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MTN et Safaricom en lice d’exploitation de télécommunications en Ethiopie

lundi 26 avril 2021

Privatisation/Libéralisation

Dans sa logique d’ouvrir le marché de télécommunications et libéraliser l’économie, le gouvernement éthiopien a reçu deux offres de la part de MTN Afrique du Sud et Safaricom Kenya pour de nouvelles licences d’exploitations de télécommunications, a indiqué ce lundi le ministère des Finances du pays.

« La date limite de soumission pour l’octroi de licences à deux autres entreprises de télécommunications à travers le pays s’est terminée aujourd’hui », a twitté l’Autorité éthiopienne de communication (ECA), suite à la cérémonie officielle de dépôt des offres.

Apres deux prolongations de délai de soumission à partir de la date initiale du 10 décembre 2020, dans ce processus précédemment retardé de plusieurs années, seuls ces deux groupes de télécommunications se sont portés volontaires.

La matinée de ce 26 avril 2021 a marqué le Dead line pour les soumissions de deux nouvelles licences de services de télécommunications à l’échelle nationale dans un marché jusqu’ici desservi uniquement par la société d’Etat Ethio-Telecom. Laquelle mettra en vente 45% de sa participation tandis qu’elle envisage de se lancer dans le transfert d’argent mobile.

MTN est soutenu par le Silk Road Fund, un fonds d’investissement d’État chinois favorisant l’augmentation des investissements dans les pays situés le long du projet de développement économique One Belt, One Road.

Tandis que le consortium Vodafone a le soutien du gouvernement américain à travers l’International Development Finance Corporation (IFC) ; avec un prêt de 500 millions de dollars américains et celui du Royaume-Uni.

À en croire, Shameel Joosub, PDG du groupe Vodacom, ce partenariat mondial pour l’Éthiopie possède un mélange unique d’expériences et de savoir-faire pour aider à transformer le pays en une économie numérique moderne et à avoir un impact positif sur la vie des Éthiopiens.

Selon l’ECA les lauréats seront sélectionnés une fois l’évaluation technique et financière terminée. Une seule ou les deux licences peuvent également être attribuées et le gouvernement peut annuler le processus d’appel d’offre.

D’après les autorités éthiopiennes, ceux à qui les licences d’exploitation complètes seront octroyées, ne seront pas autorisés à exploiter les services financiers basés sur la téléphonie mobile.

Brook Taye, le conseillé principal au ministère des finances s’est réjoui des prestataires de qualités soit les « deux géants africains » reçus dans le cadre de cette offre.

Quel intérêt d’ouvrir le marché ?

Selon la Banque mondiale, ouvrir le marché à d’autres acteurs de télécommunications est une étape importante dans le parcours de l’Éthiopie pour devenir une économie numérique.

« L’ouverture du marché à la concurrence du secteur privé et aux investissements étrangers devrait entraîner une baisse des prix, une meilleure qualité de service et un plus grand choix pour les consommateurs. Cela jettera également les bases de la future transformation numérique de l’Éthiopie », a déclaré Ousmane Dione, le directeur pays de la Banque mondiale pour l’Érythrée, l’Éthiopie, le Soudan du Sud et le Soudan en février dernier.

Il pense également que les Éthiopiens bénéficieront grandement de l’ouverture du marché des télécommunications, et les entreprises éthiopiennes seront mieux à même de concurrencer au niveau international si elles paient des prix plus bas pour les services numériques chez elles.

Dans une publication, il a évoqué des freins à cette ouverture. Notamment des intérêts particuliers qui préfèrent peut-être préserver le statu quo. Il estime qu’Ethio-Telecom qui jusqu’ici monopolise le marché risque également de perdre des parts s’il ne parvient pas à rivaliser efficacement.

Pour lui, le mieux pour l’Ethiopie est de permettre des négociations commerciales ouvertes dans lesquelles les nouveaux entrants peuvent prendre des décisions rationnelles entre la construction de leur propre infrastructure ou l’achat de capacités auprès du fournisseur national.

Aurore Bonny

(Source : CIO Mag, 26 avril 2021)

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