OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Mai > NTIC : l’enseignement en ligne tisse sa toile

NTIC : l’enseignement en ligne tisse sa toile

vendredi 4 mai 2012

Enseignement à distance

Grâce à des organismes comme l’Agence universitaire de la francophonie, l’Université virtuelle africaine ou l’Université virtuelle de Tunis, la formation à distance connaît un succès croissant à travers le continent.
La scène se passe à Ouagadougou. Entouré de ses amis, Hamidou Yameogo soutient son master 2 en droit du cyberespace africain. À 37 ans, ce juriste est sensiblement plus âgé que la moyenne de ses camarades, mais ce n’est pas là le plus surprenant. « Tout s’est déroulé comme pour une soutenance normale... sauf que les jurés étaient à Saint-Louis et à Dakar, au Sénégal ! Tout s’est passé par visioconférence », explique-t-il. Logique, puisque son diplôme est délivré par l’université Gaston-Berger, à Saint-Louis précisément, en formation ouverte et à distance (Foad).

Un ordinateur, une webcam, et le tour est joué ! Pendant un an, Hamidou Yameogo, qui exerce par ailleurs une activité professionnelle, a ainsi pu se connecter à une plate­forme sur internet où il trouve cours et exercices. Tous les midis, au lieu de rentrer chez lui, il étudie pendant deux heures. Parfois, il chatte avec des professeurs ou des doctorants. Souvent, il doit rendre des exercices pratiques. « Je pensais que ce serait moins contraignant qu’une formation classique, mais ce n’est pas évident à concilier avec les impératifs professionnels, familiaux, associatifs », reconnaît-il. Avantage incontestable, l’étudiant travaille où il veut, quand il veut. Seuls les examens, organisés dans les campus numériques de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), ont lieu en présentiel.

Plus de 12 000 candidatures en 2011

Cet organisme, qui vise à développer l’apprentissage à distance à l’université, voit les effectifs exploser d’année en année sur le continent, où il supervise 36 formations à distance, dont six au Maghreb. L’an dernier, l’AUF a ainsi reçu plus de 12 000 candidatures pour la deuxième année consécutive, alors qu’elle n’en dénombrait que 5 000 en 2005. « En 2011, la part des candidatures émanant d’Afrique subsaharienne s’élève à 82,5 %. Comme les cinq années passées, ce sont les Camerounais (16,24 %) puis les Burkinabè (13,17 %) qui ont le plus répondu », précise Sophie Villeret, responsable de projet Foad pour l’Afrique à l’AUF.

Le Maghreb ne représente que 7 % des dossiers traités par l’agence. Il faut dire que la Tunisie s’est elle-même dotée dès 2002 d’une structure transversale, l’Université virtuelle de Tunis (UVT). Celle-ci propose, en parallèle de ses propres diplômes (cinq masters, quatre licences et deux certificats), des modules indépendants en informatique, en anglais ou en entrepreneuriat à toutes les universités maghrébines. Comme le souligne Asma Errais, sous-directrice de l’UVT, la Foad s’impose pour résoudre les problèmes d’absorption des nouveaux bacheliers dans les universités, mais aussi pour assurer la formation des professionnels et des femmes au foyer.

Les enjeux sont les mêmes partout sur le continent. De fait, dans plusieurs pays, notamment au Kenya, en Tanzanie ou au Sénégal, plusieurs institutions universitaires sont partenaires de l’Université virtuelle africaine (UVA). Cet organisme créé par la Banque mondiale en 1997 revendique pas moins de 40 000 diplômés à travers l’Afrique.

(Source : Jeune Afrique, 4 mai 2012)


Les professeurs aussi

La formation ouverte et à distance (Foad) permet de former non seulement des étudiants, mais aussi des professeurs. C’est par exemple le cas à l’université Cheikh-Anta-Diop (Ucad) de Dakar. Massamba Dieng, jeune diplômé et professeur vacataire dans un lycée de Mékhé, à une centaine de kilomètres de la capitale, peut suivre à distance les cours de l’Ucad qui lui permettront de devenir titulaire au bout de deux ans. « C’est une bonne solution pour faire face au manque de professeurs », se réjouit-il. Seul problème, la connexion internet. « Lorsque je suis au lycée ou chez moi, je télécharge les cours et les devoirs, puis j’étudie quand j’ai le temps. »

S.D.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4257/4942 Régulation des télécoms
  • 349/4942 Télécentres/Cybercentres
  • 3289/4942 Economie numérique
  • 1866/4942 Politique nationale
  • 4942/4942 Fintech
  • 518/4942 Noms de domaine
  • 1768/4942 Produits et services
  • 1479/4942 Faits divers/Contentieux
  • 731/4942 Nouveau site web
  • 4570/4942 Infrastructures
  • 1701/4942 TIC pour l’éducation
  • 217/4942 Recherche
  • 245/4942 Projet
  • 3314/4942 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1811/4942 Sonatel/Orange
  • 1584/4942 Licences de télécommunications
  • 272/4942 Sudatel/Expresso
  • 930/4942 Régulation des médias
  • 1255/4942 Applications
  • 1023/4942 Mouvements sociaux
  • 1581/4942 Données personnelles
  • 125/4942 Big Data/Données ouvertes
  • 603/4942 Mouvement consumériste
  • 363/4942 Médias
  • 652/4942 Appels internationaux entrants
  • 1588/4942 Formation
  • 93/4942 Logiciel libre
  • 1909/4942 Politiques africaines
  • 925/4942 Fiscalité
  • 171/4942 Art et culture
  • 573/4942 Genre
  • 1553/4942 Point de vue
  • 1009/4942 Commerce électronique
  • 1477/4942 Manifestation
  • 328/4942 Presse en ligne
  • 127/4942 Piratage
  • 204/4942 Téléservices
  • 906/4942 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4942 Environnement/Santé
  • 324/4942 Législation/Réglementation
  • 336/4942 Gouvernance
  • 1729/4942 Portrait/Entretien
  • 147/4942 Radio
  • 761/4942 TIC pour la santé
  • 267/4942 Propriété intellectuelle
  • 60/4942 Langues/Localisation
  • 1024/4942 Médias/Réseaux sociaux
  • 1894/4942 Téléphonie
  • 192/4942 Désengagement de l’Etat
  • 1053/4942 Internet
  • 117/4942 Collectivités locales
  • 382/4942 Dédouanement électronique
  • 1068/4942 Usages et comportements
  • 1039/4942 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 563/4942 Audiovisuel
  • 3005/4942 Transformation digitale
  • 386/4942 Affaire Global Voice
  • 152/4942 Géomatique/Géolocalisation
  • 311/4942 Service universel
  • 668/4942 Sentel/Tigo
  • 176/4942 Vie politique
  • 1513/4942 Distinction/Nomination
  • 34/4942 Handicapés
  • 730/4942 Enseignement à distance
  • 820/4942 Contenus numériques
  • 589/4942 Gestion de l’ARTP
  • 184/4942 Radios communautaires
  • 1688/4942 Qualité de service
  • 430/4942 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4942 SMSI
  • 489/4942 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2731/4942 Innovation/Entreprenariat
  • 1327/4942 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4942 Internet des objets
  • 170/4942 Free Sénégal
  • 531/4942 Intelligence artificielle
  • 194/4942 Editorial
  • 22/4942 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous