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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Octobre > Ouverture aujourd’hui de la 42ème réunion de l’Icann : La société de (…)

Ouverture aujourd’hui de la 42ème réunion de l’Icann : La société de l’internet se concerte à Dakar

lundi 24 octobre 2011

Noms de domaine

Choisie pour abriter la 42e réunion de l’Icann (Gouvernance mondiale de l’Internet), la ville de Dakar accueille quelque 1400 participants venus des cinq continents pour cette rencontre qui a lieu trois fois dans l’ année. L’ouverture de cette 42e session de l’Icann aura lieu, ce matin, au Méridien, sous la présidence du Chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade.
Elle a été précédée, les 19, 20 et 21, par la rencontre des experts et la table ronde des ministres qui s’est penché sur la préparation d’un agenda qui permet à l’Afrique d’harmoniser ses besoins prioritaires en matière de Tic, de connectivité sur Internet, mais aussi en ce qui concerne la gestion de données et des noms de domaines qui tiennent compte des spécificités et de l’identité des pays.

L’Afrique veut davantage promouvoir la sensibilisation sur les Tic pour un accès plus large des populations, mais également encourager les formations dans ces nouveaux domaines de la science et de la technologie dans les universités africaines. Dakar 42 devrait être un tournant pour faire entendre la voix africaine sur Internet.

Internet au Sénégal : Ces précurseurs qui ont déblayé le terrain

Considéré comme le premier cybercafé d’Afrique de l’ouest, le Métissacana, avec un partenariat de la Sonatel, fut l’un des précurseurs de la démocratisation de l’internet au Sénégal. Il a ouvert en 1996 et comptait 200 clients, début 1997, avec 1300 connections payantes par mois, 35.000 au total en 20 mois (avril 1998), selon une étude portant sur : « Les cybercentres du Plateau de Dakar : enquête sur les lieux et les usages d’internet ». A l’époque, précise le document, le Métissacana offrait toute la gamme de services associés à la messagerie électronique et au web. En tant que fournisseur d’accès, le cyber comptait en 1999 700 abonnés dont 80% de Sénégalais venant pour les besoins d’entreprises privées. Depuis son ouverture, des animations et des démonstrations publiques d’internet ont été organisées dans les grandes villes du pays et dans les établissements scolaires et universitaires.

C’est dans cette optique que s’inscrit l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (Esmt) qui a fêté son 30ème anniversaire, le 18 octobre. L’Esmt dispose, de par son histoire, d’un énorme capital d’expériences dans le domaine de la formation de techniciens et de cadres pour les pays de la sous-région ouest-africaine et bien au-delà. « C’est le socle principal sur lequel se fonde sa notoriété, renforcée par la qualité de ses enseignements qui a fini de faire d’elle une école de référence dans le domaine des Télécommunications/Tic », explique son directeur général, Mouhamadou Saibou. Lors de la 3ème Session ordinaire de la Conférence des plénipotentiaires de l’Uat (Union africaine des télécommunications), qui s’est tenue le 23 septembre 2010 à Brazzaville, le Dg de l’Esmt avait suggéré, au cours d’une présentation, un accompagnement technique des Etats dans la réhabilitation et la création de Centres nationaux de formation aux métiers des Tic ; des centres d’expertise et de recherche à la disposition de l’Uat, des Etats membres et des autres acteurs du secteur.

Formation en Tic

Aujourd’hui, face aux mutations continues du secteur des Télécommunications/Tic, induisant de nouveaux besoins en formation, sur le plan qualitatif et quantitatif, l’Esmt a adopté de nouvelles orientations stratégiques pour mieux répondre aux attentes de ses clients et partenaires. C’est d’abord de réactiver les partenariats entre l’Esmt et les équipementiers afin de continuer à doter l’institution des infrastructures pédagogiques de dernière génération ; renforcer les partenariats avec les écoles de référence sur le plan international. Puis, renforcer une présence sous-régionale à travers la délocalisation des enseignements du premier cycle dans les pays membres et utilisateurs. Il s’agit aussi d’intégrer l’orientation Lmd pour être conforme au système d’enseignement de standard international. Enfin, poursuivre l’investissement dans le capital humain à travers le recrutement de cadres enseignants de très haut niveau. La finalité est de consacrer l’Esmt comme l’institution d’enseignement, de formation et de recherche de référence au cœur de la société de l’information en Afrique.

Toujours sur le plan de la formation, l’Ucad a bien pris en compte cette donne, notamment au niveau de l’Ecole supérieur polytechnique (Esp). Dans ledit établissement, le Département Informatique a pour missions de : former des techniciens supérieurs, assistants ingénieurs, des ingénieurs en informatique téléinformatique et en télécommunication. Mais également de mener des activités de recherche dans les domaines susmentionnés visant au perfectionnement permanent, à l’adaptation et à la participation à l’évolution scientifique et technologique ; procéder à des expertises dans le cadre de la formation à l’intention des entreprises publiques et privées.

Même préoccupation au niveau de l’université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis. Dès l’ouverture de l’Ugb, en décembre 1990, une des priorités des autorités était de dispenser des cours d’informatique à tous les étudiants dès la première année d’inscription. C’est ainsi que la nécessité de mettre en place une structure pouvant répondre à ce souci de généralisation d’un enseignement jusqu’alors réservé a conduit à l’érection d’un Centre de calcul jouissant du label « service commun ».

Sa mission première était d’abriter tous les cours d’informatique des quatre Uer (Unité d’enseignement et de recherche) devenues plus tard Ufr (Unité de formation et de recherche). L’Ufr de Sciences appliquées et de Technologie qui, comme son nom l’indique, avait une vocation de former des informaticiens, s’est retrouvée tout naturellement gestionnaire du Centre de calcul.

L’une des ambitions du Centre de calcul est de contribuer à un plus grand accès de l’université et des établissements d’enseignement et de recherche de la région aux Tic.

Expertise locale

Derrière ces structures qui participent au développement des Tic au Sénégal, il y a l’expertise avérée de grands hommes. Alex Corenthin est de ceux-là. Chef du département Génie informatique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et gestionnaire du domaine sn (enregistrement des noms de domaines pour le Sénégal) www.nic.sn, il a participé directement à l’implantation de l’internet au Sénégal. Depuis 1998, Alex Corenthin est membre et responsable des Relations internationales de l’Observatoire sur les systèmes d’Information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal (Osiris). Association à but non lucratif créée en mars 1998, OSIRIS se propose de produire des analyses, d’informer et de sensibiliser sur tous les sujets relatifs à l’utilisation et à l’appropriation des technologies de l’information et de la communication au Sénégal. Sur le continent, M. Corenthin fut, de 1998 à 2000, Président du Comité africain sur la recherche en informatique (Cari), organisateur du colloque bisannuel africain sur la recherche en informatique, Cari 2000. De septembre 2000 à décembre 2004, il fut directeur des systèmes d’information de la société nationale de La Poste.

A côté d’Alex Corenthin, il y a un autre précurseur que l’on peut qualifier de « père » de l’Internet au Sénégal : Amadou Top d’Ati. C’est grâce aux efforts de celui-ci que le Sénégal a obtenu, à la fin de l’année 1995, sa première connexion à Internet de 64 kbps, reliant le pays au monde du web. Ingénieur en informatique et fondateur d’Osiris, Amadou Top a salué, dans un entretien avec la presse africaine, les opportunités que peut offrir internet aux opérateurs économiques, aux entreprises sénégalaises et aux petits commerçants de Sandaga (grand marché de Dakar). « J’ai été surpris de voir l’intérêt que les gens ont rapidement porté à cet outil. Parce que les Sénégalais sont de grands voyageurs et de grands commerçants. Même sans savoir lire, ni écrire, ils sont allés spontanément auprès des cyber-centres, des télécentres équipés d’ordinateurs connectés. Ils posaient des questions aux médiateurs très précises sur les coûts de tel ou tel produit : où trouver des fournisseurs pour tel ou tel produit ? Où trouver des partenaires pour les fabriquer, etc., évoque A. Top. Les exemples ne manquent pas, dit-il, comme le Trade Point Sénégal que beaucoup d’opérateurs économiques consultent, parce qu’on y trouve le cours des devises, les opportunités d’affaires, entre autres. Selon lui, beaucoup de commerçants utilisent cette méthode pour s’informer. Evidemment, relève l’ingénieur, il y en a qui utilisent Internet pour vendre des produits locaux. »On a répertorié une vingtaine de sites de Sénégalais qui vendent des produits de l’artisanat sur la toile. Je ne parle pas des hôtels, qui dans le cadre du tourisme, vendent bien la destination Sénégal. On a aussi des acteurs dans des secteurs comme la pêche, qui utilisent le créneau",avance Amadou Top.

E. Massiga Faye

(Source : Le Soleil, 24 octobre 2011)

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