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Nos ados : le porno ça se passe aussi sur les portables

lundi 10 juin 2013

Usages et comportements

Aujourd’hui, Internet a fait exploser les murs construits pour séparer le monde des enfants de celui des adultes. Le sexuel n’est plus dans l’enceinte privée du couple mais dans l’espace public. La plupart des téléphones portables permettent l’accès à internet. Les jeunes en profitent alors pour échanger des films et images à caractères pornographiques pendant la récréation.

Au Sénégal, il est difficile d’interdire l’intrusion de la pornographie dans l’entourage des enfants et jeunes ados. Parce que cette sexualité est arrivée à la télé. L’intimité semble plus rien dire, car la télé est là et n’a plus de limite. Les réseaux sociaux où chacun expose sa vie, chats sur internet où tout

peut se déballer à n’importe qui. Malgré la présence du porno via le téléphone portable à l’école. Les ados dressent une barrière, le sujet reste tabou et certains jeunes refusent d’en débattre. Certains plus téméraires disent regarder le porno sur leur portable pour apprendre. « C’est devenu banale à la pause qu’entre filles dès fois, on mate un film porno. Mais c’est juste la curiosité qui nous pousse à aller dans ces sites via nos portables, c’est facile avec un Smartphone », explique Oumy élève dans un collège de la banlieue.

La consommation grandissante de la pornographie par les jeunes adolescents s’explique par la potentialité qu’offrent ces téléphones high-tech. Certains disposent d’un accès libre à internet, Ce qui rend banale de voir dans les cours d’école des échanges d’images et vidéos pornographiques.

La curiosité sexuelle est normale à cet âge. Pour les spécialistes, le vrai problème est ailleurs. « La constitution de la sexualité se fait par le biais de l’imaginaire, explique un psychiatre. Selon lui, des scénarios s’échafaudent, influencés par l’image de nos parents et celle de leur couple (que l’on soit

dans l’imitation ou dans le contre-pied). Le risque principal de la pornographie, c’est que des images extérieures viennent prendre la place de cet imaginaire. Elles ne permettent pas à chacun de développer sa propre représentation,mais exposent un modèle unique, dans lequel l’affectif n’a aucun place : juste

des faits crus, des femmes soumises, des partenaires réduits à l’état d’objet… ». On assiste à une réalité plus complexe, car une enquête américaine concluait que les jeunes les plus exposés à de telles images dans les médias avaient deux fois plus de chances de démarrer leur vie sexuelle précocement, entre 14 et 16 ans. Si la vague pornographique induit de nouvelles expérimentations plus « libérées », elle peut aussi renforcer l’angoisse de performance des débutants.

Celui qui recherche ces images pour savoir « comment ça marche », a d’autant plus peur de ne pas être à la hauteur. L’adolescent se trouve confronté à une réalité plus complexe que la vision simpliste véhiculée par la pornographie. Et c’est tant mieux, car ce décalage avec son vécu intime permet de réintroduire

la dimension de la consommation, insiste le psychiatre. Il faut insister sur le fait de faire comprendre à nos enfants que la relation amoureuse, ce n’est pas que cela.

Ce qu’on peut faire, c’est instaurer une nouvelle politique afin que la justice des mineurs pénalise la détention de la pornographie dans les portables des jeunes enfants surtout lorsqu’il s’agit de la pornographie infantile. Dans les écoles élémentaires et les collèges, interdire certaines utilisations du mobile, non la possession. Cette interdiction doit s’étendre jusqu’aux portes du lycée.

Mais aussi, il faut que nos opérateurs mobiles s’engagent à tout faire pour protéger les mineurs utilisant des téléphones portables, des appels ou messages à caractère violent, pornographique ou pédophile. Les opérateurs auront comme tâche d’élaborer des codes d’autorégulation. Et aussi doivent mener des campagnes de sensibilisation des parents et des enfants ou encore la lutte contre les contenus illicites diffusés par téléphonie mobile. En effet disposant des moyens de faires ses campagnes de sensibilisation au niveau des écoles et d’expliquer les dangers de la pornographie aux ados.

Car on est en présence d’une société où la possession des portables auprès des jeunes est important même très positive, mais il faut reconnaitre que ça présente aussi des risques. Il faut signaler qu’en fin 2012, le taux de pénétration de la téléphonie mobile au Sénégal avoisine les 90% selon l’Autorité de régulation des Télécommunications et des Postes (A.R.T.P.), soit près de 11 millions d’abonnements pour une population totale de près de 13 millions.

Vincent Gomis

(Source : Seneweb, 10 juin 201")

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