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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Janvier 2018 > Partech veut se faire un nom dans la tech africaine

Partech veut se faire un nom dans la tech africaine

jeudi 18 janvier 2018

Innovation/Entreprenariat

Le fonds de capital-risque lance Partech Africa avec l’ancien patron de Google. Il boucle plus de la moitié de sa levée de 100 millions d’euros auprès de la Banque mondiale et de grands groupes français.

Après les champions transatlantiques, Partech s’attaque aux pépites africaines. Le fonds français de venture, qui a levé plus d’un milliard d’euros en dix-huit mois, boucle un nouveau tour de financement dédié aux champions panafricains de la tech.

Il annonce ce jeudi avoir déjà levé près de 60 millions d’euros sur une centaine visés qui seront dédiés au continent, au travers de Partech Africa, son nouveau pilier d’investissement dans les start-up après l’Europe et les Etats-Unis.

Des soutiens de poids

La Banque Mondiale soutient l’initiative avec la Banque européenne d’investissement, bpifrance et plusieurs grands groupes français, tels Orange, JC Decaux et Edenred. D’autres grands acteurs de la distribution, des services financiers, de la mobilité et de l’énergie s’associeront au fonds et mettront leurs réseaux et force de frappe au service des entrepreneurs africains des fintech, de l’e-commerce et des services aux entreprises.

« C’est le moment d’investir en Afrique . Le contexte économique s’est amélioré dans tous les domaines. Une nouvelle classe moyenne émerge, connectée et urbaine, indique Tidjane Dème, le patron pendant plus de sept ans de Google en Afrique et nouveau poids lourd de Partech sur le continent. Ce nouveau réservoir de consommateurs de 300 à 400 millions de personnes attire les investissements directs étrangers. Ceux-ci ne sont plus, de très loin, concentrés sur les ressources naturelles, mais sont tournés entièrement vers les tech et les télécoms, les services financiers, la distribution et l’immobilier ».

Plus de smartphones en Afrique qu’en Europe

Le nombre de hubs dédiés à la tech, dont les premiers ont été financés par Google, a doublé en Afrique, à plus de 300, et le nombre de smartphones neufs entre les mains de consommateurs dépasse, depuis l’été 2016, celui des Européens avec un taux de couverture des mobiles de plus de 80 % au sein de la population .

« Les capitaux déployés dans la tech africaine ont ainsi été multipliés par plus de dix depuis 2012 pour atteindre plus de 500 millions de dollars. Le rythme s’accélère chaque année et dépassera le milliard en 2020 », ajoute Cyril Collon, une connaissance de longue date de Tidjane Dème, et son nouvel associé au sein de Partech Africa, après une carrière dans les logiciels et les télécoms sur le continent.

Le digital structure l’économie informelle

A l’origine de la croissance exponentielle de l’« AfricaTech » ? « Des entrepreneurs africains de premier rang qui utilisent des outils digitaux et des modèles innovants pour résoudre des problèmes majeurs affectant de larges segments de marché. Et ce n’est que le début », explique Philippe Collombel, qui codirige la plate-forme de capital-risque.

L’économie africaine, informelle pour l’essentiel, se structure à grand pas via le digital, détaille Tidjane Dème. Des start-up digitalisent le secteur marchand, via des services de paiement mobile, le mode de facturation le plus utilisé dans le commerce quotidien et les transports.

Une première étape

Grâce à la traçabilité offerte par l’enregistrement en ligne des comptes par exemple, des start-up permettent à des milliers de petits commerçants sur le continent d’assurer un suivi de leur clientèle et d’organiser leurs stocks et la logistique associée. Des réseaux de transports s’organisent via la géolocalisation et le paiement mobile de tickets. De même, la consommation d’énergie dans des zones reculées passe de plus en plus par des rechargements mobiles à la journée.

Pour Partech, ce fonds est une première étape seulement sur le continent. A la différence de nombre de ses concurrents américains ou européens qui investissent à distance, le capital-risqueur s’installe ce jeudi directement à Dakar au Sénégal.

Anne Drif

(Source : Les Echos, 18 janvier 2018)

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