Nigeria : 40% d’extorsion en moins lors de l’enregistrement au NIN
vendredi 16 mai 2025
Au Nigeria, le processus d’enregistrement au Numéro d’identification national (NIN) a longtemps été entaché de pratiques frauduleuses, notamment des frais illégaux imposés aux citoyens. Les autorités annoncent avoir réduit de façon substantielle ces pratiques.
La Commission nationale de gestion de l’identité (NIMC) du Nigeria a annoncé avoir réduit d’au moins 40% les cas d’extorsion et de corruption liés au processus d’enregistrement au Numéro d’identification national (NIN). Cette déclaration a été faite par la directrice générale de la NIMC, Abisoye Coker-Odusote,, lors d’une conférence de presse à Abuja le mercredi 14 mai.
« Nous avons réduit les cas d’extorsion et de corruption d’au moins 40%. Bien que le processus soit en cours, nous avons réalisé des progrès significatifs », a déclaré la DG. Et d’ajouter : « nous avons enrôlé de nombreux Nigérians et nous continuons à compter. Nous poursuivrons nos efforts pour faire en sorte que davantage de Nigérians soient enrôlés avant la fin de l’année ».
Cette amélioration est attribuée à la collaboration de la NIMC avec la Banque mondiale dans le cadre du projet Nigeria Identification for Development (ID4D). Ce partenariat a permis d’augmenter le nombre d’enregistrements, atteignant 120 millions de Nigérians inscrits à ce jour. La NIMC a également impliqué le secteur privé à travers le programme « Frontier Partners », permettant à des agents privés de soutenir l’enregistrement du NIN à l’échelle nationale.
La NIMC prévoit de poursuivre ses efforts pour enregistrer davantage de personnes d’ici fin 2025. Cependant, des préoccupations subsistent concernant les frais élevés pour certaines modifications de données, comme la correction de la date de naissance qui coûte désormais 28 574 nairas (environ 17,83 $).
Adoni Conrad Quenum
(Source : Agence Ecofin, 16 mai 2025)