OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Septembre > Modification du Code des marchés : Wade remet la présidence de la République (…)

Modification du Code des marchés : Wade remet la présidence de la République dans la nébuleuse...

lundi 20 septembre 2010

Affaire Global Voice

La réforme du Code des marchés a été le prétexte saisi par le président Abdoulaye Wade pour soustraire tous les services de la présidence de la République des règles de passation des marchés publics. L’autorité de régulation des marchés publics (Armp) a également été amputé de l’essentiel de ses moyens financiers.

« La transparence pour les autres, l’opacité pour moi ». C’est ce qui se dégage de la lecture du nouveau décret portant Code des marchés. En effet, le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a profité du projet de modification en cours pour soustraire tous les services relevant de la présidence de la République du Code des marchés. Il a pris la semaine dernière un décret qui modifie le décret 2007-545 portant Code des marchés. Et le principal enseignement de ce nouveau texte se trouve en son article 2 avec un alinéa rajouté par les services de la Présidence. « Les marchés passés par les services administratifs centraux et déconcentrés de la présidence de la République relèvent d’un règlement financier spécifique », dit le nouveau décret pris la semaine dernière, mais qu’on tarde à rendre public.

Autrement dit, tous les services et les agences relevant de la Présidence ne feront plus d’appel d’offres pour exécuter leurs commandes. Et selon le décret N° 2010-925 du 8 juillet 2010 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères, de grosses structures étatiques passeront leurs marchés dans une totale opacité.

L’Apix, l’Artp, l’Adie, l’Ofejban..., ces agences qui ne seront plus soumis au Code des marchés

Parmi celles-ci, on peut citer l’Inspection générale d’Etat, la Cellule des grands projets, l’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix), l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (Anrsa), l’Agence nationale de l’énergie solaire (Andes), le Service de l’administration générale et de l’équipement (Sage) de la présidence de la République. On peut également citer l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie), l’Agence Seneclic - Réseau national de la solidarité numérique et la fondation du Fonds de solidarité numérique, comme étant des structures où la transparence dans les procédures de passation de marché sera rangée aux oubliettes pour laisser la place à des pratiques peu orthodoxes. C’est le cas également de la Délégation à la réforme de l’Etat et à l’assistance technique (Dreat), de l’Office pour l’emploi des jeunes de la banlieue (Ofejban) et l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits.

L’urgence revient dans les conditions du gré à gré
Le président Wade n’a pas fait que se soustraire au Code des marchés, il a aussi permis aux autres autorités contractantes de pouvoir passer allégrement des marchés de gré à gré. En effet, Wade a modifié l’article 76 du Code des marchés qui limitait le recours au marché par entente directe qu’aux seuls cas liés à la défense nationale et l’exclusivité. Autrement dit, les autorités contractantes qui devaient planifier leurs marchés sur l’année peuvent attendre le dernier moment pour évoquer l’urgence et ne pas passer un appel d’offres régulier.

...Et liquide l’Armp qui se retrouve sans ressources
Tenir en laisse financièrement l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) pour l’asphyxier, voire la liquider. C’est l’autre « prouesse » que Me Abdoulaye Wade a réussie avec l’autre modification qu’il a prise concernant le décret 2007-546 portant organisation et fonctionnement de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp). En effet, dans le nouvel article 37 portant sur les ressources de l’Armp, le président Wade a tout simplement supprimé la redevance de régulation ainsi que les 50% de revenus tirés de vente des dossiers d’appel d’offre qui permettait à cette structure de fonctionner correctement.

Ainsi, selon le nouveau texte, les ressources de l’Armp se limiteront à la « dotation de l’Etat, les produits de prestations rendues aux intervenants du système des marchés publics et délégations de service publics, les produits de toutes autres prestations en relation avec les missions de l’Armp, les frais d’enregistrement des recours selon les modalités définies par le Conseil de régulation, les pénalités pécuniaires prononcées par le Comité de règlement des différends (Crd), les subventions d’organismes internationaux (et) éventuellement toute autre ressources affectée par la loi de finances ».

Les raisons de cette liquidation de l’Armp sont à chercher dans un certain nombre de décisions rendues par le Comité de règlement des différends (Crd) qui n’ont pas été du goût de Me Wade. Il y la décision n° 013/Armp/Crmp/Crd en date du 11 juin 2008 dans laquelle l’Armp, à la suite de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp), refusait à la Société nationale d’électricité (Senelec) un avenant par gré à gré de 100 milliards de francs Cfa pour la construction de la centrale à charbon de Sendou. Autre décision qui est restée en travers de la gorge de Me Wade, la N°095/09/Armp/Crmp/crd du 18 novembre 2009 qui, suite à une dénonciation anonyme, cassait un marché de 25 milliards de francs Cfa de l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie). Et la dernière, c’est la décision N°127/10/Armp/Crd du 15 septembre 2010 qui annule le contrat liant l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) à Global Voice. C’était un contrat de 5 ans qui devait rapporter 300 milliards de francs Cfa à partager entre les deux cocontractants.

A ces décisions impliquant des proches de Wade, il faut ajouter les audits 2008 sur les procédures de passation des marchés de 72 autorités contractantes qui avaient défrayé la chronique en janvier dernier. Audit qui ava

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4254/4588 Régulation des télécoms
  • 350/4588 Télécentres/Cybercentres
  • 3129/4588 Economie numérique
  • 1598/4588 Politique nationale
  • 4588/4588 Fintech
  • 603/4588 Noms de domaine
  • 1650/4588 Produits et services
  • 1399/4588 Faits divers/Contentieux
  • 727/4588 Nouveau site web
  • 4366/4588 Infrastructures
  • 1632/4588 TIC pour l’éducation
  • 180/4588 Recherche
  • 249/4588 Projet
  • 2819/4588 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1729/4588 Sonatel/Orange
  • 1565/4588 Licences de télécommunications
  • 268/4588 Sudatel/Expresso
  • 957/4588 Régulation des médias
  • 1222/4588 Applications
  • 994/4588 Mouvements sociaux
  • 1519/4588 Données personnelles
  • 124/4588 Big Data/Données ouvertes
  • 599/4588 Mouvement consumériste
  • 364/4588 Médias
  • 649/4588 Appels internationaux entrants
  • 1413/4588 Formation
  • 104/4588 Logiciel libre
  • 1823/4588 Politiques africaines
  • 821/4588 Fiscalité
  • 168/4588 Art et culture
  • 568/4588 Genre
  • 1454/4588 Point de vue
  • 983/4588 Commerce électronique
  • 1503/4588 Manifestation
  • 319/4588 Presse en ligne
  • 125/4588 Piratage
  • 206/4588 Téléservices
  • 842/4588 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4588 Environnement/Santé
  • 317/4588 Législation/Réglementation
  • 338/4588 Gouvernance
  • 1722/4588 Portrait/Entretien
  • 146/4588 Radio
  • 678/4588 TIC pour la santé
  • 269/4588 Propriété intellectuelle
  • 58/4588 Langues/Localisation
  • 1036/4588 Médias/Réseaux sociaux
  • 1860/4588 Téléphonie
  • 192/4588 Désengagement de l’Etat
  • 971/4588 Internet
  • 115/4588 Collectivités locales
  • 387/4588 Dédouanement électronique
  • 994/4588 Usages et comportements
  • 1032/4588 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4588 Audiovisuel
  • 2716/4588 Transformation digitale
  • 387/4588 Affaire Global Voice
  • 155/4588 Géomatique/Géolocalisation
  • 292/4588 Service universel
  • 666/4588 Sentel/Tigo
  • 176/4588 Vie politique
  • 1467/4588 Distinction/Nomination
  • 34/4588 Handicapés
  • 678/4588 Enseignement à distance
  • 642/4588 Contenus numériques
  • 592/4588 Gestion de l’ARTP
  • 178/4588 Radios communautaires
  • 1659/4588 Qualité de service
  • 431/4588 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4588 SMSI
  • 454/4588 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2665/4588 Innovation/Entreprenariat
  • 1322/4588 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4588 Internet des objets
  • 170/4588 Free Sénégal
  • 329/4588 Intelligence artificielle
  • 198/4588 Editorial
  • 18/4588 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous