OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Décembre > Mobile banking : l’inclusion financière des plus démunis

Mobile banking : l’inclusion financière des plus démunis

mardi 4 décembre 2012

Fintech

Les « mobile financial services », communément appelés, mobile banking constituent un moyen efficace d’inclusion financière. Des acteurs l’ont fait savoir lors d’un panel tenu dans le cadre des Journées annuelles de la microfinance (JAM) qui ont débuté le 30 novembre à Dakar.

L’offre de services financiers à moindre coûts favorise l’inclusion financière des populations les plus vulnérables. C’est l’avis de Thierno Seck, Directeur exécutif du projet « Mobile banking mutualisé ».Le mobile banking offre des possibilités intéressantes en matière de développement de la micro finance. Le Sénégal dispose d’un potentiel important avec un taux d’équipement mobile élevé de 77%. Le taux de pénétration de l’offre de micro finance peut être accentuée avec 12 à 13%. Avec une accentuation de ces services, 6 millions de personnes pourraient être mieux servies notamment des micro-entrepreneurs (artisans, détenteurs de petits commerces).

80% de la population sénégalaise n’a pas accès au système financier classique et seulement 8% est bancarisé. Mr Seck cite une étude de la Frankfurt School publiée en octobre 2011 et intitulée « Diagnostic sur la protection des consommateurs des services de microfinance au Sénégal : Enquête auprès des Clients ». Cette dernière a révélé que« moins de 2% des Sénégalais utilisent une carte bancaire et 39% ne savent pas ce que cela représente ». M. Seck d’ajouter que la raréfaction de la monnaie fiduciaire, la prédominance du secteur informel et des services (60% en UEMOA), le coût excessif de gestion des espèces, une offre « Cartes » jugée élitiste et restrictive pour les Sénégalais, « sont des entraves au fonctionnement de l’économie avec un manque à gagner considérable pour l’Etat. »

De son point de vue, l’Etat, les Régulateurs et les Services Financiers ont tout à gagner dans l’amélioration de l’offre de services. Les Moyens de Paiement et Services Financiers modernes pourraient contribuer au développement économique et au recul de la pauvreté. Le coût du cash est exorbitant (> 30 milliards FCfa par an dans la zone UEMOA).

Le Directeur exécutif de MBM cite une autre étude d’une université autrichienne selon laquelle une hausse de 15% du nombre de paiements électroniques pourrait réduire de 8,6 % le volume de l’économie parallèle.

Des histoires à succès ont été enregistrées dans de nombreux pays sous-développés, avec 150 projets implantés à travers le monde. Un exemple probant est le M-Pesa au Kenya qui représente à elle seule 69% des transactions de Mobile Banking dans le monde. Après 5 années d’activités, elle offre des services financiers via le téléphone portable à plus de 15 millions de clients actifs et compte plus de 23 milles agents agréés sur tout le territoire national et une moyenne de 10 000 clients recrutés chaque jour. M-Pesa est utilisée par 72% des Kenyans à faibles revenus et 75% des Kenyans non bancarisés.

En Afrique de l’ouest, les défis sont importants, notamment la pérennité du modèle économique, une insuffisante prise en compte des besoins de la micro finance, la mise en place d’un environnement réglementaire et d’infrastructures logistiques et de transport. Toutefois, les Services Financiers Décentralisés (SFD) doivent présenter une offre de services plus grande et plus opérationnelle. Pour M. Seck, il faut « mutualiser au mieux les efforts, dans un cadre de « Coopétition » (coopération et compétition) où tous les acteurs auront un rôle à jouer. » Ainsi, banques, infrastructures de paiement existantes, régulateurs, pouvoirs publics, et commerces y trouveront leur compte.

Ndèye Débo Seck

(Source : Sud Quotidien, 4 décembre 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2279/2759 Régulation des télécoms
  • 202/2759 Télécentres/Cybercentres
  • 1778/2759 Economie numérique
  • 1100/2759 Politique nationale
  • 2759/2759 Fintech
  • 284/2759 Noms de domaine
  • 989/2759 Produits et services
  • 791/2759 Faits divers/Contentieux
  • 397/2759 Nouveau site web
  • 2474/2759 Infrastructures
  • 939/2759 TIC pour l’éducation
  • 141/2759 Recherche
  • 143/2759 Projet
  • 1915/2759 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 985/2759 Sonatel/Orange
  • 854/2759 Licences de télécommunications
  • 163/2759 Sudatel/Expresso
  • 496/2759 Régulation des médias
  • 671/2759 Applications
  • 558/2759 Mouvements sociaux
  • 844/2759 Données personnelles
  • 76/2759 Big Data/Données ouvertes
  • 331/2759 Mouvement consumériste
  • 201/2759 Médias
  • 361/2759 Appels internationaux entrants
  • 884/2759 Formation
  • 59/2759 Logiciel libre
  • 1071/2759 Politiques africaines
  • 487/2759 Fiscalité
  • 105/2759 Art et culture
  • 312/2759 Genre
  • 859/2759 Point de vue
  • 554/2759 Commerce électronique
  • 820/2759 Manifestation
  • 196/2759 Presse en ligne
  • 78/2759 Piratage
  • 116/2759 Téléservices
  • 505/2759 Biométrie/Identité numérique
  • 169/2759 Environnement/Santé
  • 177/2759 Législation/Réglementation
  • 185/2759 Gouvernance
  • 936/2759 Portrait/Entretien
  • 86/2759 Radio
  • 434/2759 TIC pour la santé
  • 150/2759 Propriété intellectuelle
  • 40/2759 Langues/Localisation
  • 543/2759 Médias/Réseaux sociaux
  • 1013/2759 Téléphonie
  • 115/2759 Désengagement de l’Etat
  • 580/2759 Internet
  • 74/2759 Collectivités locales
  • 210/2759 Dédouanement électronique
  • 585/2759 Usages et comportements
  • 563/2759 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 311/2759 Audiovisuel
  • 1653/2759 Transformation digitale
  • 213/2759 Affaire Global Voice
  • 88/2759 Géomatique/Géolocalisation
  • 181/2759 Service universel
  • 359/2759 Sentel/Tigo
  • 102/2759 Vie politique
  • 799/2759 Distinction/Nomination
  • 20/2759 Handicapés
  • 385/2759 Enseignement à distance
  • 483/2759 Contenus numériques
  • 310/2759 Gestion de l’ARTP
  • 108/2759 Radios communautaires
  • 903/2759 Qualité de service
  • 227/2759 Privatisation/Libéralisation
  • 74/2759 SMSI
  • 275/2759 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1473/2759 Innovation/Entreprenariat
  • 712/2759 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 26/2759 Internet des objets
  • 89/2759 Free Sénégal
  • 336/2759 Intelligence artificielle
  • 105/2759 Editorial
  • 11/2759 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous