OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Septembre 2018 > Mise en service du centre d’enregistrement des permis de conduire (…)

Mise en service du centre d’enregistrement des permis de conduire biométriques numérisés : « Cap Karangë » pour tous

mardi 4 septembre 2018

Biométrie/Identité numérique

Un mois après le lancement officiel de la modernisation de l’administration et la gouvernance des titres du transport routier par le président de la République, Macky Sall, le 03 août dernier, suivi de la phase pilote qui s’est soldée par l’établissement de 200 permis à Lat-Dior, place à l’enrôlement de masse. Pour cela, un grand site de remplacement a été officiellement ouvert hier, lundi 03 septembre à la Foire de Dakar, pour permettre aux usagers, aux Sénégalais de bénéficier de ces nouveaux titres de transports biométriques numérisés.

« On vient aujourd’hui d’ouvrir le site de remplacement de la Foire de Dakar, suite au lancement officiel du projet « Cap Karangë » par le président de la République, le 03 août dernier… pour permettre aux usagers, aux Sénégalais de venir remplacer leurs titres de transports. » C’est le directeur général des transports routiers, Cheikh Omar Gaye qui annonce ainsi les couleurs pour un enrôlement de masse des usagers dans le cadre de la modernisation de l’administration et la gouvernance des titres du transport routiers.

Le grand site ouvert au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) hier, lundi 03 septembre, marque une nouvelle ère dans le processus de dématérialisation des titres de transport. Il démarre après la phase test effectuée à Lat-Dior, « qui nous a permis de délivrer à ce jour 200 permis aux usagers, ce qui nous a permis de tester tous les « process » en termes de célérité, de timing pour aboutir à l’ouverture de ce grand site », selon Cheikh Omar Gaye.

Ce après le chef de l’Etat qui, le premier, avait reçu le tient en direct il y a un mois lorsqu’il procédait au lancement du projet. Bref, avec « Cap Karangë », il s’agit de faire de l’automatisation des fichiers une réalité, en plus d’une standardisation de ce nouveau permis aux normes internationales et la centralisation de la gestion, de la production et de la distribution des documents administratifs.

L’innovation

Mieux, explique M. Gaye, « on passe d’un format papier à un format carte thermoplastique polycarbonaté, avec une sécurité garantie et une durée de 10 ans pour la carte. L’innovation, c’est effectivement la photo en couleur incrustée dans la plastique. Le groupe sanguin constitue un élément très déterminant dans ce nouveau support de document de transport qui nous permet d’intensifier la prise en charge des accidentés. Toutes les infractions du Code de la route sont transcrites dans la carte. Et, avec les terminaux mis à la disposition des Forces de défense et de sécurité, sous forme de tablettes et d’imprimantes mobiles, maniables, le contrôle routier sera beaucoup plus opérationnel, beaucoup plus rapide et beaucoup plus efficace. »

En effet, il a été introduit dans cette nouvelle carte biométrique numérisée une puce électronique, qui n’est pas apparente, renfermant « beaucoup d’applications permettant une meilleure gestion des amendes et infractions tout en aidant les forces de sécurité à travers des imprimantes mobiles d’attester les infractions. Cette carte biométrique est la dernière génération de cartes en termes de gouvernance dans le monde. Toutes les infractions qui sont listées dans le Code de la route sont retranscrites dans la puce de cette carte et elle permet aussi de faciliter le contrôle mais aussi l’impression des quittances en cas d’infraction », fait-il remarquer.

Les nouveaux demandeurs devront attendre jusqu’au 17 septembre

Toutefois, les nouveaux demandeurs devront attendre encore deux semaines pour voir leurs dossiers pris en compte car, présentement, l’heure est au remplacement des anciens permis. « Aujourd’hui, on démarre avec les permis de conduire pour le remplacement. Dans deux semaines, précisément le 17 septembre, on va démarrer la phase prise en compte de nouvelles demandes sur tous les titres de transports : agrément, licence, carte grise, plaque d’immatriculation. Toutes les nouvelles demandes seront traitées à Dakar, en tout cas (elles) seront mises dans le système à partir du 17 septembre », précise-t-il.

Comment obtenir le nouveau permis

Pour ce qui est des modalités d’acquisition du nouveau permis, il est exigé la photocopie et l’original du permis en cours de validité et de la carte nationale d’identité, une attestation ou carte de groupe sanguin du requérant (plus la visite médicale en cas de destruction du permis) en plus de la somme de 10.000 F Cfa (de timbre fiscal), rappelle le directeur des transports routiers. La délivrance peut se faire au bout de 48 heures après l’enrôlement. La durée de validité de ce nouveau permis de conduire biométrique permettant de sécuriser l’usager et le système contre la fraude constaté dans l’établissement de ce document est de 10 années pour les personnes âgées de moins de 45 ans. Elle est de 5 ans pour les usagers de plus de 45 ans.

Un investissement à hauteur de plus de 10 milliards

L’initiative dénommée « Cap Karangë » a pour finalité une numérisation et une sécurisation des titres et documents administratifs de transport. A en croire M. Gaye, « l’opération Cap Karangë n’a pas couté d’argent à l’Etat du Sénégal. Notre partenaire, le groupe a fait tous les investissements possibles à hauteur de plus de 10 milliards. C’est à partir de la contribution des usagers au payement de cette carte qu’il sera rémunéré », relève-t-il. Non sans souligner que c’est au bout de 10 ans, la durée de la concession, que concessionnaire cédera tout le matériel nécessaire à l’établissement de ce titre de transport à l’Etat du Sénégal.

Ibrahima Diallo

(Source : Sud Quotidien, 4 septembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4476/4770 Régulation des télécoms
  • 376/4770 Télécentres/Cybercentres
  • 3266/4770 Economie numérique
  • 1682/4770 Politique nationale
  • 4770/4770 Fintech
  • 555/4770 Noms de domaine
  • 1749/4770 Produits et services
  • 1481/4770 Faits divers/Contentieux
  • 758/4770 Nouveau site web
  • 4668/4770 Infrastructures
  • 1693/4770 TIC pour l’éducation
  • 201/4770 Recherche
  • 256/4770 Projet
  • 2987/4770 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1820/4770 Sonatel/Orange
  • 1642/4770 Licences de télécommunications
  • 279/4770 Sudatel/Expresso
  • 998/4770 Régulation des médias
  • 1299/4770 Applications
  • 1060/4770 Mouvements sociaux
  • 1616/4770 Données personnelles
  • 123/4770 Big Data/Données ouvertes
  • 621/4770 Mouvement consumériste
  • 380/4770 Médias
  • 670/4770 Appels internationaux entrants
  • 1497/4770 Formation
  • 118/4770 Logiciel libre
  • 1799/4770 Politiques africaines
  • 945/4770 Fiscalité
  • 174/4770 Art et culture
  • 597/4770 Genre
  • 1572/4770 Point de vue
  • 1059/4770 Commerce électronique
  • 1504/4770 Manifestation
  • 336/4770 Presse en ligne
  • 125/4770 Piratage
  • 222/4770 Téléservices
  • 938/4770 Biométrie/Identité numérique
  • 323/4770 Environnement/Santé
  • 351/4770 Législation/Réglementation
  • 362/4770 Gouvernance
  • 1760/4770 Portrait/Entretien
  • 155/4770 Radio
  • 720/4770 TIC pour la santé
  • 288/4770 Propriété intellectuelle
  • 60/4770 Langues/Localisation
  • 1088/4770 Médias/Réseaux sociaux
  • 1987/4770 Téléphonie
  • 213/4770 Désengagement de l’Etat
  • 1031/4770 Internet
  • 122/4770 Collectivités locales
  • 400/4770 Dédouanement électronique
  • 1068/4770 Usages et comportements
  • 1085/4770 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 585/4770 Audiovisuel
  • 2915/4770 Transformation digitale
  • 403/4770 Affaire Global Voice
  • 157/4770 Géomatique/Géolocalisation
  • 322/4770 Service universel
  • 688/4770 Sentel/Tigo
  • 186/4770 Vie politique
  • 1561/4770 Distinction/Nomination
  • 36/4770 Handicapés
  • 713/4770 Enseignement à distance
  • 687/4770 Contenus numériques
  • 622/4770 Gestion de l’ARTP
  • 186/4770 Radios communautaires
  • 1726/4770 Qualité de service
  • 468/4770 Privatisation/Libéralisation
  • 146/4770 SMSI
  • 480/4770 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2719/4770 Innovation/Entreprenariat
  • 1378/4770 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 51/4770 Internet des objets
  • 170/4770 Free Sénégal
  • 373/4770 Intelligence artificielle
  • 218/4770 Editorial
  • 22/4770 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous