OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Novembre > Niveau de connectivité des universités africaines : Le Crdi lance la réflexion

Niveau de connectivité des universités africaines : Le Crdi lance la réflexion

mardi 23 novembre 2010

Infrastructures

Les experts africains s’interrogent beaucoup aujourd’hui sur le niveau de connectivité des universités de la région Afrique. C’est dans ce cadre que le Centre de Recherche pour le Développement International (Crdi) a organisé le lundi 15 novembre un atelier interne de réflexion et de mise à niveau marqué la présentation des résultats d’une enquête qui a été menée sur la question.

La présentation était faite par le Dr Boubacar Barry, expert de la question des Tics et ancien directeur du Centre de Calcul à l’Université de Dakar, actuellement Coordonnateur de l’Unité des réseaux d’éducation et de Recherche à l’Association des Universités africaines. Une organisation basée à Accra (Ghana).

Au cours de cette rencontre présidée par la directrice régionale du CRDI, les participants à l’atelier ont abordé plusieurs questions toujours à la recherche des réponses à leurs interrogations du genre : « Comment les universités africaines peuvent-ils être performantes en 2010 avec une connectivité aussi faible ? Quelles solutions pour combler cette fracture numérique qui n’épargne ni l’enseignement supérieur, ni la recherche du continent ? ».

La connectivité dans les universités africaines reste une préoccupation majeure. En effet, selon le Dr Boubakar Barry, Coordonnateur de l’Unité Réseaux d’éducation et de recherche de l’Association des universités africaines (AUA) « Aujourd’hui, il est inconcevable de pouvoir faire de la recherche ou de l’enseignement supérieur de qualité sans une connectivité performante, soit pour accéder aux ressources infinies de la toile en amont, soit pour rendre visible et valoriser son travail en aval, ou pour profiter des immenses opportunités qu’offre l’enseignement à distance au moment où les effectifs d’étudiants ne cessent de croître ».

Selon le Dr Barry « Dans un contexte marqué par des difficultés d’accès aux ressources documentaires classiques (distribution, coûts, circuits commerciaux), la connectivité est une chance pour les universités africaines qui devraient par conséquent lui accorder une attention particulière afin de rehausser la qualité de leurs activités ».

Un besoin qui se justifie, dit-il, par le fait qu’ « au niveau de la couverture Internet, sur un échantillon de 51 établissements d’enseignements supérieurs dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Libéria, Mali, Mauritanie, Nigéria et Sénégal, soit 34 % de tous les établissements reconnus dans ces pays (149) et 32% de la population totale de tous les personnels de service et étudiants dans ces établissements le déficit de la connectivité est très criarde ».

Il a fait remarquer par la suite qu’« ’il y a un énorme déficit de bande passante au niveau des établissements d’enseignement supérieur de la région. Car sur les 2,2 millions de personnes que constituent les personnels de service et les étudiants de cette région, il y a en moyenne que 0,37 Kbps de bande passante par personne » . Le Dr Barry dira que « Ce déficit n’est en aucun cas une situation particulière aux institutions universitaires mais elle reflète de façon globale la structure de la chaîne d’approvisionnement en bande passante Internet vers l’Afrique. De plus,dit-il, ces établissements paient des coûts d’accès plus élevés en comparaison avec d’autres régions du monde ».

En conclusion de son exposé, il a confié que « Plusieurs solutions sont envisagées pour améliorer la situation existante, en particulier celle consistant à créer un consortium régional d’achat de bande passante. Ces efforts de regroupement seront facilités par la création de réseaux nationaux d’éducation et de recherche supervisés par un réseau régional (West and Central African Research and Education Network /WACREN) en cours de mise en place ». Des initiatives devant être soutenues par une action d’information et de communication soutenue pour permettre à l’Afrique de participer pleinement à la civilisation du numérique.

Mamadou Amadou Diop

(Source : Sud Quotidien, 23 novembre 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4108/4426 Régulation des télécoms
  • 346/4426 Télécentres/Cybercentres
  • 3061/4426 Economie numérique
  • 1614/4426 Politique nationale
  • 4426/4426 Fintech
  • 500/4426 Noms de domaine
  • 1627/4426 Produits et services
  • 1384/4426 Faits divers/Contentieux
  • 723/4426 Nouveau site web
  • 4370/4426 Infrastructures
  • 1615/4426 TIC pour l’éducation
  • 181/4426 Recherche
  • 244/4426 Projet
  • 2876/4426 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1712/4426 Sonatel/Orange
  • 1544/4426 Licences de télécommunications
  • 265/4426 Sudatel/Expresso
  • 926/4426 Régulation des médias
  • 1206/4426 Applications
  • 990/4426 Mouvements sociaux
  • 1510/4426 Données personnelles
  • 120/4426 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4426 Mouvement consumériste
  • 358/4426 Médias
  • 642/4426 Appels internationaux entrants
  • 1476/4426 Formation
  • 90/4426 Logiciel libre
  • 1677/4426 Politiques africaines
  • 812/4426 Fiscalité
  • 166/4426 Art et culture
  • 575/4426 Genre
  • 1382/4426 Point de vue
  • 958/4426 Commerce électronique
  • 1472/4426 Manifestation
  • 312/4426 Presse en ligne
  • 124/4426 Piratage
  • 204/4426 Téléservices
  • 833/4426 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4426 Environnement/Santé
  • 310/4426 Législation/Réglementation
  • 334/4426 Gouvernance
  • 1711/4426 Portrait/Entretien
  • 144/4426 Radio
  • 676/4426 TIC pour la santé
  • 264/4426 Propriété intellectuelle
  • 58/4426 Langues/Localisation
  • 999/4426 Médias/Réseaux sociaux
  • 1834/4426 Téléphonie
  • 190/4426 Désengagement de l’Etat
  • 973/4426 Internet
  • 114/4426 Collectivités locales
  • 378/4426 Dédouanement électronique
  • 993/4426 Usages et comportements
  • 1022/4426 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/4426 Audiovisuel
  • 2700/4426 Transformation digitale
  • 382/4426 Affaire Global Voice
  • 151/4426 Géomatique/Géolocalisation
  • 288/4426 Service universel
  • 660/4426 Sentel/Tigo
  • 174/4426 Vie politique
  • 1454/4426 Distinction/Nomination
  • 34/4426 Handicapés
  • 677/4426 Enseignement à distance
  • 636/4426 Contenus numériques
  • 584/4426 Gestion de l’ARTP
  • 178/4426 Radios communautaires
  • 1596/4426 Qualité de service
  • 424/4426 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4426 SMSI
  • 446/4426 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2537/4426 Innovation/Entreprenariat
  • 1309/4426 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4426 Internet des objets
  • 170/4426 Free Sénégal
  • 314/4426 Intelligence artificielle
  • 194/4426 Editorial
  • 16/4426 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous