Ouverture ICANN, lundi Un consensus africain fort trouvé
samedi 22 octobre 2011
La troisième journée de la table ronde ministérielle sur la 42ième réunion de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), a été ouverte, hier matin, par Madické Niang, ministre des affaires étrangères, au nom du premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Une adoption pour un agenda Africain à l’ICANN, prévu ce lundi, a été aussi trouvée.
La journée d’hier a été ouverte par une invite du ministre des affaires étrangères, Madické Niang, aux Etats africains, à prendre en compte les Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les politiques de développement, pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). « Nous sommes entrés de plain-pied dans la société de l’information et les politiques de développement doivent prendre en compte les TIC, comme domaine transversal et accélérateur de croissance pour les autres domaines de l’économie », a-t-il précisé.
En présence de Mme le commissaire de l’Union Africaine, chargée des Infrastructures et de l’Energie, Dr Elham Mahmoud Ibrahim, les délégués ont adopté une feuille de route consensuelle, en vue de la réunion de l’ICANN. Ils se sont ainsi engagés à travailler ensemble pour accélérer la mise en œuvre du programme TIC, et ainsi, promouvoir l’intégration régionale, « à travers le développement et la mise en œuvre de politiques régionales et continentales harmonisées, de programmes et de cadres réglementaires favorables aux infrastructures TIC à large bande fiable et abordable ». Les ministres africains ont, aussi, appelé, par la même occasion, l’Union africaine à « développer un plan d’actions détaillé, incluant un mécanisme de suivi-évaluation, pour la mise en œuvre du programme TIC du Pida (Programme de développement des infrastructures en Afrique) ». Ce, pour l’atteinte de la vision de l’UA et des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Dans son allocution, la commissaire de l’UA a déploré la difficulté à laquelle sont confrontés des pays africains, dans le cadre des TIC, raison de l’engagement de l’Union africaine pour le développement des TIC.
Mamadou Diouf
(Source : Rewmi, 22 octobre 2011)