OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Mai > Modernisation des télécentres : La Sonatel exige des salles d’attentes

Modernisation des télécentres : La Sonatel exige des salles d’attentes

mercredi 28 mai 2003

Télécentres/Cybercentres

La Sonatel entreprend une touche de modernisation à l’endroit des usagers. Pour les télécentres et autres cybercafés, cela se traduit par un sérieux investissement qui repose sur l’aménagement des locaux, dans le souci de les rendre plus fonctionnels et plus confortables.

C’est effectif depuis le début du mois de mai. Dans le cadre de l’amélioration de ses services, mais aussi de tous les centres telecoms privés et publics du Sénégal, la Sonatel entreprend une touche de modernisation à l’endroit des usagers. Pour les télécentres et les cybercafés, cela se traduit par un sérieux investissement qui repose sur l’aménagement des locaux, dans le souci de les rendre plus fonctionnels et plus confortables. Désormais, il leur est demandé, par les termes mêmes des contrats qui les lient à la boîte de téléservices, de disposer d’un espace d’au moins 12 m2 qui inclut une salle d’attente, un bureau pour le gérant et d’un minimum de deux cabines téléphoniques, même si la location ne porte que sur une ligne. Les télécentres habituels, exigus et étouffants qu’abritent réduits, capharnaüms, coins de boutique et chambres d’hôtel ? Ils ne sont pas épargnés par la mesure. Ils devront procéder à des travaux de réaménagement et d’extension, pour satisfaire les nouvelles exigences, sous peine de devoir renoncer aux avantages qu’ils avaient jusqu’ici. Ce ne sera pas tout, cependant. A la direction commerciale de la Sonatel, les consignes sont claires. Les télécentres spacieux que leurs propriétaires transformaient en petites boutiques, supérettes, crémerie ou salons de thé sont désormais interdits. Seuls pourront y être vendus des produits telecoms comme les cartes pré-payées, les cellulaires et leurs accessoires.

Pour tous ces investissements nécessaires à la modernisation et à la fonctionnalité des nouveaux services, en contrepartie, la Sonatel offre deux avantages. Plutôt un, si l’on considère que le premier constitue un acquis depuis l’existence des premières unités de téléphonie privée du pays. Il s’agit de la réévaluation de la facture au volume.

Aux télécentres qui feront un chiffre d’affaires d’au moins 2 500 unités/bimestre, il leur sera accordé une réduction de 16 %. S’ils atteignent les 5 000 unités, le pourcentage de la baisse consentie monte jusqu’à 20 %. Mais si, par modestie de moyens, les gérants ne peuvent agrandir ou transformer leur office pour répondre aux nouvelles normes, ils seraient considérés comme contrevenants. De ce fait, ils rencontreraient des mesures coercitives comme le non-droit aux avantages précités. En outre, à la fin de leur contrat, même s’ils payent à prix d’or, la Sonatel se réserve le droit de ne plus collaborer. Ces gérants-là pourront alors chercher d’autres activités ; ils ne seront en aucun cas reconduits.

Mais en incitant les gérants de télécentres à adhérer à sa nouvelle politique de modernisation, la Sonatel avait-elle eu, au moins, le soin de les avertir ? Rien n’est moins sûr. Sur la même lancée, depuis bientôt trois ans qu’elle refuse l’ouverture de nouveaux télécentres, tout au moins dans le périmètre de Dakar et sa banlieue, ce souci, cette injonction de mettre l’usager dans de bonnes conditions de communication ne traduit-il pas par ailleurs un souci d’assainir le secteur, quand on assiste, depuis quelques mois, à un retour en force des points-phones, ces fameux télécentres de la boîte, dans les grandes artères de la ville ?

En tout cas, le sentiment est mitigé chez les gérants. Au télécentre Touba Belel Complus, 73, avenue Peytaven, ces nouvelles propositions laissent de marbre. Certes, des agents de la Sonatel sont venus inspecter les lieux, mais au lieu de s’appesantir sur les nouvelles exigences de la Sonatel, ils se sont plus intéressés aux autres activités que sont la saisie sur ordinateur la photocopie, les vente et réparation de téléphones cellulaires importés qu’ils ont condamnées sans y mettre des gants. En réalité, croit savoir le gérant, ces visites inopinées ne servaient qu’à recenser les autres activités du télécentre, d’autant que, depuis quelque temps, la Sonatel essaye de briser leur commerce par tous les moyens.

A preuve, les factures habituellement tolérées jusqu’au 15 de chaque mois, sont désormais honorées à date précise, comme en attesterait celle de mai 2003 qui tombe le 27 de ce mois et qu’il faut honorer à cette date, sous peine d’être forclos pour toujours. De plus, le gérant trouve bizarre que la Sonatel se donne tant de peine à convoquer le confort pour les usagers des télécentres privés, alors qu’en même temps, au vu et au su de tous, elle place ses propres unités partout dans le pays. Ce qui expliquerait alors les nouvelles mesures. Le gérant Alpha Dramé convoque la volonté de Telecom-France, le principal partenaire de la Sonatel, de mettre un terme à la profusion des télécentres dont on dit que le nombre est arrivé à saturation au Sénégal.

Au télécentre de la rue de Denain, en revanche, celui-là même qui abrite l’un des plus grands centres de réparation des cellulaires du Sénégal, l’on se montre plus circonspect. Une seule question pour en attester : pourquoi la Sonatel, si prompte à requérir la presse, même s’il s’agit de futilités, l’a-t-elle, cette fois-ci, mise en veilleuse, alors qu’il s’agit d’aviser plus de 4 000 tenants de télécentres disséminés partout sur le territoire national ?

Cheikh BA

(Source : Wal Fadjri 28 mai 2003)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2327/2657 Régulation des télécoms
  • 191/2657 Télécentres/Cybercentres
  • 1813/2657 Economie numérique
  • 943/2657 Politique nationale
  • 2657/2657 Fintech
  • 314/2657 Noms de domaine
  • 922/2657 Produits et services
  • 835/2657 Faits divers/Contentieux
  • 419/2657 Nouveau site web
  • 2620/2657 Infrastructures
  • 917/2657 TIC pour l’éducation
  • 107/2657 Recherche
  • 124/2657 Projet
  • 1683/2657 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 938/2657 Sonatel/Orange
  • 851/2657 Licences de télécommunications
  • 140/2657 Sudatel/Expresso
  • 501/2657 Régulation des médias
  • 701/2657 Applications
  • 574/2657 Mouvements sociaux
  • 843/2657 Données personnelles
  • 69/2657 Big Data/Données ouvertes
  • 318/2657 Mouvement consumériste
  • 201/2657 Médias
  • 386/2657 Appels internationaux entrants
  • 964/2657 Formation
  • 59/2657 Logiciel libre
  • 1055/2657 Politiques africaines
  • 692/2657 Fiscalité
  • 89/2657 Art et culture
  • 301/2657 Genre
  • 931/2657 Point de vue
  • 513/2657 Commerce électronique
  • 795/2657 Manifestation
  • 172/2657 Presse en ligne
  • 64/2657 Piratage
  • 107/2657 Téléservices
  • 518/2657 Biométrie/Identité numérique
  • 161/2657 Environnement/Santé
  • 192/2657 Législation/Réglementation
  • 196/2657 Gouvernance
  • 954/2657 Portrait/Entretien
  • 83/2657 Radio
  • 432/2657 TIC pour la santé
  • 147/2657 Propriété intellectuelle
  • 32/2657 Langues/Localisation
  • 573/2657 Médias/Réseaux sociaux
  • 1081/2657 Téléphonie
  • 104/2657 Désengagement de l’Etat
  • 536/2657 Internet
  • 63/2657 Collectivités locales
  • 236/2657 Dédouanement électronique
  • 574/2657 Usages et comportements
  • 556/2657 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 297/2657 Audiovisuel
  • 1625/2657 Transformation digitale
  • 241/2657 Affaire Global Voice
  • 86/2657 Géomatique/Géolocalisation
  • 222/2657 Service universel
  • 367/2657 Sentel/Tigo
  • 91/2657 Vie politique
  • 838/2657 Distinction/Nomination
  • 18/2657 Handicapés
  • 375/2657 Enseignement à distance
  • 391/2657 Contenus numériques
  • 320/2657 Gestion de l’ARTP
  • 91/2657 Radios communautaires
  • 1004/2657 Qualité de service
  • 228/2657 Privatisation/Libéralisation
  • 67/2657 SMSI
  • 269/2657 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1404/2657 Innovation/Entreprenariat
  • 704/2657 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2657 Internet des objets
  • 91/2657 Free Sénégal
  • 311/2657 Intelligence artificielle
  • 102/2657 Editorial
  • 15/2657 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous