OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Octobre 2021 > Orange Money cherche la riposte en pleine guerre des prix

Orange Money cherche la riposte en pleine guerre des prix

lundi 18 octobre 2021

Fintech

L’activité de paiement mobile est devenue en treize ans une composante essentielle du succès d’Orange en Afrique. Mais l’arrivée récente de Wave, une start-up américaine qui a cassé les prix en divisant les commissions par trois, oblige l’opérateur à une riposte vigoureuse.

Dans les ruelles en terre battue des faubourgs d’Abidjan, les boutiques de « mobile money » sont omniprésentes. On les identifie de loin, grâce aux fanions colorés et aux affiches qui recouvrent leurs devantures, faisant la promotion des applis de paiement des opérateurs télécoms : Orange Money, MTN Money, Moov Money. Depuis quelques mois, un nouveau venu a ajouté ses encarts publicitaires à côté de ceux des telcos : Wave.

La mascotte de cette start-up américaine - un petit pingouin - est incongrue sous les tropiques. Mais le fait est que son apparition - d’abord au Sénégal à l’été 2020, puis en Côte d’Ivoire cette année - a glacé la concurrence. La jeune pousse casse les prix. En moyenne, le taux de commission des opérateurs télécoms sur les transactions de « mobile money » avoisine les 3 % et peut monter à 10 % sur les retraits de petits montants. En pratiquant la gratuité totale des retraits et un taux unique de 1 % sur les transferts, Wave divise grosso modo ces prix par trois.

Une attaque violente

Ce n’est pas la première fois qu’un acteur tente de disrupter le marché du « mobile money ». Mais après avoir levé 200 millions de dollars à la rentrée auprès de plusieurs fonds, dont Partech et Sequoia Heritage, le risque posé par la start-up new-yorkaise est devenu plus que crédible.

« Leur modèle rend gratuit ce qui faisait 80 % de nos revenus, c’est forcément violent », a reconnu Alioune Ndiaye, le patron d’Orange Afrique, en réponse à une question posée par les salariés du groupe. « Notre riposte doit être rapide et efficace. Il faut changer notre modèle économique. Nous n’avons plus le choix. Le modèle qui fait payer au client le retrait de son argent ne peut vivre longtemps. Il faut adapter nos tarifs en conséquence. » Orange s’est déjà aligné sur Wave au Sénégal, il vient de s’y résoudre en Côte d’Ivoire.

Un milliard en 2025

Pour Orange, c’est un séisme. La solution de paiement mobile du groupe, née en 2008 sur le modèle du kényan M-Pesa, est devenue un pilier des activités africaines de l’opérateur. L’an passé, Orange Money a généré plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires - près de 10 % des revenus sur la zone - avec une rentabilité similaire à celle des activités télécoms. En Afrique subsaharienne, où les taux de bancarisation restent faibles, l’engouement pour ces solutions de paiement dématérialisées accessibles à tout détenteur d’un téléphone mobile ne se dément pas. Au point qu’Orange comptait bien doubler les revenus qu’il en tire d’ici à 2025.

« L’objectif d’atteindre 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires avec les services financiers mobiles en 2025 n’est pas remis en question, assure Stéphane Richard, le PDG du groupe. Jusqu’à maintenant la dynamique était continue, avec 25 à 50 % de croissance par an. Ce sera plus compliqué avec l’arrivée des nouveaux acteurs comme Wave, mais nous avons de la ressource. Et nous avons lancé Orange Bank en Afrique, qui sera un relais à notre activité de finance mobile. »

Le groupe tricolore mise surtout sur l’effondrement des tarifs provoqué par Wave pour convaincre davantage d’Africains de passer au paiement mobile. Actuellement, le groupe revendique 50 millions de clients Orange Money, contre plus de 130 millions pour ses services de téléphonie mobile. A la direction d’Orange Afrique, on se rassure donc : l’augmentation des volumes de transactions pourrait plus que compenser la diminution des taux.

Sébastien Dumoulin

(Source : Les Echos, 18 octobre 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2053/2221 Régulation des télécoms
  • 174/2221 Télécentres/Cybercentres
  • 1532/2221 Economie numérique
  • 791/2221 Politique nationale
  • 2221/2221 Fintech
  • 251/2221 Noms de domaine
  • 812/2221 Produits et services
  • 691/2221 Faits divers/Contentieux
  • 360/2221 Nouveau site web
  • 2174/2221 Infrastructures
  • 801/2221 TIC pour l’éducation
  • 90/2221 Recherche
  • 121/2221 Projet
  • 1371/2221 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 859/2221 Sonatel/Orange
  • 772/2221 Licences de télécommunications
  • 132/2221 Sudatel/Expresso
  • 463/2221 Régulation des médias
  • 599/2221 Applications
  • 496/2221 Mouvements sociaux
  • 756/2221 Données personnelles
  • 60/2221 Big Data/Données ouvertes
  • 298/2221 Mouvement consumériste
  • 179/2221 Médias
  • 321/2221 Appels internationaux entrants
  • 710/2221 Formation
  • 45/2221 Logiciel libre
  • 836/2221 Politiques africaines
  • 408/2221 Fiscalité
  • 83/2221 Art et culture
  • 284/2221 Genre
  • 699/2221 Point de vue
  • 481/2221 Commerce électronique
  • 696/2221 Manifestation
  • 157/2221 Presse en ligne
  • 62/2221 Piratage
  • 102/2221 Téléservices
  • 415/2221 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2221 Environnement/Santé
  • 156/2221 Législation/Réglementation
  • 167/2221 Gouvernance
  • 820/2221 Portrait/Entretien
  • 72/2221 Radio
  • 336/2221 TIC pour la santé
  • 132/2221 Propriété intellectuelle
  • 29/2221 Langues/Localisation
  • 502/2221 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2221 Téléphonie
  • 95/2221 Désengagement de l’Etat
  • 488/2221 Internet
  • 57/2221 Collectivités locales
  • 188/2221 Dédouanement électronique
  • 496/2221 Usages et comportements
  • 509/2221 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2221 Audiovisuel
  • 1354/2221 Transformation digitale
  • 191/2221 Affaire Global Voice
  • 76/2221 Géomatique/Géolocalisation
  • 212/2221 Service universel
  • 332/2221 Sentel/Tigo
  • 87/2221 Vie politique
  • 728/2221 Distinction/Nomination
  • 17/2221 Handicapés
  • 337/2221 Enseignement à distance
  • 318/2221 Contenus numériques
  • 295/2221 Gestion de l’ARTP
  • 89/2221 Radios communautaires
  • 801/2221 Qualité de service
  • 212/2221 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2221 SMSI
  • 223/2221 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1268/2221 Innovation/Entreprenariat
  • 653/2221 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2221 Internet des objets
  • 85/2221 Free Sénégal
  • 173/2221 Intelligence artificielle
  • 98/2221 Editorial
  • 8/2221 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous