les intérêts supérieurs du Sénégal et des consommateurs ». Le président de l’Ascosen ne manque pas non plus de jeter une grosse pierre dans le jardin des opérateurs de téléphonie mobile. « Ils doivent avoir plus de respect et de considération envers les consommateurs, sinon ils risquent de perdre leur clientèle en faveur des internationaux », précise-t-il. Déjà, des informations annonçant l’intérêt d’opérateurs suisses pour l’exploitation de la licence 4G commencent à inonder le paysage médiatique sénégalais. Une information accueillie comme une aubaine par Momar Ndao. « La présence des Suisses sera à l’avantage du peuple sénégalais et ne causera point de dysfonctionnement des réseaux des autres opérateurs déjà sur place. » Lui vote déjà pour un opérateur étranger… Les opérateurs locaux de téléphonie apprécieront.

Pour rappel, le directeur de l’Artp avait déclaré lundi que « le prix de 30 milliards de FCfa tient compte de la qualité et de la quantité des bandes de fréquences proposées ». Mis sur le banc des accusés, les autres opérateurs de téléphonie mobile nationaux, en l’occurrence Tigo, Expresso et Sonatel n’entendent point céder à la tentation de « manquer de respect aux valeurs d’éthique et de transparence ». Même du lot des exclus du prochain appel, à la suite de leur refus de déposer leur dossier de candidature pour disposer de la 4G, la Sonatel réaffirme, dans le communiqué rendu public, « son fort intérêt pour la technologie 4G et sa volonté de la développer au plus vite au Sénégal », si bien sûr, le Dg de l’Artp veut l’accepter…

A Tigo et Expresso, personne n’a accepté de s’avancer sur le sujet qui tient en haleine l’opinion. L’on a tenté de joindre des responsables de ces deux opérateurs de téléphonie, mais en vain. Toutes nos tentatives se sont heurtées à un mur de silence…dommage.

Ces attributs qui font le charme de la 4G

La 4G est une technologie révolutionnaire en matière de réseaux mobiles. Elle ouvre le très haut débit à l’échange de données sur Smartphone et sur tablette. Là où la 3G offre des vitesses de connexion maximum de 14 méga bits par seconde (Mbit/s), le débit proposé par la 4G peut aller jusqu’à 100 mégabits/seconde, soit un débit cinq fois supérieur à celui de la norme 3G+. Ces débits vont ouvrir l’ère au très haut débit mobile. L’intérêt de la 4G offre comme avantage un très haut débit mobile, essentiel dans l’utilisation optimale de services (navigation fluide, téléchargement rapide…). Par exemple, l’on peut facilement y télécharger et visionner un film de Morgan Freeman en un temps très court, ou y regarder un match complet de football entre le Real et le Barça en streaming. Et elle va également engendrer l’arrivée de nouveaux usages (visiophonie, cloud…). La 4G sera également source de plus de confort, en accélérant notablement les mises à jour des systèmes d’exploitation et des applications. Pour en profiter, il faut être équipé d’un appareil mobile compatible et avoir souscrit un forfait adapté. Ainsi, on pourra, depuis son téléphone, sa tablette ou son PC portable, se connecter sur Internet, avec la même capacité de réception et de transmission que sur un réseau ADSL ou Wifi. Voilà qui donne envie de changer de téléphone ou d’utiliser son PC partout….

A.Diouf

(Source : L’Observateur, 20 janvier 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2216 Régulation des télécoms
  • 173/2216 Télécentres/Cybercentres
  • 1538/2216 Economie numérique
  • 791/2216 Politique nationale
  • 2216/2216 Fintech
  • 252/2216 Noms de domaine
  • 813/2216 Produits et services
  • 692/2216 Faits divers/Contentieux
  • 359/2216 Nouveau site web
  • 2161/2216 Infrastructures
  • 798/2216 TIC pour l’éducation
  • 90/2216 Recherche
  • 121/2216 Projet
  • 1366/2216 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 858/2216 Sonatel/Orange
  • 773/2216 Licences de télécommunications
  • 132/2216 Sudatel/Expresso
  • 464/2216 Régulation des médias
  • 599/2216 Applications
  • 494/2216 Mouvements sociaux
  • 773/2216 Données personnelles
  • 61/2216 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2216 Mouvement consumériste
  • 179/2216 Médias
  • 321/2216 Appels internationaux entrants
  • 694/2216 Formation
  • 48/2216 Logiciel libre
  • 837/2216 Politiques africaines
  • 406/2216 Fiscalité
  • 84/2216 Art et culture
  • 284/2216 Genre
  • 778/2216 Point de vue
  • 479/2216 Commerce électronique
  • 696/2216 Manifestation
  • 156/2216 Presse en ligne
  • 62/2216 Piratage
  • 102/2216 Téléservices
  • 415/2216 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2216 Environnement/Santé
  • 156/2216 Législation/Réglementation
  • 167/2216 Gouvernance
  • 833/2216 Portrait/Entretien
  • 72/2216 Radio
  • 337/2216 TIC pour la santé
  • 138/2216 Propriété intellectuelle
  • 29/2216 Langues/Localisation
  • 510/2216 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2216 Téléphonie
  • 95/2216 Désengagement de l’Etat
  • 485/2216 Internet
  • 57/2216 Collectivités locales
  • 189/2216 Dédouanement électronique
  • 496/2216 Usages et comportements
  • 514/2216 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2216 Audiovisuel
  • 1347/2216 Transformation digitale
  • 191/2216 Affaire Global Voice
  • 76/2216 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2216 Service universel
  • 331/2216 Sentel/Tigo
  • 88/2216 Vie politique
  • 726/2216 Distinction/Nomination
  • 17/2216 Handicapés
  • 336/2216 Enseignement à distance
  • 318/2216 Contenus numériques
  • 292/2216 Gestion de l’ARTP
  • 89/2216 Radios communautaires
  • 798/2216 Qualité de service
  • 212/2216 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2216 SMSI
  • 223/2216 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1271/2216 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2216 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2216 Internet des objets
  • 85/2216 Free Sénégal
  • 176/2216 Intelligence artificielle
  • 97/2216 Editorial
  • 8/2216 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous