OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Janvier > Niayes-Estimations erronées des surfaces cultivées : Manobi propose le (…)

Niayes-Estimations erronées des surfaces cultivées : Manobi propose le Passport Fft aux horticulteurs

samedi 31 janvier 2009

Applications

Des erreurs d’estimations des superficies agricoles ont été relevées par l’organisation Manobi, dans la zone des Niayes. La plupart des agriculteurs surestime la superficie de leur champ. D’autres les sous-estiment. Pour amortir les terribles conséquences relevées, cette structure qui est partenaire des agriculteurs et leurs associations, leur propose un service dénommé Passport Fft.

Une étude réalisée par Manobi a montré que les agriculteurs surestiment généralement la taille de leurs exploitations agricoles, en moyenne de plus de la moitié d’un ha. Cette surestimation, qui concerne près de 65% des agriculteurs du Sénégal, se retrouve principalement chez les petits agriculteurs qui exploitent 2 ha ou moins. D’une manière générale, l’erreur ainsi commise par l’ensemble de la population des agriculteurs est de 40% supérieure à la superficie globale mesurée. Ces chiffres ont été fournis mercredi dernier, par le directeur de Manobi, M. Daniel Annerose, au cours d’une conférence de presse.

M. Annerose a énuméré les conséquences de ces erreurs d’estimations. Pour lui, ces conséquences portent sur l’endettement excessif du producteur surestimant sa superficie, sur le coût exagéré de la production, lié à la surestimation des besoins en intrants, le faible niveau des rendements calculés, sur l’impact sur la santé, avec des produits sur-dosés en intrants et en produits phytosanitaires, sur l’environnement avec les excès d’intrants utilisés dans ces conditions. Cette étude a porté sur 310 producteurs, 373 exploitants agricoles de la zone des Niayes, la plupart des horticulteurs.

M. Annerose, donnant un exemple sur les conséquences des crédits et financements, cite l’exemple de la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (Cncas) qui alloue 12 milliards de crédits par an. 4,75 milliards sont alloués du fait de la non-conformité des superficies par an. Et 23, 5 milliards mal alloués tous les cinq ans. Pour la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), il y a eu en environ 210 milliards alloués pour les engrais et les produits phytosanitaires. Mais de ce montant, 82 milliards auraient pu être mieux alloués. « Sans maîtrise de la superficie, nous surestimons le financement de l’agriculture. Si nous continuons à travailler sur une agriculture sans maîtriser nos surfaces, nous risquons de perdre des milliards. » Il y a donc un besoin économique de connaître les superficies. C’est ainsi que Manobi a commencé à travailler dans ce domaine avec ses partenaires afin de proposer des solutions simples et abordables pour saisir ces opportunités. Il a proposé son nouveau service, le Passport Fft. Ce service commence à se déployer auprès des agriculteurs et des exportateurs de plus en plus désireux de moderniser leurs pratiques en maîtrisant mieux leurs espaces.
Ce travail d’étude a été évolué par des acteurs des associations agricoles, comme celui de l’union des associations des maraîchers des Niayes. Leur président, Mamadou Ndiaye, soutient que l’étude faite par Manobi « vient en complément parce qu’il y n’a pas de statistiques horticoles. On ne pouvait pas déterminer la quantité d’oignons et de tomates cultivées dans les Niayes, parce que le coût de production et l’unité de mesure sont des problèmes, les producteurs sont des analphabètes qui mesurent leurs productions avec des sacs ». Il ajoute : « Cette étude va nous permettre de connaître ce que les paysans font et quand ils le font. »
Le président de l’organisation des producteurs de fruits et légumes, M. Cheikh Ngagne pense que « la situation est grave et problématique. On surévalue ou sous-évalue et les fondamentaux qui sont la compétitivité et la productivité sont faussés. C’est très grave ».

Les organisations militent pour une étude approfondie, mais aussi faire une cartographie de la superficie de la filière agricole en général.

Safiétou Kane

(Source : Le Quotiden, 31 janvier 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4107/4508 Régulation des télécoms
  • 346/4508 Télécentres/Cybercentres
  • 3104/4508 Economie numérique
  • 1603/4508 Politique nationale
  • 4508/4508 Fintech
  • 498/4508 Noms de domaine
  • 1625/4508 Produits et services
  • 1383/4508 Faits divers/Contentieux
  • 719/4508 Nouveau site web
  • 4386/4508 Infrastructures
  • 1610/4508 TIC pour l’éducation
  • 180/4508 Recherche
  • 242/4508 Projet
  • 2861/4508 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1713/4508 Sonatel/Orange
  • 1545/4508 Licences de télécommunications
  • 264/4508 Sudatel/Expresso
  • 921/4508 Régulation des médias
  • 1201/4508 Applications
  • 988/4508 Mouvements sociaux
  • 1514/4508 Données personnelles
  • 121/4508 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4508 Mouvement consumériste
  • 358/4508 Médias
  • 642/4508 Appels internationaux entrants
  • 1445/4508 Formation
  • 90/4508 Logiciel libre
  • 1671/4508 Politiques africaines
  • 813/4508 Fiscalité
  • 166/4508 Art et culture
  • 570/4508 Genre
  • 1381/4508 Point de vue
  • 956/4508 Commerce électronique
  • 1461/4508 Manifestation
  • 312/4508 Presse en ligne
  • 124/4508 Piratage
  • 204/4508 Téléservices
  • 830/4508 Biométrie/Identité numérique
  • 299/4508 Environnement/Santé
  • 314/4508 Législation/Réglementation
  • 334/4508 Gouvernance
  • 1689/4508 Portrait/Entretien
  • 144/4508 Radio
  • 719/4508 TIC pour la santé
  • 268/4508 Propriété intellectuelle
  • 58/4508 Langues/Localisation
  • 998/4508 Médias/Réseaux sociaux
  • 1832/4508 Téléphonie
  • 190/4508 Désengagement de l’Etat
  • 968/4508 Internet
  • 114/4508 Collectivités locales
  • 378/4508 Dédouanement électronique
  • 991/4508 Usages et comportements
  • 1018/4508 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 555/4508 Audiovisuel
  • 2680/4508 Transformation digitale
  • 382/4508 Affaire Global Voice
  • 150/4508 Géomatique/Géolocalisation
  • 289/4508 Service universel
  • 660/4508 Sentel/Tigo
  • 174/4508 Vie politique
  • 1456/4508 Distinction/Nomination
  • 34/4508 Handicapés
  • 677/4508 Enseignement à distance
  • 639/4508 Contenus numériques
  • 585/4508 Gestion de l’ARTP
  • 180/4508 Radios communautaires
  • 1597/4508 Qualité de service
  • 424/4508 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4508 SMSI
  • 446/4508 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2540/4508 Innovation/Entreprenariat
  • 1303/4508 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 50/4508 Internet des objets
  • 170/4508 Free Sénégal
  • 316/4508 Intelligence artificielle
  • 196/4508 Editorial
  • 16/4508 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous