OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Mai > Ory Okolloh : « Google Afrique est à un tournant »

Ory Okolloh : « Google Afrique est à un tournant »

lundi 28 mai 2012

Economie numérique

Entretien avec Ory Okolloh, directrice de la stratégie de Google Afrique. Pour cette ancienne cyberactiviste kényane, l’Afrique est à un tournant. Les revenus publicitaires générés par les contenus en ligne augmentent, les demandes des internautes se diversifient. À Google d’y répondre.

Au Kenya, elle s’est fait connaître en tant que cyberactiviste et blogueuse. Ory Okolloh, 35 ans, a rejoint Johannesburg et intégré Google Afrique en 2011. Sa principale mission au sein du géant américain : développer le potentiel africain en matière de création de contenus en ligne.

Jeune Afrique : Google milite pour le développement de contenus africains sur internet. Est-ce que cela marche ?

Ory Okolloh : Oui, nous sommes partis de tellement loin ! Entre 1 % et 2 % seulement des contenus en ligne dans le monde proviennent d’Afrique. Mais regardez ce que nous avons été capables de faire avec nos cartes et l’utilisation de langues locales. Nous sommes à un tournant.

Concrètement, quels services développez-vous pour l’Afrique ?

Quand on regarde les requêtes des internautes, que cherchent-ils ? Avoir accès aux informations, se distraire et trouver un travail. Mais aussi : où puis-je obtenir un certificat de naissance, un passeport ?... C’est sur ce type d’informations que nous avons commencé à travailler au Kenya avec le projet Open Government. Qu’il s’agisse du recensement, des dépenses publiques pour le développement, de la performance des écoles, toutes ces informations sont maintenant disponibles grâce à un outil appelé Google Public Data Explorer. Toujours au Kenya, l’an dernier, nous avons numérisé et indexé la transcription des débats parlementaires depuis 1905, désormais accessibles en ligne. Au Ghana, nous faisons la même chose avec les décisions des plus hautes juridictions.

Quid du marché publicitaire ?

La monétisation du marché monte en puissance. De plus en plus de chaînes sur YouTube dépassent 1 million de vues, ce qui est énorme. En Afrique du Sud, un bodybuilder a appelé son programme Six Pack Factory [« l’usine à abdominaux », NDLR] et gagne sa vie en le diffusant sur YouTube. Le point de départ pour vendre de la pub, c’est un bon contenu pour accrocher les gens.

La connectivité du continent va s’améliorer grâce à l’arrivée de câbles sous-marins, mais les Africains vont-ils en profiter ?

Le vrai challenge, c’est la connexion du dernier kilomètre. Apporter le haut débit aux Africains est encore trop long. Il y a beaucoup d’autorisations à obtenir pour poser de la fibre optique, et cela a un impact sur les coûts. L’autre problème, c’est le vandalisme, notamment au Nigeria l’an dernier.

En janvier, la start-up Mocality, qui a mis en ligne un répertoire d’entreprises au Kenya, a accusé Google d’avoir accédé illégalement à sa base de données...

Cela a été une énorme déception. Au Kenya, les équipes ont été très secouées, et en interne, nous avons pris la chose très au sérieux. Nous avons pris des mesures importantes pour régler ce problème et faire en sorte que cela ne se reproduise pas.

Intégrer Google après avoir créé le site Ushahidi, c’est un grand changement...?

C’était parfait, car je voulais être moins visible : dans un grand groupe, l’attention est davantage portée sur mon travail que sur moi-même. Le plus important est que la marque et les ressources de la compagnie m’ont vraiment donné les moyens de défendre mes priorités. Je ne le mesure pas très bien, mais je pense que grâce à Google mon travail a plus d’impact.

Propos recueillis à Johannesburg par Gemma Ware

(Source : Jeune Afrique, 28 mai 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4198/4505 Régulation des télécoms
  • 346/4505 Télécentres/Cybercentres
  • 3111/4505 Economie numérique
  • 1602/4505 Politique nationale
  • 4505/4505 Fintech
  • 506/4505 Noms de domaine
  • 1647/4505 Produits et services
  • 1412/4505 Faits divers/Contentieux
  • 725/4505 Nouveau site web
  • 4422/4505 Infrastructures
  • 1606/4505 TIC pour l’éducation
  • 182/4505 Recherche
  • 241/4505 Projet
  • 2888/4505 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1733/4505 Sonatel/Orange
  • 1566/4505 Licences de télécommunications
  • 265/4505 Sudatel/Expresso
  • 940/4505 Régulation des médias
  • 1207/4505 Applications
  • 1011/4505 Mouvements sociaux
  • 1531/4505 Données personnelles
  • 143/4505 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4505 Mouvement consumériste
  • 358/4505 Médias
  • 641/4505 Appels internationaux entrants
  • 1420/4505 Formation
  • 102/4505 Logiciel libre
  • 1736/4505 Politiques africaines
  • 859/4505 Fiscalité
  • 166/4505 Art et culture
  • 570/4505 Genre
  • 1523/4505 Point de vue
  • 965/4505 Commerce électronique
  • 1417/4505 Manifestation
  • 311/4505 Presse en ligne
  • 123/4505 Piratage
  • 204/4505 Téléservices
  • 887/4505 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4505 Environnement/Santé
  • 323/4505 Législation/Réglementation
  • 334/4505 Gouvernance
  • 1705/4505 Portrait/Entretien
  • 144/4505 Radio
  • 685/4505 TIC pour la santé
  • 265/4505 Propriété intellectuelle
  • 57/4505 Langues/Localisation
  • 1009/4505 Médias/Réseaux sociaux
  • 1864/4505 Téléphonie
  • 190/4505 Désengagement de l’Etat
  • 977/4505 Internet
  • 114/4505 Collectivités locales
  • 379/4505 Dédouanement électronique
  • 1021/4505 Usages et comportements
  • 1029/4505 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4505 Audiovisuel
  • 2814/4505 Transformation digitale
  • 382/4505 Affaire Global Voice
  • 152/4505 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4505 Service universel
  • 662/4505 Sentel/Tigo
  • 174/4505 Vie politique
  • 1488/4505 Distinction/Nomination
  • 34/4505 Handicapés
  • 679/4505 Enseignement à distance
  • 674/4505 Contenus numériques
  • 584/4505 Gestion de l’ARTP
  • 178/4505 Radios communautaires
  • 1627/4505 Qualité de service
  • 427/4505 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4505 SMSI
  • 448/4505 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2578/4505 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4505 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4505 Internet des objets
  • 169/4505 Free Sénégal
  • 365/4505 Intelligence artificielle
  • 194/4505 Editorial
  • 24/4505 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous