Plaidoyer pour un meilleur accès des populations africaines aux services financiers
vendredi 12 décembre 2014
Le directeur général de Mastercard Africa, Faissal Khdiri, a plaidé, vendredi à Dakar, pour un meilleur accès des populations africaines aux institutions bancaires en Afrique, soulignant qu’il s’agit de leur ’’redonner de la dignité’’.
« Développons ensemble une société africaine beaucoup plus inclusive, une société africaine où tout le monde a accès à ces services financiers, et ensemble, on peut réussir », a-t-il dit au cours du 3ème Forum monétique interbancaire régional, sponsorisé par sa structure.
Selon lui, « la technologie maintenant peut permettre de les inclure dans les sociétés financièrement et permettre d’une certaine manière de leur redonner de la dignité ».
Il a défendu la vision d’’’une Afrique débout, une Afrique qui n’est pas assistée’’. ’’Si le monde entier croit en l’Afrique, alors nous on devrait y croire encore plus en cette Afrique-là« , a souligné M. Khdiri, affichant tout son afro-optimisme. »Si toutes ces multinationales dans tous les continents investissent en Afrique et veulent récupérer les fruits de ces revenus, travaillons nous-mêmes ensemble, notamment dans le secteur bancaire, le secteur du système financier et de la monétique", a-t-il exhorté.
Il a prôné "une société qui inclut le citoyen africain au développement économique de son pays ou de sa région mais également qui participe au développement économique global.
’’Si on regarde à l’échelle internationale, à l’échelle mondiale c’est 2,5 milliards de personnes qui n’ont pas accès au service financier de base, parce qu’ils sont dit +péjorativement+ modestes ou pauvres", a-t-il fait observer.
Le directeur général du GIM-UEMOA (groupement interbancaire monétique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine), Blaise Ahouantchede, a pour sa part assuré que « le GIM détient une plateforme solide, sécurisée, intégrée, ouverte’’. ’’[...] à partir de maintenant, vous pouvez imaginer l’ensemble des projets et programmes », a-t-il lancé.
« Le chantier que nous sommes en train de mener au niveau de la zone est un chantier important pour l’inclusion financière et la bancarisation », a-t-il ajouté.
Il a souligné que le forum a ’’enregistré 200 participants’’ et ’’permis de partager les innovations avec les administrations publiques, privées, les banques, les écoles, les universités pour que nous puissions relever le défi de l’inclusion financière de la bancarisation".
(Source : APS, 12 décembre 2014)