Amadou Diaouné, Secrétaire général du Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Sénégal (Sudes) et Stefano Belluci, chef du bureau Afrique de l’Institut International d’Histoire Sociale d’Amsterdam (Pays-Bas), ont procédé hier, à la signature d’un protocole de partenariat, pour la numérisation et la mise en ligne des archives du Sudes.
Pour retracer et mettre à la disposition de la communauté nationale et internationale son riche parcours vieille de 30 ans de lutte pour une éducation de qualité, la revalorisation de la profession enseignante, la défense des intérêts des travailleurs, la consolidation des acquis, l’élargissement des libertés démocratiques, entre autres, le Syndicat Unique et Démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) et l’Institut International d’Histoire Sociale d’Amsterdam (Iihs) ont convenu de signer un protocole de partenariat, pour la numérisation et la mise en ligne des archives du syndicat. La signature du mémorandum d’entente a eu lieu hier, vendredi, au siège dudit syndicat à la Cité Soprim.
Par cette convention, les parties entendent repérer et numériser les archives indispensables à l’histoire sociale du Sénégal en faveur des chercheurs du monde.
Selon Stefano Belluci, chef du bureau Afrique de l’Iish d’Amsterdam « il n’est pas possible d’écrire l’histoire sociale sans les sources. Par conséquent la numérisation est fondamentale dans le processus de conservation et de vulgarisation de ces documents ». « C’est pourquoi l’Institut International d’Histoire Sociale en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop, le Centre des Métiers et Mémoires de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (Fastef), le Centre africain de Recherche sur les traites et l’esclavage de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, l’Université Paris I, la Sorbonne et le Centre d’Histoire Sociale du XXe siècle, ont décidé de créer le Groupe Archives d’Histoire et Sociétés d’Afrique de l’Ouest (Gasao) », a-t-il précisé.
M.Amadou Diaouné, Secrétaire général dudit syndicat dira : « c’est une impulsion importante car elle permet de connaitre et de partager à l’échelle du monde, le sens, les enjeux, les résultats et les expériences de leurs luttes pour promouvoir l’identité et également une opportunité de mise en valeur l’histoire sociale du Sénégal à travers l’analyse scientifique des chercheurs ».
Jean-Pierre Malou
(Source : Sud Quotidien, 22 février 2014)