OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Avril > Noms de domaine africains, une ressource inexploitée

Noms de domaine africains, une ressource inexploitée

samedi 7 avril 2012

Noms de domaine

On ne comptait, en 2011, que 450 noms de domaine nationaux au Mali, 1000 au Burkina Faso, 2000 en Côte d’Ivoire et 4000 au Sénégal. En comparaison, le domaine national de la France (.fr) comptait, mi-2011, plus de 2 millions d’enregistrements.

La bataille des contenus est aussi liée à des contraintes techniques. Celles-ci méritent qu’on s’y penche si l’on veut accélérer, pour les Africains, l’accès aux contenus africains. La popularisation des noms de domaine nationaux est l’une des pistes qui pourraient aider à un meilleur accès endogène aux contenus africains. La bonne gestion du nom de domaine national, expliquait un fonctionnaire du Ministère des postes et des nouvelles technologies du Mali, « facilite le commerce électronique, l’e-gouvernance, améliore la gestion de la cyber-sécurité et favorise le développement des capacités humaines et techniques du pays. (…) Les noms de domaine renforcent la capacité de créer et de profiter des contenus locaux en ligne et favorisent le développement de politiques nationales efficaces et un cadre juridique. »

Il est préférable, en effet, que les noms de domaines qui supportent les contenus africains soient administrés par des registraires basés en Afrique sur des serveurs qui y sont installés. Cela revient à dire qu’il faut encourager la promotion des noms de domaine nationaux.

Ceux-ci sont relativement peu utilisés par rapport aux noms de domaine génériques (.com, .net, .org, etc.). Pour diverses raisons − notamment le prix et les procédures d’enregistrement −, les particuliers et les entreprises sont souvent plus prompts à utiliser un nom de domaine générique. Un tel nom peut être enregistré en ligne en quelques minutes, voire en quelques secondes, alors que, pour un nom de domaine national (.ml pour le Mali ou .ci pour la Côte d’Ivoire par exemple), la procédure d’enregistrement exige des délais plus longs, en termes de jours.

L’autre raison de ce peu d’engouement vers les noms de domaine nationaux est l’absence de marketing à leur sujet, comme si l’on ignorait que les noms de domaine peuvent générer des ressources appréciables. Pour exemple, l’extension de domaine .com, la plus populaire avec plus de 90 millions de noms de domaine enregistrés (au premier trimestre 2011), génère chaque année des centaines de millions de dollars ! Démocratiser l’enregistrement des noms de domaine nationaux et raccourcir la procédure pourraient non seulement permettre d’en réduire les coûts, aujourd’hui sensiblement élevés par rapport au marché mondial des noms de domaine, mais aussi générer des ressources financières pour le pays, à l’heure où les gouvernements en sont réduits à surtaxer les opérateurs de télécommunications pour augmenter leurs recettes.

En Algérie, les autorités ont décidé de mener la bataille des noms de domaine nationaux. Le gouvernement voudrait, à l’horizon 2015, avoir un million de noms de domaine avec l’extension algérienne .dz, au lieu de 4000 aujourd’hui. Cela équivaut à enregistrer 38 noms de domaine par heure jusqu’à l’échéance. Si l’ambition paraît quelque peu difficile à réaliser, vu les coûts actuels d’un nom de domaine en Algérie (entre 394 et 1445 dollars !) et les lenteurs administratives liées à son enregistrement, elle montre cependant que les autorités ont pris conscience de l’importance des enjeux de la vulgarisation de cette ressource nationale.

Alain Just Coly

(Source : Réseau Télécom Network N° 52, 7 avril 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4254/4576 Régulation des télécoms
  • 350/4576 Télécentres/Cybercentres
  • 3129/4576 Economie numérique
  • 1598/4576 Politique nationale
  • 4576/4576 Fintech
  • 603/4576 Noms de domaine
  • 1650/4576 Produits et services
  • 1399/4576 Faits divers/Contentieux
  • 727/4576 Nouveau site web
  • 4364/4576 Infrastructures
  • 1630/4576 TIC pour l’éducation
  • 180/4576 Recherche
  • 249/4576 Projet
  • 2817/4576 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1729/4576 Sonatel/Orange
  • 1565/4576 Licences de télécommunications
  • 268/4576 Sudatel/Expresso
  • 957/4576 Régulation des médias
  • 1222/4576 Applications
  • 994/4576 Mouvements sociaux
  • 1519/4576 Données personnelles
  • 124/4576 Big Data/Données ouvertes
  • 599/4576 Mouvement consumériste
  • 364/4576 Médias
  • 649/4576 Appels internationaux entrants
  • 1411/4576 Formation
  • 104/4576 Logiciel libre
  • 1818/4576 Politiques africaines
  • 821/4576 Fiscalité
  • 168/4576 Art et culture
  • 568/4576 Genre
  • 1454/4576 Point de vue
  • 983/4576 Commerce électronique
  • 1496/4576 Manifestation
  • 319/4576 Presse en ligne
  • 125/4576 Piratage
  • 206/4576 Téléservices
  • 842/4576 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4576 Environnement/Santé
  • 317/4576 Législation/Réglementation
  • 338/4576 Gouvernance
  • 1719/4576 Portrait/Entretien
  • 146/4576 Radio
  • 678/4576 TIC pour la santé
  • 269/4576 Propriété intellectuelle
  • 58/4576 Langues/Localisation
  • 1034/4576 Médias/Réseaux sociaux
  • 1860/4576 Téléphonie
  • 192/4576 Désengagement de l’Etat
  • 971/4576 Internet
  • 115/4576 Collectivités locales
  • 387/4576 Dédouanement électronique
  • 994/4576 Usages et comportements
  • 1032/4576 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4576 Audiovisuel
  • 2716/4576 Transformation digitale
  • 387/4576 Affaire Global Voice
  • 155/4576 Géomatique/Géolocalisation
  • 292/4576 Service universel
  • 666/4576 Sentel/Tigo
  • 176/4576 Vie politique
  • 1467/4576 Distinction/Nomination
  • 34/4576 Handicapés
  • 678/4576 Enseignement à distance
  • 642/4576 Contenus numériques
  • 592/4576 Gestion de l’ARTP
  • 178/4576 Radios communautaires
  • 1659/4576 Qualité de service
  • 431/4576 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4576 SMSI
  • 454/4576 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2665/4576 Innovation/Entreprenariat
  • 1322/4576 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4576 Internet des objets
  • 170/4576 Free Sénégal
  • 327/4576 Intelligence artificielle
  • 198/4576 Editorial
  • 18/4576 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous