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Osons rêver d’un autre monde...

samedi 31 janvier 2009

Attributaire d’une licence globale de télécommunications (fixe, mobile et Internet), acquise en octobre 2007 au prix de 200 millions de dollars, la firme soudanaise Sudatel a démarré ses activités depuis le 12 janvier 2009 sous le label commercial Expresso. Second opérateur global après la Sonatel, elle a décidé, dans un premier temps, d’investir uniquement le champ de la téléphonie cellulaire avant de proposer d’autres types de services. L’arrivée de ce troisième opérateur sur le marché de la téléphonie mobile, qui comptait près de cinq millions d’abonnés en septembre 2008, consacre enfin l’avènement d’une véritable concurrence dans ce secteur. Introduite au Sénégal en septembre 1996 avec le lancement par la Sonatel du réseau Alizé, devenu Orange en décembre 2006, la téléphonie mobile avait en effet toujours évolué dans le cadre d’une concurrence limitée. Ainsi, lorsque Sentel, devenu Tigo en novembre 2005, s’était vu attribuer une licence de téléphonie mobile en septembre 1998, avant de démarrer ses activités en avril 1999, c’était dans le cadre du code des télécommunications adopté en février 1996 qui n’envisageait qu’une concurrence limitée à deux opérateurs. Le nouveau code, adopté en décembre 2001, ne maintint certes pas cette notion de jure mais il n’en demeure pas moins qu’elle prospéra de facto jusqu’à l’arrivée d’Expresso sur le marché. Attendu depuis plusieurs mois, le démarrage des activités d’Expresso a quelque peu surpris par sa relative discrétion. Pas de campagne publicitaire dans la presse écrite, radiophonique ou télévisée, pas d’affiche dans les rues, en dehors de quelques voitures aux couleurs d’Expresso, le style a été plutôt discret. Plus fondamentalement, l’offre d’Expresso en a surpris plus d’un par son caractère peu surprenant ! En dehors de proposer un réseau 3G, constituant certes un progrès technologique et qualitatif par rapport aux réseaux mis en œuvre par Orange et Tigo, elle propose des tarifs et des services qui sont peu attractifs et n’incitent guère les clients de ses deux concurrents à pratiquer la transhumance si prisée dans d’autres domaines ! Pire, dans l’attente de l’acquisition par Orange et Tigo de licences leur permettant d’exploiter des réseaux 3G, cet avantage technologique constitue, d’une certaine manière, un handicap puisque l’écrasante majorité des abonnés possède des terminaux incompatibles avec le standard CDMA qui a été déployé. Dès lors le ticket d’entrée dans le réseau Expresso est particulièrement cher pour ceux qui sont déjà détenteurs d’un abonnement ou d’un terminal 2G puisqu’il leur faut débourser un minimum de 15000 FCFA là où la concurrence propose des formules coûtant entre 1000 F CFA et 2550 FCFA. De plus, sur le terrain de la téléphonie fixe, des communications internationales et de la fourniture d’accès à Internet, Expresso devra compter avec un contexte peu favorable puisque le nombre de lignes téléphoniques fixes a connu une chute de près de 15% entre mars 2007 et septembre 2008. Certes, cette baisse s’explique largement par la disparition d’un grand nombre de télécentres mais on voit mal ce qui pourrait l’endiguer tant le téléphone portable à tendance à remplacer le téléphone fixe jusque et y compris dans les foyers. Enfin, pour ce qui d’Internet, si les taux de progression enregistrés ces dernières années peuvent sembler importants, il faut bien voir que le marché se limite actuellement à quelques 50000 abonnés et il ne semble pas y avoir de raison qu’il explose subitement. Dans ces conditions, le moins que l’on puisse dire est que la stratégie commerciale adoptée par Expresso est difficile à comprendre mais seul l’avenir nous dira si elle est gagnante ou perdante. En attendant, les Sénégalais rêvent toujours d’un autre monde dans lequel l’utilisation des services de télécommunications ne serait plus un luxe pour le plus grand nombre. Alors à défaut de vivre cette réalité, comme le dit le slogan d’Expresso, osons rêver d’un autre monde...

Amadou Top
Président d’OSIRIS

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