Modules de formation Cisco Systmes : Pour un enseignement de qualité en Afrique
mardi 13 mai 2008
Les technologies de l’information prennent de plus en plus leur place en Afrique. L’enseignement et la formation professionnelle trouvent la nécessité de les intégrer dans la formation. C’est pour répondre à ce besoin que, désormais, Cisco Networking System grand vendeur de produits informatiques s’approche de sa potentielle clientèle.
Présente dans 123 pays du monde dont 46 pays africains, les modules de l’Académie Cisco Systems constituent une valeur ajoutée à la formation des bénéficiaires. Cisco est présent au Sénégal depuis 2003 et a instauré à l’Ucad ses modules de formation. La 3e édition de ses rencontres d’échange se tient à Dakar les 13 et 14 mai avec des objectifs clairement définis. Il s’agira au cours de ces deux jours de développer et de maintenir la qualité de l’enseignement, donner des guides efficaces et pratiques aux académies pour une meilleure gestion de leurs académies. Aussi la conférence a pour but de faciliter la connexion entre académies de toute la sous région, les entreprises, les employeurs entre autres, sans pour autant occulter des mises à jour sur les nouveaux programmes scolaires et des techniques.
Ibrahima Niang, directeur du centre de calculs de l’Ucad relève les avantages liés aux modules de formation de Cisco Systems. « Ces modules permettent à nos étudiants qui sont en informatique de sortir en plus de leur diplôme de Master ou leur licence, avec des certifications Cisco ». Au départ, le centre de calculs a démarré « les programmes en formant des étudiants issus du monde des entreprises ». Depuis un an, les modules Cisco sont introduits dans les curricula du centre.
Pour le Recteur de l’Ucad, Abdou Salam Sall, « le programme Cisco, vise le renforcement des capacités dans la formation sur les TIC ». Il souligne que la stratégie de Cisco est une exigence du marché. « C’est la règle du marché. Il faut bien former les gens, les former à ses propres outils pour qu’après, vous puissiez récupérer les parts du marché », lance le professeur Abdou Salam Sall. « Cisco nous a beaucoup aidés dans le domaine du renforcement des capacités au niveau des TIC, notamment en tout ce qui concerne les réseaux et leur optimisation. Nous hébergeons l’Académie Cisco et nous réalisons de bonnes choses », poursuit-il.
Cependant quelques défis restent à relever, selon M. Sall. « Le challenge maintenant c’est comment les distribuer pour que les entreprises les utilisent très bien, comment faire en sorte que les populations locales puissent en bénéficier », insiste le Recteur. A côté de ces défis, il s’est réjoui avec fierté des résultats auxquels est parvenue une équipe formée. « Je signale que l’une de nos équipes qui travaille sur des applications sur le téléphone portable, a pu développer un logiciel pour les éleveurs en milieu rural pour leur donner toutes les informations à partir de la téléphonie qui est disponible sur tout le territoire national au Sénégal ». Le souci est donc aujourd’hui de faire en sorte que les outils les plus modernes servent, non seulement au développement de l’économie, mais touchent le bien être de tout le monde.
Grâce au partenariat avec l’Ucad, Cisco a pu former plus de 20 académies locales. Désormais, les instructeurs sont formés par Cisco. Et ceux-ci, à leur tour, forment des étudiants. A côté de la stratégie marketing mis en place par Cisco pour la promotion de sa formation, il attend de ses diplômés qu’ils propagent la ‘’bonne nouvelle’’. « Nous comptons sur les diplômés de ce programme pour ventiler le programme parce que nous sommes convaincus que c’est un programme très bien pour les étudiants. Et nous comptons donc sur le bon résultat de nos étudiants pour que le programme soit ventilé au niveau des responsables du programme pour les pays de l’Afrique Occidentale et de l’Afrique centrale ».
Pour Yaye Fatou Seck, responsable du programme Cisco Afrique de l’Ouest, il ne fait aucun doute, les programmes Cisco sont très bien accueillis. « Le programme est très bien accueilli parce qu’auparavant on n’avait pas beaucoup d’académies. Aujourd’hui, ce sont les écoles qui viennent vers nous et qui nous demandent notre accord pour participer à ce programme. Parce qu’ils ont vu que c’est un bon programme », déclare-t-elle.
Frédéric Atayodi
(Source : African Global News, 13 mai 2008)