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Passage de l’analogie au numérique : Le financement, l’une des principales contraintes

mardi 6 novembre 2012

Télévision/Radio numérique terrestre

Les participants au séminaire du Réseau francophone des régulateurs des médias (Réfram) redoutent que des opérateurs ou des investisseurs profitent de la télévision numérique pour prendre pied en Afrique, au regard de la lancinante question du financement.

Le numérique offre une meilleure qualité d’images. Mais son acquisition nécessite plus de moyens. Au niveau des pays africains, ceci constitue la principale difficulté des chaînes de télévisions. Cette question a été au cœur de la première journée du séminaire des présidents du Réseau francophone des régulateurs de média (Réfram) ouverte, hier à Dakar. Michel Boyon, secrétaire permanent du Réfram, redoute que des opérateurs ou des investisseurs mettent leur argent dans le secteur de la télévision numérique pour prendre pied en Afrique afin de réaliser d’autres opérations commerciales ou infrastructures. Pour lui, si ces investisseurs, dont la majorité n’est pas de l’Afrique, se saisissent du passage au numérique de la télévision pour prendre pied dans tel ou tel pays africain, sans nul doute, ils exigeront des contreparties. Le secrétaire du Réfram invite donc à la mobilisation des autorités publiques pour que chaque pays d’Afrique finance lui-même son passage au numérique, dans le respect de l’identité des pays africains. « Il faut que ce soit l’Afrique, elle-même qui gère et organise sa façon de passage au numérique », affirme Michel Boyon, également président du Conseil supérieur de l’audiovisuel français (Csa).

Il explique l’importance de diffuser en numérique : « cela permet d’éviter tous les faux tirets que l’on a parfois à l’écran. C’est plus de chaînes de télévisions, cela veut dire plus de liberté de choix pour le téléspectateur, qui est fondamental dans un pays démocratique ». Selon lui, le passage au numérique permettra de donner un nouvel élan à la production audiovisuelle dans chaque pays. Au Tchad, par exemple, le processus de passage au numérique n’est qu’à son état embryonnaire. Moustapha Ali Alifeï, président du Haut conseil de la communication tchadien, indique que l’Etat a prévu de mettre en place un budget pour conduire cette opération. Mais, il se trouve que les opérateurs économiques n’ont pas les moyens de pouvoir s’occuper surtout des infrastructures de diffusion. Pour la production, dit-il, l’Etat et les opérateurs économiques peuvent se mettre ensemble pour créer une structure. Mais, poursuit-il, ils n’ont pas les moyens de couvrir un territoire d’une superficie d’un million 284 mille kilomètres carrés par des équipements permettant la diffusion numérique. Il redoute ainsi le fait que l’Etat se substitue au privé afin qu’il reprenne ce qu’il a donné comme contribution. Ceci, dit-il, en raison du deadline fixé pour le passage au numérique en juin 2015.

TRANSITION VERS LE NUMERIQUE : L’Afrique francophone à la traîne

Si certains pays comme l’île Maurice ou le Rwanda sont classés parmi les pays les plus avancés dans le processus de transition vers le numérique, d’autres Etats de l’Afrique francophone sont encore à la traîne. Expert en droit des télécommunications électroniques, Justin Aimé Tsanga Eboé signifie que le Burundi, la Centrafrique, les Comores, Djibouti, la République démocratique du Congo, Madagascar, la Mauritanie n’ont pas véritablement commencé à poser des actes concrets de préparation de la transition vers le numérique. « Ils sont en retard », lance-t-il en faisant l’état des lieux du passage de la diffusion analogique à celle numérique dans l’espace francophone lors du séminaire du Réfram. A ces pays, s’ajoutent la Guinée-Bissau, la Guinée Equatoriale, Sao-Tomé et Principe et le Cap-Vert. Réagissant au classement des pays n’ayant pas posé des actes concrets de préparation de la transition vers le numérique, le président du Conseil national de la communication du Burundi, Bambas Pierre indique qu’« en septembre dernier, une équipe de pilotage, présidée par notre Premier ministre a été mise en place, elle s’occupe de la transition numérique. Une équipe technique existe aussi ». Il souligne que les résultats d’une étude de faisabilité, qui doit révéler le montant de l’opération et les normes à suivre, sont attendus en décembre prochain.

A deux ans et demi du 17 juin 2015, date à laquelle est fixé l’achèvement de la diffusion analogique, Justin Aimé Tsanga Eboé fait savoir que le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal et le Mali sont déjà dotés d’un comité national de transition vers le numérique. L’expert en droit des télécommunications électroniques affirme que les comités nationaux de transition de ces différents pays ont produit des résultats. En ce qui concerne les pays qui ont installé un comité dont les résultats sont attendus, Justin Aimé Tsanga Eboé cite le Cameroun, le Congo, le Tchad et la Guinée. Le conférencier ajoute que le Bénin, le Togo et le Gabon sont sur la liste des pays ayant engagé des actions préparatoires de transition vers le numérique. Les pays du Maghreb dont l’Algérie, le Maroc et la Tunisie complètent la liste de ceux avancés dans le processus de transition vers le numérique, selon M. Tsanga Eboé.

Baba Mballo

(Source : Wal Fadjrri, 6 novembre 2012)

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