OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Septembre > Octroi de la troisième licence à Sudatel : Bacar Dia répond au Parti socialiste

Octroi de la troisième licence à Sudatel : Bacar Dia répond au Parti socialiste

mercredi 12 septembre 2007

Licences de télécommunications

Le gouvernement, par la voix de son porte-parole, est monté au créneau pour apporter la réponse aux socialistes qui l’invitent à clarifier l’opinion sur la procédure, les critères et conditions d’octroi de la troisième licence de téléphonie mobile à Sudatel. Bacar Dia qui faisait, hier, face à la presse, dans les locaux de son ministère n’y est pas allé par quatre chemins. Selon lui, si on parle aujourd’hui de troisième licence, c’est parce qu’il y a eu une deuxième licence et même une première licence. A cet effet, le ministre de la Communication d’informer que la deuxième licence à été octroyé sous le règne des socialistes sur la base du « franc symbolique ». Et, « ça, Serigne Mbaye Thiam ne le dit pas. Que la deuxième licence ait coûté la honteuse somme de 50 millions de francs Cfa », indique avec insistance le ministre, porte-parole du gouvernement.

Selon Bacar Dia, les socialistes, parlant de la troisième licence, auraient dû préciser aux Sénégalais que la deuxième a été bradée au franc symbolique. Car, persiste-t-il, « pas plus de 50 millions de francs ne sont rentrés dans les caisses du trésor public. C’est ça le scandale ». Le ministre estime qu’Ousmane Tanor Dieng et ses camarades « ont la mémoire courte ». « Ils ont peut-être oublié cette deuxième licence. Ou, ils pensent certainement que les Sénégalais ont oublié » ironise Bacar Dia. De l’avis du porte-parole du gouvernement, désormais la question qui mérite d’être posé sur cette affaire d’octroi de licence est : « Pourquoi cette deuxième licence a été officiellement bradée à un franc symbolique, 50 millions par les socialistes ? » Au moment où le gouvernement libéral a refusé de brader le bien national. Car, de l’avis du ministre, à plusieurs reprise les opérateurs ont frappé à la porte du Sénégal. Et si rien a été conclu, depuis 2000, c’est parce que « le chef de l’Etat a toujours eu la claire conscience de ne mettre en avant que l’intérêt du peuple sénégalais » a laissé entendre Bacar Dia. Et d’indiquer dans la foulée, que « aujourd’hui que nous faisons rentrer 100 milliards de francs Cfa à la place de 50 millions de francs Cfa pour le deuxième opérateur, je pense que Ousmane Tanor Dieng et ses amis doivent avoir raison gardé ». Mieux, estime le porte-parole du gouvernement, « ces hommes (les socialistes) doivent des explications au peuple. Ils doivent nous dire pourquoi cette insouciance par rapport à l’intérêt national ».

Aux propos du leader de l’Afp, selon lesquels le gouvernement n’a pas à se vanter à vendre cette licence à 100 milliards de francs Cfa parce que d’autres pays comme la France octroient des licences à 300 milliards, Bacar Dia dénote deux niveaux d’analyse. Le premier est que Moustapha Niasse devrait accepter l’effort que le Sénégal a fait du point de vue de sa capacité nouvelle de négociation, de sa capacité à défendre l’intérêt du pays en partant de 50 millions à 100 milliards de francs indique le ministre. Le deuxième c’est que « d’autres pays ont d’autres réalités dans d’autres contextes ». Et Bacar Dia de citer le Maroc en guise d’exemple pour expliquer que « ce pays qui fait pratiquement 30 millions d’habitants, à une clientèle potentielle extrêmement élevée. Et même si ce n’est pas la raison principale, c’est une des raisons qui peuvent expliquer le coût ... » commente-t-il. Et le ministre porte-parole du gouvernement se dit convaincu que « tous ces hommes politiques qui parlent, critiquent parce qu’ils sont de l’opposition. Mais dans leur fort intérieur, surtout le Ps, ils savent qu’entre la première, la deuxième et la troisième licence, il y a une différence notoire. Et que l’Etat, pour cette fois-ci a gagné ».

Revenant sur les modalités techniques d’octroi de cette troisième licence, Bacar Dia renvoie aux propos du directeur général de l’Artp qui, de son avis, « ne souffre d’aucune équivoque ».

Yakhya Massaly

(Source : Wal Fadjri, 12 septembre 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6184/6707 Régulation des télécoms
  • 521/6707 Télécentres/Cybercentres
  • 4603/6707 Economie numérique
  • 2454/6707 Politique nationale
  • 6707/6707 Fintech
  • 754/6707 Noms de domaine
  • 2435/6707 Produits et services
  • 2088/6707 Faits divers/Contentieux
  • 1092/6707 Nouveau site web
  • 6632/6707 Infrastructures
  • 2412/6707 TIC pour l’éducation
  • 270/6707 Recherche
  • 363/6707 Projet
  • 4268/6707 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2578/6707 Sonatel/Orange
  • 2325/6707 Licences de télécommunications
  • 396/6707 Sudatel/Expresso
  • 1400/6707 Régulation des médias
  • 1827/6707 Applications
  • 1492/6707 Mouvements sociaux
  • 2270/6707 Données personnelles
  • 188/6707 Big Data/Données ouvertes
  • 885/6707 Mouvement consumériste
  • 537/6707 Médias
  • 969/6707 Appels internationaux entrants
  • 2150/6707 Formation
  • 141/6707 Logiciel libre
  • 2533/6707 Politiques africaines
  • 1221/6707 Fiscalité
  • 249/6707 Art et culture
  • 870/6707 Genre
  • 2078/6707 Point de vue
  • 1447/6707 Commerce électronique
  • 2192/6707 Manifestation
  • 468/6707 Presse en ligne
  • 188/6707 Piratage
  • 306/6707 Téléservices
  • 1245/6707 Biométrie/Identité numérique
  • 450/6707 Environnement/Santé
  • 471/6707 Législation/Réglementation
  • 503/6707 Gouvernance
  • 2614/6707 Portrait/Entretien
  • 216/6707 Radio
  • 1007/6707 TIC pour la santé
  • 396/6707 Propriété intellectuelle
  • 87/6707 Langues/Localisation
  • 1509/6707 Médias/Réseaux sociaux
  • 2752/6707 Téléphonie
  • 285/6707 Désengagement de l’Etat
  • 1479/6707 Internet
  • 172/6707 Collectivités locales
  • 564/6707 Dédouanement électronique
  • 1497/6707 Usages et comportements
  • 1531/6707 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 825/6707 Audiovisuel
  • 4045/6707 Transformation digitale
  • 575/6707 Affaire Global Voice
  • 228/6707 Géomatique/Géolocalisation
  • 432/6707 Service universel
  • 990/6707 Sentel/Tigo
  • 261/6707 Vie politique
  • 2182/6707 Distinction/Nomination
  • 51/6707 Handicapés
  • 1030/6707 Enseignement à distance
  • 958/6707 Contenus numériques
  • 882/6707 Gestion de l’ARTP
  • 267/6707 Radios communautaires
  • 2396/6707 Qualité de service
  • 638/6707 Privatisation/Libéralisation
  • 198/6707 SMSI
  • 670/6707 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3811/6707 Innovation/Entreprenariat
  • 1957/6707 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/6707 Internet des objets
  • 255/6707 Free Sénégal
  • 473/6707 Intelligence artificielle
  • 291/6707 Editorial
  • 24/6707 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous