OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juillet 2017 > Microsoft s’installe en Afrique : Une nouvelle étape pour l’Afrique numérique

Microsoft s’installe en Afrique : Une nouvelle étape pour l’Afrique numérique

jeudi 6 juillet 2017

Economie numérique

Ce 19 mai 2017, un petit événement a eu lieu dans l’histoire de l’Afrique numérique.

Un des 5 GAFAMs (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft), en l’occurrence le dernier nommé, vient d’annoncer la construction prochaine de 2 Data Centers en Afrique du Sud.

Même si une autre entreprise prestigieuse et toujours aussi visionnaire, IBM, avait ouvert la voie en 2016, également en Afrique du Sud, il s’agit assurément d’un nouveau verrou qui vient de sauter dans le développement numérique du continent.

Et sur la carte des Data Centers Microsoft, on aperçoit enfin 2 points sur un continent qui était jusque-là totalement vide.

Ne boudons pas notre plaisir !

Avec 17 % de la population mondiale, l’Afrique possède à ce jour moins de 1% des Data Centers.

Le fait qu’un représentant d’un des 5 leaders emblématiques de l’industrie digitale ait décidé de s’implanter est un évènement d’une grande portée symbolique.

Pourquoi cela est-il important pour les africains ?

Dans un précédent article, j’expliquais que l’Afrique sera peut-être le futur géant numérique.

Grace à son dynamisme démographique et à une « reverse innovation » teintée de méthode « Jugaad », on peut croire au développement d’une industrie informatique africaine, qui sera un des relais économique de ce continent.

Or, à ce jour, si les réseaux sous-marins amènent le débit nécessaire sur les zones côtières, et si certains pays non côtiers font des efforts remarquables pour acheminer jusque dans leur territoire des infrastructures réseaux par voie terrestre, il s’agit uniquement de la première brique de la digitalisation de l’Afrique. Certes, il est déjà révolutionnaire de penser qu’un enfant du Mali en 2017 a désormais potentiellement accès à la même connaissance qu’un enfant américain, et cela donne un formidable message d’espoir sur l’éducation des populations.

Mais à ce stade, une très grande partie de la production informatique consommée sur le territoire africain provient de l’extérieur.

Il manque en effet la deuxième infrastructure majeure, les centres informatiques, qui permettront de développer une industrie numérique locale.

Pourquoi ces géants informatiques vont s’implanter sur le continent africain ?

Pour les clients de Microsoft basés en Afrique, le principal bénéfice de cette installation sur le continent est la diminution de la latence, qui se traduira par de meilleures performances des applications. Si l’on veut donner de plus en plus de services informatiques, avec une bonne « experience » utilisateur, les centièmes de secondes qui seront nécessaires pour traverser les océans seront rédhibitoires.

Le deuxième intérêt sera le respect de la souveraineté des données. Même si l’Afrique est pour le moment moins contraignante sur ce sujet que l’Europe, on a vu comment le vieux continent, échaudé par la violation du « Safe Harbor » en vertu du Patriot Act (qui autorise, entre autres, l’accès des services de sécurité américains aux données stockées sur les serveurs hébergés aux USA) a interdit le 6 octobre 2015 toute localisation de données privées de citoyens européens en dehors de son territoire.

Cette installation en Afrique donne donc à Microsoft une longueur d’avance face à ses principaux rivaux Google et Amazon Web Services (AWS). Nul doute que ces derniers ne vont pas rester inactifs.

Quelles seront les prochaines étapes ?

Les freins qui subsistent résident principalement dans le déficit de confiance des grands acteurs informatiques à venir stocker leurs données sur le sol africain. L’instabilité politique ou l’absence de cadre législatif sur la protection des données peuvent effectivement faire reculer les décisions d’investissement.

L’industrie numérique étant majoritairement de culture anglo-saxonne (les 5 GAFAMs sont d’ailleurs tous américains), il y a fort à parier que les premières destinations regardées seront les pays d’Afrique anglophones.

L’Afrique du Sud, avec ses 55 millions d’habitants, son PIB de 7000 $/habitant et sa relative stabilité est logiquement la première destination de référence. La zone East Africa et le Nigeria devraient suivre.

L’Afrique francophone, avec un peu moins d’un tiers de la population du continent, va également attirer les investissements. C’est déjà le cas au Maroc ou en Tunisie, la zone UEMOA devrait rapidement emboîter le pas, grâce à son dynamisme économique et démographique.

C’est la raison pour laquelle avec Cap DC, nous avons créé une fédération d’ingénieries locales en Afrique, spécialisées dans la conception et réalisation de Data Centers.

Par Olivier Labbé, Directeur général de CAP DC

(Source : TIC Mag, 6 juillet 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4124/4807 Régulation des télécoms
  • 365/4807 Télécentres/Cybercentres
  • 3171/4807 Economie numérique
  • 1798/4807 Politique nationale
  • 4807/4807 Fintech
  • 508/4807 Noms de domaine
  • 1717/4807 Produits et services
  • 1453/4807 Faits divers/Contentieux
  • 720/4807 Nouveau site web
  • 4463/4807 Infrastructures
  • 1655/4807 TIC pour l’éducation
  • 224/4807 Recherche
  • 246/4807 Projet
  • 3228/4807 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1763/4807 Sonatel/Orange
  • 1542/4807 Licences de télécommunications
  • 280/4807 Sudatel/Expresso
  • 906/4807 Régulation des médias
  • 1236/4807 Applications
  • 1003/4807 Mouvements sociaux
  • 1529/4807 Données personnelles
  • 136/4807 Big Data/Données ouvertes
  • 597/4807 Mouvement consumériste
  • 360/4807 Médias
  • 630/4807 Appels internationaux entrants
  • 1523/4807 Formation
  • 97/4807 Logiciel libre
  • 1865/4807 Politiques africaines
  • 898/4807 Fiscalité
  • 176/4807 Art et culture
  • 576/4807 Genre
  • 1531/4807 Point de vue
  • 996/4807 Commerce électronique
  • 1443/4807 Manifestation
  • 314/4807 Presse en ligne
  • 132/4807 Piratage
  • 211/4807 Téléservices
  • 883/4807 Biométrie/Identité numérique
  • 314/4807 Environnement/Santé
  • 327/4807 Législation/Réglementation
  • 341/4807 Gouvernance
  • 1690/4807 Portrait/Entretien
  • 149/4807 Radio
  • 744/4807 TIC pour la santé
  • 271/4807 Propriété intellectuelle
  • 68/4807 Langues/Localisation
  • 1005/4807 Médias/Réseaux sociaux
  • 1855/4807 Téléphonie
  • 198/4807 Désengagement de l’Etat
  • 1022/4807 Internet
  • 128/4807 Collectivités locales
  • 384/4807 Dédouanement électronique
  • 1040/4807 Usages et comportements
  • 1022/4807 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 539/4807 Audiovisuel
  • 2907/4807 Transformation digitale
  • 388/4807 Affaire Global Voice
  • 160/4807 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/4807 Service universel
  • 647/4807 Sentel/Tigo
  • 172/4807 Vie politique
  • 1474/4807 Distinction/Nomination
  • 35/4807 Handicapés
  • 686/4807 Enseignement à distance
  • 781/4807 Contenus numériques
  • 572/4807 Gestion de l’ARTP
  • 181/4807 Radios communautaires
  • 1629/4807 Qualité de service
  • 417/4807 Privatisation/Libéralisation
  • 131/4807 SMSI
  • 463/4807 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2654/4807 Innovation/Entreprenariat
  • 1286/4807 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 43/4807 Internet des objets
  • 164/4807 Free Sénégal
  • 540/4807 Intelligence artificielle
  • 193/4807 Editorial
  • 18/4807 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous