OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Septembre > Nouveau fichier électoral : L’Etat sera-t-il forclos ?

Nouveau fichier électoral : L’Etat sera-t-il forclos ?

mercredi 8 septembre 2004

Vie politique

Les élections législatives devraient, en principe, avoir lieu en mai 2006. Soit exactement dans vingt et un mois. Cependant, le temps semble court en raison des nombreuses opérations inhérentes à la refonte totale du fichier électoral, notamment la constitution d’un nouveau fichier qui devrait se faire sur la base des nouvelles cartes nationales d’identité numérisées, lesquelles ne sont pas encore établies. Le temps est d’autant plus compté pour le gouvernement que les opérations allant de la publication des listes électorales à la convocation du corps électoral en passant par la constitution des dossiers de candidature des partis politiques risquent de tirer en longueur. Ce qui fonde certains à penser que l’Etat pourrait être forclos.

La loi sur la refonte totale du fichier électoral étant votée, reste maintenant la constitution d’un nouveau fichier sur laquelle devraient reposer les élections législatives de 2006 et la présidentielle de 2007. Mais, cette opération semble être une tapisserie de Pénélope tant elle appelle des moyens colossaux, mais nécessite aussi un délai relativement long pour sa réalisation. Et le temps semble jouer contre le gouvernement qui devrait, en principe, organiser les élections législatives au mois de mai 2006, soit dans vingt et un mois exactement. D’autant plus que les commissions chargées de conduire les inscriptions sur le nouveau fichier ne sont pas encore établies. Pis, le décret qui doit régir les modalités d’organisation et de fonctionnement de ces commissions n’a toujours pas vu le jour. Du moins, il n’est pas encore porté à la connaissance de l’opinion. Plus inquiétant encore, la loi sur la refonte totale du fichier électoral votée le 16 août dernier par l’Assemblée nationale attend toujours d’être promulguée.

Autant de faits qui militent en défaveur du gouvernement qui semble ne pas voir les échéances arriver à grand galop. Pourtant, tout devrait le pousser à presser le pas. Il faut noter que l’inscription sur le nouveau fichier électoral, ainsi que le stipule l’article 4 de la loi sur la refonte totale du fichier électoral, devra se faire sur la base des nouvelles cartes nationales d’identité numérisées. Lesquelles ne sont pas encore établies. Et une fois qu’elles le seront et que les opérations d’inscriptions terminées, les informations ainsi collectées par les commissions constitueront, selon l’article 5 de cette même loi, les bases sur lesquelles le ministère de l’Intérieur dresse les nouvelles listes électorales provisoires. A partir de ce moment, précise l’article 6, une période d’un mois, après la publication des listes provisoires, est ouverte pour le contentieux. A l’expiration de ce délai, le ministre de l’Intérieur dresse les listes électorales définitives. Ce n’est qu’après ces différentes étapes que le chef de l’Etat pourra convoquer le corps électoral qui devra se faire cent jours avant la date du scrutin. Pour leur part, les partis politiques disposent de 50 jours avant cette date pour déposer leur dossier de candidature.

Tout cela sème le doute auprès de certaines formations politiques, notamment de l’opposition, qui pensent que l’Etat aura du mal à organiser des élections à date échue. Selon le porte-parole du Ps, Abdoulaye Elimane Kane, son parti est sceptique quant à la possibilité du gouvernement d’organiser des élections dans les délais prévus. Ceci, explique M. Kane, est lié non seulement à des difficultés techniques, mais surtout à l’absence de consensus sur certaines questions relatives au processus électoral. Les conditions d’établissement de la carte nationale d’identité numérisée (l’Etat demande 500 F aux citoyens pour l’obtention de ce document) ainsi que la constitution et la répartition des commissions font partie des pommes de discorde. Des questions qui, à en croire l’ancien ministre de la Culture, sont actuellement sur la table de discussion au niveau du Cpc.

Pour sa part, Me Ousmane Sèye estime que l’Etat qui a opté pour la refonte totale du fichier électoral devrait avoir les moyens de la réaliser dans les délais. Et l’ancien membre de l’Onel d’avertir : « L’organisation d’élections appelle des moyens colossaux que l’Etat se doit de trouver pour organiser des scrutins dans les délais fixés ». Cependant, Me Sèye est d’avis que l’on est en train de mettre les charrues avant les bœufs. A l’en croire, il serait plus convenable de mettre d’abord sur pied un organe de régulation pour superviser les opérations inhérentes à la refonte totale du fichier électoral. Surtout que la mission de l’Onel est arrivée à terme et que la Commission électorale nationale autonome (Cena) annoncée n’est toujours pas en place. Et pourtant, soutient l’avocat, « selon la loi toute modification du fichier électoral doit être supervisée par l’Onel, a fortiori une refonte totale ». Ce qui fera dire, en dernière analyse, à Me Sèye que « si l’Onel a fini sa mission, il faut nécessairement un nouvel organe de régulation pour superviser la refonte totale du fichier et, au-delà, tout le processus électoral ».

Si la suggestion de Me Sèye est prise en compte par l’Etat, le contraire serait passer outre la loi, le temps qui nous sépare des prochaines élections sera encore plus court. Toutes choses qui fondent à croire que l’on risque de se rabattre sur le fichier actuel comme le stipule d’ailleurs l’article 7 de la loi sur la refonte totale du fichier électoral. Cet article stipule : « s’il survient des élections avant la constitution du nouveau fichier, celles-ci se feront sur la base du fichier actuel ».

Amadou DIOUF

(Source : Wal Fadjri 8 septembre 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4387/5165 Régulation des télécoms
  • 365/5165 Télécentres/Cybercentres
  • 3301/5165 Economie numérique
  • 1906/5165 Politique nationale
  • 5165/5165 Fintech
  • 542/5165 Noms de domaine
  • 1684/5165 Produits et services
  • 1553/5165 Faits divers/Contentieux
  • 759/5165 Nouveau site web
  • 4700/5165 Infrastructures
  • 1742/5165 TIC pour l’éducation
  • 237/5165 Recherche
  • 244/5165 Projet
  • 3540/5165 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1843/5165 Sonatel/Orange
  • 1606/5165 Licences de télécommunications
  • 277/5165 Sudatel/Expresso
  • 962/5165 Régulation des médias
  • 1280/5165 Applications
  • 1038/5165 Mouvements sociaux
  • 1565/5165 Données personnelles
  • 131/5165 Big Data/Données ouvertes
  • 597/5165 Mouvement consumériste
  • 368/5165 Médias
  • 657/5165 Appels internationaux entrants
  • 1601/5165 Formation
  • 90/5165 Logiciel libre
  • 2044/5165 Politiques africaines
  • 936/5165 Fiscalité
  • 173/5165 Art et culture
  • 586/5165 Genre
  • 1594/5165 Point de vue
  • 1040/5165 Commerce électronique
  • 1466/5165 Manifestation
  • 322/5165 Presse en ligne
  • 126/5165 Piratage
  • 208/5165 Téléservices
  • 927/5165 Biométrie/Identité numérique
  • 312/5165 Environnement/Santé
  • 330/5165 Législation/Réglementation
  • 340/5165 Gouvernance
  • 1759/5165 Portrait/Entretien
  • 145/5165 Radio
  • 799/5165 TIC pour la santé
  • 275/5165 Propriété intellectuelle
  • 60/5165 Langues/Localisation
  • 1044/5165 Médias/Réseaux sociaux
  • 1940/5165 Téléphonie
  • 193/5165 Désengagement de l’Etat
  • 1095/5165 Internet
  • 121/5165 Collectivités locales
  • 388/5165 Dédouanement électronique
  • 1120/5165 Usages et comportements
  • 1052/5165 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/5165 Audiovisuel
  • 3131/5165 Transformation digitale
  • 385/5165 Affaire Global Voice
  • 163/5165 Géomatique/Géolocalisation
  • 322/5165 Service universel
  • 675/5165 Sentel/Tigo
  • 176/5165 Vie politique
  • 1522/5165 Distinction/Nomination
  • 39/5165 Handicapés
  • 697/5165 Enseignement à distance
  • 832/5165 Contenus numériques
  • 594/5165 Gestion de l’ARTP
  • 184/5165 Radios communautaires
  • 1705/5165 Qualité de service
  • 432/5165 Privatisation/Libéralisation
  • 133/5165 SMSI
  • 490/5165 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2797/5165 Innovation/Entreprenariat
  • 1345/5165 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5165 Internet des objets
  • 177/5165 Free Sénégal
  • 684/5165 Intelligence artificielle
  • 204/5165 Editorial
  • 26/5165 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous