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Monnaie virtuelle : la Banque de Maurice met en garde contre le bitcoin

mardi 24 décembre 2013

Fintech

Fraude, perte de valeur ou encore difficulté de les échanger contre une monnaie réelle. Autant de risques auxquels s’exposent les utilisateurs de bitcoins, une monnaie virtuelle. La Banque de Maurice tire la sonnette d’alarme.

La Banque de Maurice se dit très inquiète quant à l’apparition de nouvelles formes de monnaie virtuelle. Et dans un communiqué émis le jeudi 19 décembre, elle prévient le public quant aux risques qui y sont associés. Avec cette mise en garde, visant particulièrement le bitcoin, elle rejoint d’autres banques centrales dans le monde, notamment la Banque de France et la Banque populaire de Chine, qui ont émis des avis similaires. Mais en quoi consistent ces monnaies virtuelles et pourquoi la Banque de Maurice a-t-elle jugé nécessaire d’émettre cette mise en garde ?

Le bitcoin est une monnaie virtuelle qui est apparue en 2009. Il n’a pas cours légal pour l’instant au même titre qu’une devise conventionnelle, ce qui fait qu’aucune institution n’est obligée de l’accepter comme moyen de paiement. Cependant, tout individu peut acquérir des bitcoins sur des plateformes virtuelles (en échange de devises réelles), et les stocker dans un portefeuille électronique. Il peut ensuite utiliser ce portefeuille pour acheter des marchandises dans des points de vente qui acceptent cette nouvelle devise.

Pour l’instant, le marché du bitcoin est très restreint, tant par la technologie qu’il nécessite que par le nombre limité d’endroits où on peut dépenser des bitcoins. Mais le monde financier s’est vite emballé à l’apparition de cette monnaie. Preuve de la fièvre spéculatrice qui s’est emparée des marchés, le cours du bitcoin vis-à-vis du dollar est passé de 13,5 dollars à un pic de 1 200 dollars en l’espace de seulement 11 mois. Il est aussi extrêmement volatil. La presse internationale a fait état mercredi d’un mini-krach de la monnaie virtuelle, qui a vu son cours chuter à 500 dollars, en raison des mesures restrictives prises par la Banque populaire de Chine. « L’émergence du bitcoin est une remise en cause du système monétaire conventionnel et reflète une perte de confiance dans la capacité du papier-monnaie à garder sa valeur et à maintenir le pouvoir d’achat », explique Eric Ng. L’économiste explique qu’en émettant cette mise en garde, la Banque de Maurice joue son rôle de régulateur monétaire et « défend son fromage », à savoir l’émission du papier-monnaie.

Une des particularités du bitcoin est que ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui créent la monnaie en vérifiant la validité des transactions effectuées. Parce qu’elle n’est pas émise par une autorité centrale, elle permet de contourner entièrement le système bancaire conventionnel et d’éviter les frais associés et les lenteurs. Le bitcoin permet également à ses utilisateurs d’effectuer des transactions dans un anonymat presque total. Cela peut être vu comme un avantage.

Mais cela signifie aussi que ceux qui choisissent d’investir dans cette monnaie s’exposent à des risques de fraude ou d’escroquerie, sachant que le marché du bitcoin n’est pas régulé pour l’instant. Les utilisateurs ne seront pas protégés de la même façon qu’avec une monnaie réelle en cas de fraude, de perte de valeur ou encore s’il devient difficile d’échanger les bitcoins contre une monnaie réelle. Autant de risques que la Banque de Maurice entend prévenir à travers sa mise en garde contre les monnaies virtuelles, même si on sait peu à ce jour concernant le volume des investissements des Mauriciens en bitcoins.

(Source : L’Express, 24 décembre 2013)

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