OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Novembre 2017 > Orientation des bacheliers au Sénégal : Une innovation jadis controversée a (…)

Orientation des bacheliers au Sénégal : Une innovation jadis controversée a restauré la transparence et l’équité

lundi 27 novembre 2017

TIC pour l’éducation

L’enfant du riche et celui du pauvre ont les mêmes chances d’accéder à une formation de leur convenance dans une université publique sénégalaise. Avec la plateforme Campusen, les connaissances ne pèsent plus dans les orientations. Le critère déterminant est la performance. Cette innovation technologique a permis à l’Etat du Sénégal de réaliser des économies avec la dématérialisation du processus.

Le portail Campusen figurait, en 2016, parmi la liste restreinte des innovations introduites par l’administration publique en Afrique. Cette plateforme a été primée par le Centre africain de formation et de recherche administrative (Cafrad). Grâce à cette innovation, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation gère les dossiers de milliers d’étudiants inscrits dans des universités publiques. Campusen a réduit, de façon significative, le temps de traitement des dossiers et a allégé les procédures d’inscription.

« La partie la plus connue de Campusen, c’est son portail par lequel les bacheliers s’inscrivent pour être orientés dans les universités publiques du Sénégal. Ce portail est le plus célèbre, certainement en raison des milliers de bacheliers qui l’utilisent pour leurs inscriptions afin d’être orientés », estime le directeur général de l’Enseignement supérieur, le Pr Amadou Abdoul Sow.

La plateforme est aussi un support qui renseigne sur les demandes de bourses, les attributions... Elle véhicule des informations sur les universités et les activités scientifiques. « Campusen permet d’orienter le maximum de bacheliers, selon leurs choix, dans les 6 universités publiques. Chaque bachelier peut faire 3 choix différents pour une université, soit 18 choix au total. La plateforme a démocratisé le système d’orientation », présente M. Sow.

Campusen a surtout restauré la transparence dans l’orientation des bacheliers. Désormais, ce ne sont plus les connaissances qui priment sur les compétences dans les orientations. « Aujourd’hui, le fils du paysan a les mêmes chances que celui du riche pour accéder à l’enseignement supérieur. Ce qui les départage, ce sont les notes. Les orientations sont transparentes », se plaît à rappeler le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Mary Teuw Niane, dans un entretien qu’il avait accordé au « Soleil ».

En plus de la transparence et de la célérité dans le traitement des dossiers, cette innovation a aidé l’Etat à réaliser des économies en dématérialisant à la fois les orientations et la publication des listes. L’Etat ne dépense plus pour l’achat des papiers et le paiement des primes pour les jurys qui siègent dans des différentes universités. L’ancien doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de 2010 au 19 octobre 2017 est convaincu que l’application a réduit les charges de l’Etat destinées aux orientations des bacheliers. « Je peux dire que les économies sont réelles. Dans l’ancien système, le dossier d’orientation comportait, pour le bachelier, des pièces d’état civil, photocopie du bac, 3 enveloppes timbrées (que l’on n’utilisait jamais), des éléments occasionnant des dépenses », énumère le directeur général de l’Enseignement supérieur.

Un système fiable

Mais, ce n’est pas seulement l’Etat qui a fait des économies. En effet, les étudiants n’ont plus besoin de se rendre de temps en temps dans les universités pour voir s’ils ont été orientés ou pas. Il suffit de visiter le site pour avoir ces informations. Ce n’était pas le cas avant l’introduction de cette plateforme. « Le bachelier se déplaçait pour venir consulter les affiches, qu’il fallait renouveler parce qu’arrachées par ceux qui n’étaient pas orientés », compare le directeur général de l’Enseignement supérieur. Ce temps est révolu. La plateforme fournit des informations à temps réel accessibles à tous, quel que soit le lieu de résidence de l’étudiant. « Avec Campusen, le bachelier reçoit un message sur son téléphone portable, où qu’il soit, l’informant de son orientation », rapporte le Pr Amadou Abdoul Sow. Il ajoute : « La dématérialisation ne présente pas que des économies réelles en termes de dépenses, il y a des gains en termes de temps, d’équité et d’objectivité. Aussi, il y a moins de stress pour le bachelier et les parents ».

La tutelle ne croit pas que le système pénalise les élèves issus des milieux défavorisés où l’accès à l’Internet reste un luxe. Les procédures sont simples et à la portée de tous, y compris les nouveaux bacheliers qui ont un faible niveau en informatique. « Tout élève a un téléphone portable. Il sait envoyer un message, surfer sur le net, utiliser whatsApp et Facebook. Tout bachelier peut valablement accéder à la plateforme et s’inscrire s’il a accès à l’Internet. C’est à ce niveau que l‘on peut parler de contrainte et encore, mais non pour l’inscription », pense le directeur général de l’Enseignement supérieur.

La probabilité de dysfonctionnement est très faible. A titre illustratif, depuis sa mise en place, il y a eu très peu d’anomalies. « La marge d’erreurs est négligeable, parce que cela fait plusieurs années que le système tourne et marche. Toutefois, on peut noter quelques erreurs qui sont vite corrigées », nuance M. Sow. Cette innovation avait pourtant suscité un tollé dans le milieu universitaire à ses débuts.

Idrissa Sané

(Source : Le Soleil, 27 novembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4275/4551 Régulation des télécoms
  • 346/4551 Télécentres/Cybercentres
  • 3110/4551 Economie numérique
  • 1603/4551 Politique nationale
  • 4551/4551 Fintech
  • 508/4551 Noms de domaine
  • 1694/4551 Produits et services
  • 1415/4551 Faits divers/Contentieux
  • 727/4551 Nouveau site web
  • 4410/4551 Infrastructures
  • 1607/4551 TIC pour l’éducation
  • 182/4551 Recherche
  • 243/4551 Projet
  • 2853/4551 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1732/4551 Sonatel/Orange
  • 1565/4551 Licences de télécommunications
  • 265/4551 Sudatel/Expresso
  • 945/4551 Régulation des médias
  • 1218/4551 Applications
  • 1012/4551 Mouvements sociaux
  • 1536/4551 Données personnelles
  • 120/4551 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4551 Mouvement consumériste
  • 358/4551 Médias
  • 643/4551 Appels internationaux entrants
  • 1457/4551 Formation
  • 108/4551 Logiciel libre
  • 1746/4551 Politiques africaines
  • 895/4551 Fiscalité
  • 166/4551 Art et culture
  • 580/4551 Genre
  • 1504/4551 Point de vue
  • 976/4551 Commerce électronique
  • 1413/4551 Manifestation
  • 312/4551 Presse en ligne
  • 124/4551 Piratage
  • 205/4551 Téléservices
  • 921/4551 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4551 Environnement/Santé
  • 319/4551 Législation/Réglementation
  • 337/4551 Gouvernance
  • 1709/4551 Portrait/Entretien
  • 144/4551 Radio
  • 687/4551 TIC pour la santé
  • 266/4551 Propriété intellectuelle
  • 58/4551 Langues/Localisation
  • 1014/4551 Médias/Réseaux sociaux
  • 1866/4551 Téléphonie
  • 190/4551 Désengagement de l’Etat
  • 978/4551 Internet
  • 114/4551 Collectivités locales
  • 378/4551 Dédouanement électronique
  • 1016/4551 Usages et comportements
  • 1032/4551 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4551 Audiovisuel
  • 2831/4551 Transformation digitale
  • 383/4551 Affaire Global Voice
  • 154/4551 Géomatique/Géolocalisation
  • 301/4551 Service universel
  • 660/4551 Sentel/Tigo
  • 174/4551 Vie politique
  • 1488/4551 Distinction/Nomination
  • 34/4551 Handicapés
  • 707/4551 Enseignement à distance
  • 652/4551 Contenus numériques
  • 586/4551 Gestion de l’ARTP
  • 178/4551 Radios communautaires
  • 1674/4551 Qualité de service
  • 424/4551 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4551 SMSI
  • 448/4551 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2621/4551 Innovation/Entreprenariat
  • 1311/4551 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4551 Internet des objets
  • 170/4551 Free Sénégal
  • 371/4551 Intelligence artificielle
  • 194/4551 Editorial
  • 22/4551 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous