OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Mars 2020 > Pandémie : en Afrique, mobile money et m-banking font la guerre au cash

Pandémie : en Afrique, mobile money et m-banking font la guerre au cash

jeudi 26 mars 2020

Fintech

Une des mesures encouragées dans les pays africains pour endiguer la propagation du COVID-19 consiste à limiter le contact avec l’argent en espèces dans les transactions financières, au profit du mobile money, l’e-paiement et du mobile banking. Et même si les risques de contamination au moyen des billets de banque font débat, institutions bancaires et opérateurs télécoms à travers le Continent multiplient les campagnes de promotion des solutions financières technologiques.

« Je pense que [...] de nombreux pays [africains] qui ont été témoins des bénéfices de la cashless economy vont s’en inspirer. C’est inévitable ! », prévoyait Ismail Ahmed, PDG de World Remit dans un entretien avec La Tribune Afrique en octobre 2017, s’exprimant sur l’étape suivant le boom de la finance mobile. Aujourd’hui, moins de trois ans plus tard, le Continent est quasi contraint d’encourager une plus grande pénétration des transactions financières mobiles. Ces derniers jours, du Nord au Sud, de l’Est à l’ouest de l’Afrique, opérateurs télécoms et banques sont encouragées à privilégier les transactions numériques -mobile money et mobile banking- afin de limiter le contact avec l’argent en espèces.

Orange, MTN, Safaricom, Airtel, Vodacom ont tous commencé à prendre des dispositions pour renforcer leurs services à distance, parfois à la demande des autorités financières et gouvernements. Réduction ou suspension des frais sur les transactions de transfert d’argent entre particuliers, expansion des plafonds des transactions gratuites, ...sont autant de mesures adoptées. En Egypte, la banque centrale va jusqu’à demander la gratuité sur les cartes prépayées pendant six mois.

Du côté des banques, c’est à coup de communiqués qu’elles sensibilisent les usagers à travers le Continent sur la nécessité de privilégier les services électroniques. Il s’agit d’« éviter autant que possible les déplacements non essentiels sur les sites par l’utilisation des nouvelles technologies, notamment le e-banking, le sms-banking [...] les paiements par cartes bancaires ou par chèque , l’objectif étant de réduire les concentrations de personnes et de recourir le moins possible à la manipulation des billets de banque », a déclaré par voie de communiqué lundi Daouda Coulibaly, président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbef-CI).

Répondre à une « période inhabituelle, extraordinaire et difficile »
Dès le boom de la pandémie, la transmission de la maladie via les billets de banque a fait débat, sur fond de divergence d’avis scientifiques. Si certains -comme les chercheurs de l’Université de Ruhr- estiment que le COVID-19 résisterait pendant plusieurs jours sur les surfaces, d’autres pensent qu’au fil des heures, le risque de contamination se dégrade. En Chine, la question a été prise au premier degré avec notamment la destruction des billets provenant d’importants foyers de la maladie ou plus simplement leur désinfection. Les Américains quant à eux, mettaient systématiquement en quarantaine, les dollars provenant d’Asie. Pour couper court au débat, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a estimé comme « meilleure protection » l’hygiène des mains.

Alors que sur le Continent les mesures prises pour contrer le COVID-19 ne sont pas toujours strictement respectées par la population -le ministre camerounais de la Santé le signalait encore sur Twitter mardi-, opérateurs téléphoniques et banques préfèrent limiter les risques au maximum. « Cette période est inhabituelle, extraordinaire et difficile. [...] Nous continuerons de regarder la situation de près, afin de nous adapter, pour la bonne santé et le bien-être de tous nos clients, employés et communautés », a pour sa part déclaré dans un communiqué Ade Ayeyemi, PDG du groupe Ecobank.

Ristel Tchounand

(Source : La Tribune Afrique, 26 mars 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4117/4505 Régulation des télécoms
  • 348/4505 Télécentres/Cybercentres
  • 3120/4505 Economie numérique
  • 1592/4505 Politique nationale
  • 4505/4505 Fintech
  • 499/4505 Noms de domaine
  • 1669/4505 Produits et services
  • 1391/4505 Faits divers/Contentieux
  • 720/4505 Nouveau site web
  • 4393/4505 Infrastructures
  • 1618/4505 TIC pour l’éducation
  • 180/4505 Recherche
  • 243/4505 Projet
  • 2831/4505 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1718/4505 Sonatel/Orange
  • 1547/4505 Licences de télécommunications
  • 264/4505 Sudatel/Expresso
  • 934/4505 Régulation des médias
  • 1199/4505 Applications
  • 991/4505 Mouvements sociaux
  • 1518/4505 Données personnelles
  • 126/4505 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4505 Mouvement consumériste
  • 358/4505 Médias
  • 644/4505 Appels internationaux entrants
  • 1443/4505 Formation
  • 96/4505 Logiciel libre
  • 1682/4505 Politiques africaines
  • 820/4505 Fiscalité
  • 166/4505 Art et culture
  • 568/4505 Genre
  • 1432/4505 Point de vue
  • 967/4505 Commerce électronique
  • 1460/4505 Manifestation
  • 312/4505 Presse en ligne
  • 124/4505 Piratage
  • 207/4505 Téléservices
  • 831/4505 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4505 Environnement/Santé
  • 313/4505 Législation/Réglementation
  • 334/4505 Gouvernance
  • 1685/4505 Portrait/Entretien
  • 145/4505 Radio
  • 736/4505 TIC pour la santé
  • 266/4505 Propriété intellectuelle
  • 58/4505 Langues/Localisation
  • 997/4505 Médias/Réseaux sociaux
  • 1833/4505 Téléphonie
  • 190/4505 Désengagement de l’Etat
  • 969/4505 Internet
  • 114/4505 Collectivités locales
  • 382/4505 Dédouanement électronique
  • 988/4505 Usages et comportements
  • 1018/4505 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4505 Audiovisuel
  • 2672/4505 Transformation digitale
  • 382/4505 Affaire Global Voice
  • 150/4505 Géomatique/Géolocalisation
  • 295/4505 Service universel
  • 663/4505 Sentel/Tigo
  • 174/4505 Vie politique
  • 1460/4505 Distinction/Nomination
  • 34/4505 Handicapés
  • 673/4505 Enseignement à distance
  • 641/4505 Contenus numériques
  • 584/4505 Gestion de l’ARTP
  • 178/4505 Radios communautaires
  • 1599/4505 Qualité de service
  • 429/4505 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4505 SMSI
  • 449/4505 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2538/4505 Innovation/Entreprenariat
  • 1314/4505 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4505 Internet des objets
  • 170/4505 Free Sénégal
  • 315/4505 Intelligence artificielle
  • 194/4505 Editorial
  • 16/4505 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous