OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2014 > Nom de domaine « .africa » : vers un remake de l’utilisation des noms de (…)

Nom de domaine « .africa » : vers un remake de l’utilisation des noms de domaine pays ?

lundi 31 mars 2014

Editorial

Près de quatre années après le lancement de l’African Registry Consortium (ARC) par des Sud-africains opérant dans le domaine de l’Internet, le combat mené pour la création d’un nom de domaine « .africa » a finalement abouti avec la signature, le 26 mars 2014 à Singapour, entre l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) et le ZA Central Registry (ZACR), opérant pour le compte de la Commission de l’Union africaine (CUA) du contrat de gestion de registre pour le nom de domaine géographique de premier niveau (gTLD) « .africa ». Tous ceux qui évoluent dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur le continent ne peuvent que se réjouir de cet évenement qui voit l’Afrique rejoindre l’Europe et l’Asie, continents qui gèrent respectivement leur nom de domaine depuis 2005 et 2007. La disponibilité du « .africa » permettra désormais aux personnes morales comme physiques d’exprimer leur identité numérique africaine sur Internet. Après la création, dans la plupart des pays africains, de Network Internet Center (NIC) gérant les noms de domaine géographiques de premier niveau, puis la création en 2005 de l’African Network Information Center (AfriNIC) pour la gestion des adresses IP en Afrique, le continent possède désormais une souveraineté quasi-totale sur la gestion de ses ressources Internet à l’échelle nationale comme continentale. Seuls les noms de domaines géographiques (ccTLD) de quelques pays, tels la République du Congo, la Namibie, l’Ouganda ou encore le Rwanda, sont encore gérés par des individus ou des sociétés étrangères au nom de l’application du principe « premier arrivé, premier servi ». Cela étant, toute la question est maintenant de savoir si l’Afrique et les Africains, les états comme comme les citoyens, les organismes publics comme les entreprises privées vont effectivement se saisir de cette opportunité pour proclamer leur africanité dans le cyberespace. Si l’on se réfère au succès mitigé enregistré par les noms de domaine géographiques de premier niveau, il reste beaucoup de chemin à faire puisque la plupart de ceux-ci n’enregistrent que quelques milliers de noms de domaine à l’exception notable de l’Afrique du Sud, du Maroc, de l’Egypte, du Nigéria, Kenya ou encore de la Tanzanie qui en comptent plusieurs dizaines de milliers, voire plusieurs centaines de milliers. Cette situation résulte principalement du fait que les états comme les entreprises, les associations et les citoyens africains n’ont pas encore compris l’intérêt, voire la nécessité, d’utiliser les noms de domaines géographiques de premier niveau de leur pays respectif. Plus de vingt après l’arrivée d’Internet en Afrique, il n’est ainsi pas rare de voir des administrations ou des organismes publics ou parapublics utiliser des adresses Internet en « .com », donnant ainsi le mauvais exemple au reste de la société. De même, la plupart des entreprises privées, mais aussi des organisations non gouvernementales, délaissent les noms de domaines géographiques de premier niveau au profit de noms domaines génériques de premier niveau (.com, .org, .net, .info, etc.). Les raisons évoquées sont multiples et ont pour nom, prix jugé élevé des noms de domaines géographiques de premier niveau comparé à celui des noms domaines génériques de premier niveau, volonté de se démarquer de toute image de marque trop « nationale », absence de point d’échange Internet (IXP) qui n’encourage pas le recours au ccTLD pour optimiser la gestion du trafic Internet ou encore l’impossibilité d’acquérir le nom de domaine en ligne. Cependant, il faut bien avouer que la grande majorité des personnes physiques comme personnes morales, mesurent mal les enjeux liés au choix d’un nom de domaine. Souveraineté numérique, identité numérique, réputation numérique, etc. sont autant de concepts qu’ils méconnaissent voire ignorent. Dès lors, afin que la création du « .africa » ne ressemble pas à une victoire à la Pyrrhus, avec pour résultat un nom de domaine qui sera peu ou pas utilisé, il va falloir que les militants de la cause numérique se mobilisent à travers l’Afrique pour sensibiliser les états comme le secteur privé, la société civile et les citoyens à l’importance d’utiliser le « .africa ». Dans ce sens, l’Union africaine devrait donner le bon exemple en demandant à ses démembrements de réserver des noms de domaines dans le « .africa » et par extension participer à la valorisation des noms de domaines géographiques comme le « .sn ».

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2290/2791 Régulation des télécoms
  • 202/2791 Télécentres/Cybercentres
  • 1793/2791 Economie numérique
  • 1108/2791 Politique nationale
  • 2791/2791 Fintech
  • 284/2791 Noms de domaine
  • 991/2791 Produits et services
  • 795/2791 Faits divers/Contentieux
  • 397/2791 Nouveau site web
  • 2484/2791 Infrastructures
  • 946/2791 TIC pour l’éducation
  • 142/2791 Recherche
  • 143/2791 Projet
  • 1942/2791 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 994/2791 Sonatel/Orange
  • 856/2791 Licences de télécommunications
  • 163/2791 Sudatel/Expresso
  • 498/2791 Régulation des médias
  • 680/2791 Applications
  • 562/2791 Mouvements sociaux
  • 847/2791 Données personnelles
  • 76/2791 Big Data/Données ouvertes
  • 339/2791 Mouvement consumériste
  • 203/2791 Médias
  • 361/2791 Appels internationaux entrants
  • 891/2791 Formation
  • 63/2791 Logiciel libre
  • 1080/2791 Politiques africaines
  • 491/2791 Fiscalité
  • 105/2791 Art et culture
  • 312/2791 Genre
  • 859/2791 Point de vue
  • 560/2791 Commerce électronique
  • 827/2791 Manifestation
  • 201/2791 Presse en ligne
  • 78/2791 Piratage
  • 116/2791 Téléservices
  • 505/2791 Biométrie/Identité numérique
  • 169/2791 Environnement/Santé
  • 179/2791 Législation/Réglementation
  • 187/2791 Gouvernance
  • 944/2791 Portrait/Entretien
  • 88/2791 Radio
  • 441/2791 TIC pour la santé
  • 150/2791 Propriété intellectuelle
  • 40/2791 Langues/Localisation
  • 545/2791 Médias/Réseaux sociaux
  • 1017/2791 Téléphonie
  • 115/2791 Désengagement de l’Etat
  • 589/2791 Internet
  • 76/2791 Collectivités locales
  • 210/2791 Dédouanement électronique
  • 588/2791 Usages et comportements
  • 566/2791 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 315/2791 Audiovisuel
  • 1670/2791 Transformation digitale
  • 213/2791 Affaire Global Voice
  • 88/2791 Géomatique/Géolocalisation
  • 181/2791 Service universel
  • 365/2791 Sentel/Tigo
  • 104/2791 Vie politique
  • 807/2791 Distinction/Nomination
  • 20/2791 Handicapés
  • 394/2791 Enseignement à distance
  • 496/2791 Contenus numériques
  • 312/2791 Gestion de l’ARTP
  • 108/2791 Radios communautaires
  • 911/2791 Qualité de service
  • 229/2791 Privatisation/Libéralisation
  • 76/2791 SMSI
  • 277/2791 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1486/2791 Innovation/Entreprenariat
  • 714/2791 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 26/2791 Internet des objets
  • 89/2791 Free Sénégal
  • 342/2791 Intelligence artificielle
  • 105/2791 Editorial
  • 11/2791 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous