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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Septembre 2017 > Passation de service au département de la culture et de la communication : (…)

Passation de service au département de la culture et de la communication : Efforts accomplis et chantiers à poursuivre

vendredi 22 septembre 2017

Distinction/Nomination

Le désormais ex ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, a passé hier, jeudi 21 septembre, le flambeau au tout nouveau ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly et au ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, Abdoulaye Bibi Baldé.

Parmi les chantiers à poursuivre, Mbagnick Ndiaye, nommé ministre de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Francophonie lors du dernier remaniement ministériel, cite l’organisation du Festival national des arts et de la culture (FESNAC), le dossier du patrimoine matériel et immatériel et l’érection d’un mémorial le Joola.

En ce qui concerne la Communication, Mbagnick Ndiaye, qui a fait savoir que son magistère a vu le vote du code de la presse, a invité Abdoulaye Bibi Baldé à faire élaborer les textes pour l’application de la loi, les efforts faits dans la Société de la gestion numérique.

L’ancien ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, nommé ministre de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Francophonie au dernier remaniement ministériel, a passé le témoin à ses collègues Abdou Latif Coulibaly et Abdoulaye Bibi Baldé, respectivement ministre de la Culture, et ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique.

C’était hier, jeudi 21 septembre. Lors de cette passation de service qui a eu lieu dans la salle de conférence du ministère de la Culture qui a été très étroite pour contenir tout le monde, Mbagnick Ndiaye a fait le bilan de son magistère à la tête du département de la Culture et de la Communication, avant d’inviter ses successeurs à poursuivre ses chantiers.

Ces chantiers qui attendent Abdou Latif Coulibaly

Le tout nouveau ministre de la Culture a du pain sur la planche à cause de certains « dossiers volumineux ». Parmi ces dossiers les « plus urgents à suivre », il y a l’organisation du Festival national des arts et de la culture (Fesnac) dont la troisième édition est prévue dans quelques mois à Louga. Selon Mbagnick Ndiaye, ce « festival était en léthargie pendant des années et nous avons essayé de le remettre au goût du jour pour permettre à tous les acteurs culturels de pouvoir s’exprimer dans la diversité culturelle ». Autre grand chantier d’Abdou Latif Coulibaly, c’est le dossier du patrimoine matériel et immatériel. Sur ce, Mbagnick Ndiaye a fait part de certaines de ses réalisations dans ce domaine. « Nous avons rénové les mosquées, par exemple celle de Halwar, de Kobilo, des églises, la réhabilitation de certains lieux de culte », dit-il. Et de poursuivre : « Nous avons essayé de restaurer les mausolées de nos aïeuls ».

Par là, il invite donc son remplaçant à poursuivre les travaux entamés. Toutefois, a fait remarquer l’ancien ministre de la Culture, le dossier le « plus sensible » reste le mémorial le Joola. « Depuis le naufrage du Joola, les populations sénégalaises réclament l’érection d’un mémorial à la mémoire des disparus. C’est un vieux dossier que nous avons sorti des tiroirs et qui est en phase finale », a indiqué Mbagnick Ndiaye. « Votre mission sera de faire en sorte que d’ici 2019, Macky Sall puisse inaugurer ce mémorial car l’accompagnement est là, les études d’architecture sont terminées, un concours d’architecture a été fait, une inscription budgétaire a été faite, un appel d’offres a été fait, un entrepreneur a été choisi en l’occurrence Eiffage et donc il ne reste simplement qu’une lettre d’existence de crédit et une date pour la pose de la première pierre ».

Le bilan de Mbagnick dans le secteur de la Communication

L’ancien ministre de la Culture et de la Communication est satisfait de ses réalisations dans le secteur de la communication. Passant le flambeau au ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, Abdoulaye Bibi Baldé, Mbagnick Ndiaye a fait savoir que son magistère a vu le vote du code de la presse qui, selon lui, est un « document qui, pendant huit ans était dans les tiroirs ». « Pendant deux voire trois ans, nous avons essayé de remettre au goût du jour ce fameux document qu’est le code de la presse et ensemble d’une manière inclusive, nous avons réussi à faire en sorte qu’il soit voté lors de la dernière législature, ce qui n’était pas facile ». Et donc, ce qui reste à faire, c’est son application. En ce sens, Abdoulaye Bibi Baldé a pour chantier d’exécuter la suite, selon Mbagnick Ndiaye. « Il y a un grand chantier sur ce dossier : tous les textes doivent être élaborés, votés très rapidement parce que sans les textes d’application, la loi ne pourra pas être une loi opérationnelle », a-t-il souligné. Faisant toujours le bilan de ses réalisations dans le secteur de la Communication, Mbagnick Ndiaye a également cité le dossier de la Société de télédiffusion numérique du Sénégal (le projet de loi a été adopté le 20 juin dernier par l’Assemblée nationale), un « dossier important qui aura trait à la Télévision numérique terrestres (Tnt) ».

Enfin, le désormais ministre de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Francophonie a remercié les institutions sous tutelle (la Rts, Aps, le Soleil) avant de souligner « qu’il faudrait poursuivre le travail qui a été entamé pour que le financement des médias d’Etat puisse connaitre des jours plus radieux que ce qu’ils vivent actuellement ».

Abdou Latif Coulibaly, Nouveau ministre de la culture : « Je ne suis pas un expert de la culture mais... »

Selon le tout nouveau ministre de la Culture, « porter le sacerdoce d’un ministère est une grande responsabilité ». Abdou Latif Coulibaly n’a pas manqué de saluer les réalisations de Mbagnick Ndiaye à la tête du département de la Culture. « Beaucoup de réalisations du point de vue de la protection du patrimoine, de la réhabilitation du patrimoine religieux qui est une composante essentielle de la culture ont été faites », a-t-il dit.

Allant plus loin, il dira : « Je suis fier de prendre le flambeau parce que vous avez préparé un terrain favorable pour que je puisse développer ma mission avec beaucoup de bonheur. Vous avez recomposé une vision globale de la culture ».

Cependant, Abdou Latif Coulibaly a tenu à préciser qu’il est « étranger » à ce ministère de la Culture au point de vue institutionnel. « Je suis arrivé dans un ministère qui m’est totalement étranger du point de vue institutionnel. Je suis un nouveau mais je ne suis pas dépaysé, je retrouve des figures que je connais très bien qui me rassurent.

Je ne suis pas un expert de la culture encore moins un professionnel de celle-ci mais j’ai ma passion », a indiqué le nouveau ministre de la Culture. Avant de prendre comme engagement de participer à bâtir l’identité déjà construite autour de notre cinéma, de nos productions artistiques, littéraires, de notre musée.

Abdoulaye BibiI Baldé, Ministre de la communication, des télécommunications, des postes et de l’économie numérique : « Je salue cette lumineuse idée de Macky Sall... »

« C’est un honneur de conduire ce poste, une responsabilité majeure que j’accepte avec humilité et détermination. Si je dois dire ce qui m’anime et l’état d’esprit qui est le mien, c’est d’abord la reconnaissance à l’endroit du président de la République, Macky Sall et de son Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, mais aussi la confiance aux acteurs et aux potentialités de ce secteur de la Communication, des Télécommunications, des Postes et l’Economie numérique. Je salue cette lumineuse idée de Macky Sall d’associer Communication, Télécommunication mais surtout l’Economie numérique qui a tout son sens dans le cadre du Plan Sénégal émergent (Pse), qui va nous permettre d’allier la vision et la modernité. Modernité parce qu’on va parler de nouvelles technologies, ce qui veut dire que c’est de nouvelles sources de croissance, une nouvelle économie pour avoir des gains de productivité dans tous les secteurs retenus par le Pse ».

Mariame Djigo

(Source : Sud Quotidien, 22 septembre 2017)

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