OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Février 2017 > Mme Joyce Sagoe Gotta, Directrice marketing de Tigo : Pourquoi Millicom a (…)

Mme Joyce Sagoe Gotta, Directrice marketing de Tigo : Pourquoi Millicom a vendu Tigo à Wari

dimanche 12 février 2017

Sentel/Tigo

La cession de Tigo à Wari est l’info économique qui a dominé l’actualité de ces derniers jours. Mme Joyce Sagoe Gotta, Directrice marketing de Tigo, dans cet entretien avec Seneweb, explique pourquoi Millicom a pris une telle décision. Elle s’exprime aussi sur l’avenir de l’opérateur de téléphonie et celui des employés de la boîte. Interview…

Mme Gotta, pourquoi Millicom a décidé de céder Tigo à Wari ?

Millicom a décidé de céder Tigo parce que cela fait partie de la stratégie globale du Groupe qui est de sortir progressivement de l’Afrique et d’investir un peu plus dans certains autres domaines en Amérique Latine où le business est beaucoup plus profitable. Donc c’est une stratégie Groupe, une vision décidée par le Groupe. Mais cela n’a pas été facile de sortir de Tigo Sénégal parce que la vente est intervenue au moment où depuis trois ans, l’entreprise était en pleine croissance. Depuis le lancement de la 3G, et avec les initiatives prises par la Direction générale, on a vu nos parts de marché augmenter. Nous avons lancé successivement Tigo Cash et Tigo Business. On a vu qu’en termes d’opérateur digital, on fait partie des meilleurs de la place. Donc c’est vraiment intervenu à un moment où ça n’a pas été facile de prendre la décision.

Est-ce que les difficultés antérieures, notamment les litiges avec l’État, n’ont pas conditionné ce retrait ?

Comme je l’ai dit tout à l’heure, c’est une stratégie du Groupe. Il faut dire que le Groupe a une certaine souveraineté en termes de décisions. Nous appartenons à un groupe qui a aussi des obligations vis-à-vis de ses actionnaires. Donc la stratégie est déjà établie et ça n’a rien à voir avec tous les litiges ou les situations précédentes ou ce qu’on a vécu avec les gouvernements antérieurs. Parce que, comme je l’ai dit, depuis trois ans, tout se passe très bien. Wari a fait une offre très intéressante, raison pour laquelle, en toute légitimité, le Groupe a décidé de céder Tigo Sénégal.

Est-ce que le secteur des télécommunications permettait de faire davantage de profits ?

Le marché est toujours intéressant. Il y a encore beaucoup de potentiel. Tigo Sénégal ne disparait pas. On est toujours au Sénégal et on a notre stratégie qui est en place. On continue la lutte pour grignoter des parts de marché. Depuis un bon bout de temps, on voit bien que le marché est actif et tous les acteurs sont très présents. Il y a des secteurs où nous sommes beaucoup plus avancés que d’autres. Mais il est clair qu’il y a des niches, notamment le secteur B to B où nous comptons faire des choses.

Tigo restera-t-il toujours tigo ? Le nom va-t-il changer ?

Je ne peux pas dévoiler la stratégie. Mais ce que je peux dire, c’est que les clients Tigo n’ont pas à s’inquiéter. Parce que pour l’instant et jusqu’à preuve du contraire, la marque Tigo reste. Après, bien évidemment, dans tout ce qui est décision de cession, il y a une stratégie qui sera mise en place. Mais pour cela, il faudra attendre que nous puissions discuter avec les équipes de Wari. Mais, ce qui est intéressant, et ce qui est vécu ici en interne, c’est de dire qu’aujourd’hui nous allons avoir des services encore plus convergents. Nous allons passer à une étape supérieure. Donc nous le voyons comme une opportunité pour réellement être encore plus forts sur le marché, plutôt qu’un risque. Parce que nous avons des clients qui nous font confiance. Il ne s’agit pas pour nous de les laisser tomber ou de passer à autre chose. C’est plutôt leur offrir plus avec les acquis de Wari. Il y a des compétences chez Wari que nous n’avons pas et il y a des compétences chez Tigo qu’on n’a pas chez Wari. Donc il y a une certaine complémentarité qui va naitre pour nous permettre d’être encore plus forts sur le marché.

Qu’en sera-t-il des travailleurs de Tigo ?

Pour les employés de Tigo, il n’y a aucun changement. Vous savez, dans ce type de transaction, les employés sont protégés par la loi. Et comme l’a dit récemment M. Kabirou Mbodje, il ne s’agit pas de venir casser un business. C’est plutôt utiliser les compétences en présence, qui ont fait de cette marque ce qu’elle est aujourd’hui, pour continuer l’œuvre. Donc c’est une synergie entre les forces. Mais dans la pratique, il ne s’agit pas de venir restructurer, bouleverser le business tel qu’il est. Notre activité est assez sensible et a besoin des hommes du sérail. L’organisation ne change pas en tant que telle. C’est le groupe qui devient plus fort, avec une empreinte locale plus forte.

La nationalité du nouveau propriétaire va-t-elle aussi constituer un nouvel atout pour Tigo ?

Je pense que oui. Mais il faut dire une chose, Tigo a toujours été une marque locale et considérée comme une marque locale. Nos produits sont locaux, ils n’ont pas été pensés ailleurs pour être exploités sur le marché. Ce sont des produits basés sur une étude de marché locale avec une équipe fortement locale avec des publicités locales. On a toujours été une marque locale et ça se voit sur le terrain. Un des éléments qu’on nous reconnait, c’est la proximité. Donc je pense que le côté local, on l’avait déjà. Et évidemment, le fait d’être avec Wari renforce ce sentiment parce que là on parle de nos origines. Et on sait maintenant que l’origine est maintenant sénégalaise et locale. Ça ne peut être qu’une fierté nationale. Donc c’est un vrai atout que ça renforce ce sentiment-là.

Votre dernier mot ?

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2048/2232 Régulation des télécoms
  • 173/2232 Télécentres/Cybercentres
  • 1540/2232 Economie numérique
  • 790/2232 Politique nationale
  • 2232/2232 Fintech
  • 251/2232 Noms de domaine
  • 811/2232 Produits et services
  • 691/2232 Faits divers/Contentieux
  • 359/2232 Nouveau site web
  • 2158/2232 Infrastructures
  • 808/2232 TIC pour l’éducation
  • 90/2232 Recherche
  • 121/2232 Projet
  • 1381/2232 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2232 Sonatel/Orange
  • 772/2232 Licences de télécommunications
  • 132/2232 Sudatel/Expresso
  • 460/2232 Régulation des médias
  • 599/2232 Applications
  • 494/2232 Mouvements sociaux
  • 760/2232 Données personnelles
  • 60/2232 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2232 Mouvement consumériste
  • 179/2232 Médias
  • 321/2232 Appels internationaux entrants
  • 706/2232 Formation
  • 45/2232 Logiciel libre
  • 835/2232 Politiques africaines
  • 406/2232 Fiscalité
  • 83/2232 Art et culture
  • 284/2232 Genre
  • 755/2232 Point de vue
  • 478/2232 Commerce électronique
  • 695/2232 Manifestation
  • 156/2232 Presse en ligne
  • 62/2232 Piratage
  • 102/2232 Téléservices
  • 415/2232 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2232 Environnement/Santé
  • 155/2232 Législation/Réglementation
  • 167/2232 Gouvernance
  • 815/2232 Portrait/Entretien
  • 72/2232 Radio
  • 337/2232 TIC pour la santé
  • 144/2232 Propriété intellectuelle
  • 29/2232 Langues/Localisation
  • 509/2232 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2232 Téléphonie
  • 95/2232 Désengagement de l’Etat
  • 484/2232 Internet
  • 57/2232 Collectivités locales
  • 188/2232 Dédouanement électronique
  • 495/2232 Usages et comportements
  • 522/2232 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2232 Audiovisuel
  • 1357/2232 Transformation digitale
  • 191/2232 Affaire Global Voice
  • 75/2232 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2232 Service universel
  • 330/2232 Sentel/Tigo
  • 87/2232 Vie politique
  • 726/2232 Distinction/Nomination
  • 17/2232 Handicapés
  • 336/2232 Enseignement à distance
  • 318/2232 Contenus numériques
  • 292/2232 Gestion de l’ARTP
  • 89/2232 Radios communautaires
  • 798/2232 Qualité de service
  • 212/2232 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2232 SMSI
  • 223/2232 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1268/2232 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2232 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2232 Internet des objets
  • 85/2232 Free Sénégal
  • 169/2232 Intelligence artificielle
  • 98/2232 Editorial
  • 8/2232 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous