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Nigéria : la pénurie de cash affecte les populations vulnérables mais fait le bonheur des entreprises de paiements numériques

lundi 1er janvier 2024

Fintech

A Lagos, la pénurie de cash a pesé sur la population en période de fêtes, en dépit des progrès de l’inclusion financière. La limitation des retraits d’espèces aux distributeurs et les coûts prohibitifs des solutions alternatives de paiement électronique compliquent la vie quotidienne des Nigérians qui espèrent une embellie en ce début d’année.

À Lagos, la capitale économique du Nigéria, deuxième économie d’Afrique en termes de produit intérieur brut selon les projections du FMI pour 2023, les populations espèrent une plus grande disponibilité de l’argent liquide, maintenant que les fêtes sont passées. Jusqu’au 31 décembre 2023, il n’était pas possible de retirer plus de 10 000 nairas (équivalent de 11$) dans la plupart des distributeurs automatiques de billets de banque, notamment dans le quartier d’Ikeja, un gros centre des activités économiques dans la ville.

Les alternatives qui restaient aux populations étaient soit de faire un paiement numérique, soit de retirer du cash auprès des POS (Point Of Sale : des terminaux de paiement électronique gérés par des agents individuels) qu’on retrouve désormais à chaque dizaine de mètres dans les rues de Lagos. Mais ces alternatives posent plusieurs défis. Le premier est le coût supplémentaire. Dans certains POS, les agents exigent jusqu’à 20% de la valeur du montant sollicité. Une charge sur la transaction qui vient s’ajouter aux 24% d’inflation annuelle à la fin novembre 2023 et à la TVA sur chaque produit acheté dans le circuit formel.

Les paiements numériques ont progressé au Nigéria à mesure que les populations s’adaptent à une réalité qui dure depuis plus de 12 mois déjà. Mais ils comportent aussi leurs défis, notamment la mauvaise qualité du réseau et parfois des opérations qui ne sont pas finalisées. Dans certaines stations-service, les pompistes exigent de recevoir des pourboires pour accepter les paiements par cartes. Le défi est d’autant plus marqué qu’au sein de la population, on ne parvient ni à avoir une explication claire, ni une visibilité sur le moment où ce problème sera résolu.

Dans une économie où, comme c’est le cas des pays en développement, les secteurs non formalisés dominent l’économie, les besoins en espèces sont importants et conditionnent la croissance des activités. Ce besoin est d’autant plus important que l’inflation exige d’avoir davantage de nairas pour acheter des produits comme la nourriture et autres produits de base.

La politique d’inclusion financière mise en place par le Nigéria a connu des résultats positifs. Selon des données de mars 2023, les plus récentes, 75% des personnes avaient accès à des solutions ou des produits financiers. Mais l’accès ne va pas de pair avec l’utilisation effective. Les raisons d’une domination des besoins en espèces sont les mêmes. Accéder à des solutions financières entraîne des coûts supplémentaires, qui peuvent être fixes ou à la transaction, or pour une partie importante de la population, chaque naira gagné compte, surtout lorsque les prix commencent à grimper. Les banques commerciales et la banque centrale se rejettent la responsabilité dans combat de géants qui fragilise une base importante des consommateurs du pays.

Mais pour le business des transactions financières numériques, un âge d’or est en train de se créer. Des entreprises comme Opay sont un exemple de l’opportunité que représente la transition vers les paiements numériques au Nigéria. Selon le journal des flux de financement des entreprises africaines par capitaux privés d’Ecofin Pro, elle a levé jusqu’à 570 millions $ auprès d’investisseurs, notamment américains, qui peuvent désormais profiter de cette croissance. Opay domine sur ce marché, mais commence à rencontrer une concurrence qui s’organise et progresse. 84 autres sociétés ont été créées dans ce sens, dont Palmpay, qui a mobilisé jusqu’à 140 millions $ selon le même journal des transactions.

Ce cas nigérian illustre la nécessité d’équilibrer les politiques publiques, l’innovation technologique et la prise en compte des populations vulnérables dans la quête d’une plus grande inclusion financière. Des services essentiels, des infrastructures et une formation numérique doivent accompagner cette digitalisation pour éviter d’aggraver la fracture sociale.

(Source : Agence Ecofin, 1er janvier 2024)

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