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Piratage des données de l’ARTP : Un ingénieur informatique alerte sur les « graves conséquences que cela peut engendrer pour l’État »

mercredi 19 octobre 2022

Cybersécurité/Cybercriminalité

Un phénomène qui prend de l’ampleur au fil des années, le piratage des données personnelles est aujourd’hui devenu une activité très lucrative qui a fini par survoler le business de la drogue, du pétrole entre autres et auquel beaucoup s’adonnent à la quête de profit, à tout prix. Au Sénégal cette activité a semé la psychose dans la société, les hackers menacent et s’attaquent le plus souvent à des institutions, des banques ou encore des personnalités publiques. La plus récente victime se révèle être l’autorité de régulation des télécommunications et des postes, à qui un groupe des hackers dénommé « karakurt » a piraté ses données à hauteur de 149 G.O.

C’est à la suite de menaces qu’ils ont commencé à exécuter depuis le lundi 17 octobre, alors que l’ARTP refuse de verser la rançon qui avait été demandée.C’est de probables données sensibles telles que des échanges avec des ministères, des conversations personnelles, des données sur des projets confidentiels, des documents etc… . Un fait qui risque de leur coûter cher tel que l’a signifié Abdoulaye Ly alias (le berger du tech), un spécialiste en technologie et informatique.

« Cela peut servir aux opposants politiques pour détruire l’État … »

Est-ce parce que le Sénégal ignore le pouvoir des données ? Ou encore serait-il en train de douter de l’immoralité de ces hackers ? Des interrogations qui méritent qu’on y cogite pour trouver une explication valable suite à cette négligence de l’ARTP qui risque de s’amplifier ces jours à venir. À travers une exfiltration de données, ces hackers détiennent à présent des informations qui pourraient bien nuire à l’État. C’est du moins ce que traduisent les propos de l’expert en la matière, en l’occurrence, Abdoulaye Ly.

« Le Sénégal n’a pas encore compris l’ampleur de cette affaire. Dans ces données volées à l’ARTP. Cela peut être des contrats louches, des scandales, des ingérences du DG, des informations bancaires etc… il peut y avoir n’importe quelle information. Et ces données peuvent servir à des opposants politiques pour détruire complètement l’État du Sénégal », a-t-il expliqué.

Dans ce monde, on dit que les données sont comparées à l’Or 2.0v . À un moment donné on parlera de guerre des données. C’est d’ailleurs ce qui explique le fait que certains businessmen dépensent parfois des milliards de dollars pour acheter ces données. Prenant l’exemple des réseaux sociaux, il est vrai que META (ex facebook) et WHATSAPP sont gratuits et que leur propriétaires n’y gagnent pas de fortune. Avec ces plateformes ils gagnent en retour des informations sur les abonnés qu’ils vont en retour utiliser à leur guise. C’est ce qui s’est passé avec Twitter qui a été vendu à 43 milliards de Dollars. Et même si en Afrique l’enjeu est moindre, en Amérique cela peut servir d’astuce commerciale pour les grandes marques et même à un niveau plus élevé ; cela avait d’une manière servi à l’élection de Donald Trump à la présidence des USA.

De plus, sur le chemin de l’émergence que le pays a emprunté, avec la découverte du pétrole, du gaz et d’autres ressources qui se sont signalées au Sénégal, cela pourrait bien commencer à attirer ces hackers mal intentionnés. Compte tenu de tous ces faits, Abdoulaye Ly invite l’État à prendre les devants en formant les jeunes sur les métiers de l’informatique et les nouvelles technologies.

(Source : Dakar Actu, 19 octobre 2022)

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