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Pape Ndiaye Diouf,enseignant à l’Institut universitaire d’études : « Il n’y a pas une, mais des sociétés de l’information »

mercredi 17 septembre 2003

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Enseignant à l’Institut universitaire d’études, le Sénégalais Pape Ndiaye Diouf, qui a suivi l’ensemble du processus de préparation du sommet mondial de la société de l’information, livre à travers cet entretien quelques pistes de réflexions pour une meilleure prise en charge des pays du sud. Auteur de Enjeux des technologies de la communication en Afrique, du téléphone à Internet, sous la coordination de Annie Chéneau-Loquay, M. Diouf trace aussi quelques voies pour une meilleure appropriation des Tic par les pays du sud.

Va-t-on réellement vers un partage des opportunités offertes par les Tic avec cette société de l’information telle qu’elle se dessine ?

Pape Ndiaye Diouf : Il me semble que c’est en bonne voie. Il y a une grande ouverture à la société civile, aussi bien pour les règles de participation que dans la définition des contenus. On n’est pas cependant en synergie totale, car les gouvernements sont encore dépositaires de cette légitimité. Mais il y a des avancées, car le dialogue est vraiment considéré comme prioritaire actuellement. Ce qui est à craindre surtout, c’est l’absence du secteur privé et on ne peut donc pas définir leurs attentes à savoir, si c’est pour faire uniquement des profits ou encore, jusqu’à quel niveau ils sont prêts à financer les actions qui seront retenues. En effet, sans ce secteur, cela risque d’être très difficile, car les Etats ne peuvent pas à eux seuls supporter toute la charge financière, encore moins la société civile.

L’autre crainte est de voir aussi le discours des pays du Sud ne pas être pris suffisamment en charge lors de ces réunions internationales. On n’a eu qu’une réunion en Afrique et c’était en 2002 à Bamako, alors qu’il fallait au moins en organiser davantage pour recueillir le maximum d’informations et de préoccupations de la part des acteurs du sud qui sont faiblement représentés. Regardez par exemple pour le nombre de bourses, on n’en a donné que cinq pour toute l’Afrique réunie. C’est très peu.

Quel rôle devrait jouer cette société civile, surtout celle des pays du sud ?

La présence de la société civile devrait garantir la pertinence de la Déclaration de principes en même temps que le Plan d’action qui devrait être adopté à l’issue de ce sommet, car à travers sa présence, c’est une bonne partie de la population mondiale qui est représentée. Cette société civile connaît les besoins en matière d’information et de communication, car étant à la base même. Il faut aussi dire que dans les pays du sud, l’essentiel de l’expertise en Tic est détenu par la société civile et on devrait plutôt parler des sociétés de l’information et non d’une société de l’information. C’est ma critique conceptuelle, car il n’y a pas une société de l’information, mais des sociétés qui cherchent des réponses appropriées en fonction des contextes et des besoins qui ne sont pas uniformes. Il faudra donc une pluralité de réponses par rapport aux attentes qui varient d’une région ou encore d’un peuple à un autre.

Le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, a lancé l’idée de la création d’un fonds de solidarité numérique. Quelle appréciation en faites-vous ?

C’est une bonne idée. Tout le débat devrait cependant porter sur la forme que prendrait cette mobilisation. Serait-ce continental, international ou ce sera auprès des organisations régionales ou sous-régionales. Je suis trop méfiant en fonction des organes centralisés, car ça suscite pas mal de convoitises. Mon souci est que l’argent arrive aux projets de terrain au lieu de mourir entre les mains d’une bureaucratie ou de courtiers de toutes sortes. Il faudrait décentraliser à plusieurs niveaux pour avoir une meilleure visibilité avec l’implication de tous les acteurs du processus.

Propos recueillis par Pape Ousmane SY

(Source : Le Quotidien 17 septembre 2003)

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