OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Août 2019 > Mohamed Horani, PDG de HPS : « Pour passer outre le cash, il faut absolument (…)

Mohamed Horani, PDG de HPS : « Pour passer outre le cash, il faut absolument que le paiement mobile soit instantané »

mercredi 14 août 2019

Portrait/Entretien

Manager au cursus bien fourni, Mohamed Horani, président fondateur de HPS, estime comme d’ailleurs beaucoup de professionnels du NTIC que le paiement mobile finira par s’imposer aux plus réticents. Dans cet entretien donné en marge de la 3ème édition du Mpay Forum, il a tenu à préciser que l’ère du cash est désormais révolue.

CIO Mag : Le futur du paiement, sera-t-il mobile ? Quelle réponse donnez-vous à cette question de la thématique du 3ème Forum Mpay ?

Mohamed Horani : Je pense que c’est une fausse question ! Car la carte reste quand même un moyen de paiement mobile qui permet de payer via un terminal de paiement ou un GAB. Mais par rapport aux cartes bancaires, nos smartphones, grâce à des applications beaucoup plus intelligentes et plus faciles à utiliser, nous offrent certes des avantages beaucoup plus intéressants. Il ne faut surtout pas oublier l’importance de l’inclusion financière qu’offre le ‘‘mobile payment’’ qui permet justement à tous les Marocains d’envoyer ou de recevoir de l’argent de manière digitale. Aujourd’hui au Maroc, rien que pour le transfert d’argent, ce sont des dizaines de milliards de dirhams. Si demain on arrive à transférer de l’argent sans se déplacer, se sera encore plus commode. Aujourd’hui aussi, le commerce électronique se développe, mais il faut aussi être bancarisée pour pouvoir payer en ligne.

Pensez-vous que le Maroc est aujourd’hui assez outillé pour développer le paiement mobile ?

Sans hésitation aucune, je dirai oui. En effet, grâce à la Banque Centrale, le Maroc a développé un système de paiement mobile parmi les plus avancés dans le monde. Trois éléments caractérisent ce système, à savoir l’instantanéité du paiement mobile dans un premier lieu. C’est un élément d’une importance fondamentale puisque c’est cette opération qui distingue le cash du digital. C’est ce qu’on appelle le paiement instantané. La deuxième caractéristique se rapporte à l’interopérabilité obligatoire des moyens de paiement mobile. Cela veut dire que personne ne peut avoir un système de paiement mobile propre à lui, dans son réseau et propres à ses clients. C’est extrêmement important. La troisième caractéristique concerne la wallet dite aussi porte-monnaie électronique qu’on a sur notre mobile, soit un identifiant synonyme à un numéro de compte. Et cet édifiant n’est autre que notre numéro de téléphone qu’on connaît parfaitement. Cela étant, on peut transférer de l’argent à partir du répertoire de son téléphone.

Vous êtes aussi en Afrique. Pouvez-vous nous dire comment HPS vit la transformation numérique sur le continent africain ?

C’est un constat implacable : l’Afrique est aujourd’hui très ouverte sur le digital. Incontestablement, le continent africain reste ouvert sur la transformation numérique pourvu qu’il ait une véritable volonté politique et pourvu qu’il ait des acteurs engagés et mobilisés à trouver les solutions adéquates. Par rapport au paiement mobile, l’expérience du Kenya reste un vrai cas d’école, non seulement en Afrique, mais dans le monde. Le tiers des paiements se font en mobile et cela concerne presque la majorité de la population. Dans ce pays, le paiement digital est un vrai succès. C’est dire que c’est possible, mais il faut aussi mettre en place des stratégies précises avec d’importants moyens derrière pour atteindre les objectifs escomptés et tirer profit des avantages qu’offre le ‘‘sans cash’’. HPS reste toutefois une succes stoty africaine d’origine marocaine, mais je pense que pour accélérer la transformation digitale en Afrique, il faut une vision à long terme où le digital est au service du développement humain.

Propos recueillis par CIO Mag

(Source : CIO Mag, 14 août 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4248/4927 Régulation des télécoms
  • 349/4927 Télécentres/Cybercentres
  • 3287/4927 Economie numérique
  • 1862/4927 Politique nationale
  • 4927/4927 Fintech
  • 514/4927 Noms de domaine
  • 1761/4927 Produits et services
  • 1487/4927 Faits divers/Contentieux
  • 732/4927 Nouveau site web
  • 4636/4927 Infrastructures
  • 1680/4927 TIC pour l’éducation
  • 212/4927 Recherche
  • 243/4927 Projet
  • 3296/4927 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1795/4927 Sonatel/Orange
  • 1579/4927 Licences de télécommunications
  • 268/4927 Sudatel/Expresso
  • 928/4927 Régulation des médias
  • 1257/4927 Applications
  • 1018/4927 Mouvements sociaux
  • 1573/4927 Données personnelles
  • 126/4927 Big Data/Données ouvertes
  • 593/4927 Mouvement consumériste
  • 361/4927 Médias
  • 652/4927 Appels internationaux entrants
  • 1608/4927 Formation
  • 90/4927 Logiciel libre
  • 1955/4927 Politiques africaines
  • 917/4927 Fiscalité
  • 168/4927 Art et culture
  • 573/4927 Genre
  • 1550/4927 Point de vue
  • 1009/4927 Commerce électronique
  • 1522/4927 Manifestation
  • 319/4927 Presse en ligne
  • 125/4927 Piratage
  • 204/4927 Téléservices
  • 902/4927 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4927 Environnement/Santé
  • 327/4927 Législation/Réglementation
  • 336/4927 Gouvernance
  • 1732/4927 Portrait/Entretien
  • 144/4927 Radio
  • 759/4927 TIC pour la santé
  • 266/4927 Propriété intellectuelle
  • 59/4927 Langues/Localisation
  • 1028/4927 Médias/Réseaux sociaux
  • 1931/4927 Téléphonie
  • 192/4927 Désengagement de l’Etat
  • 1043/4927 Internet
  • 115/4927 Collectivités locales
  • 431/4927 Dédouanement électronique
  • 1064/4927 Usages et comportements
  • 1028/4927 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4927 Audiovisuel
  • 3038/4927 Transformation digitale
  • 385/4927 Affaire Global Voice
  • 156/4927 Géomatique/Géolocalisation
  • 309/4927 Service universel
  • 669/4927 Sentel/Tigo
  • 179/4927 Vie politique
  • 1503/4927 Distinction/Nomination
  • 35/4927 Handicapés
  • 746/4927 Enseignement à distance
  • 818/4927 Contenus numériques
  • 591/4927 Gestion de l’ARTP
  • 183/4927 Radios communautaires
  • 1687/4927 Qualité de service
  • 434/4927 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4927 SMSI
  • 486/4927 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2729/4927 Innovation/Entreprenariat
  • 1323/4927 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4927 Internet des objets
  • 171/4927 Free Sénégal
  • 528/4927 Intelligence artificielle
  • 194/4927 Editorial
  • 22/4927 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous