OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Décembre > Médias : L’Europe en marche avancée vers le tout numérique, quid de l’Afrique ?

Médias : L’Europe en marche avancée vers le tout numérique, quid de l’Afrique ?

dimanche 27 décembre 2009

Télévision/Radio numérique terrestre

La migration numérique dans la diffusion médiatique (télévision en particulier) est un sujet peu traité sur le continent africain, en Afrique de l’Ouest en particulier. En dehors de certains pays comme le Gabon, le Kenya, l’Afrique du Sud, peu de pays prennent des dispositions dans ce sens, alors que l’Union Internationale des Télécommunications a inscrit 2015 comme date butoir pour cette migration (Accord GEO6). La migration numérique dont on parle ici concerne le passage de la diffusion et de la réception du signal radiophonique (sonore et télévisuel) de l’analogique vers le numérique. Quels seront les impacts et les implications pour l’Afrique lorsque la production et la diffusion numérique cesseront au niveau international en 2015 ?

Depuis quelques années, l’Europe se prépare au tout numérique. La France passe au tout numérique par région. Après les expérimentations, le processus commence cette nouvelle année, et se bouclera en novembre 2011. A cette date, plus de diffusion analogique en France. En 2010, la région Alsace-Lorraine (Strasbourg, etc.) lance le processus et passera au numérique en février 2010. Ceux qui n’ont pas déjà une télévision adaptée, courent vers l’achat de décodeurs ou de nouveaux postes, afin de pouvoir recevoir sans problèmes le signal télévisuel en 2010. L’assemblée nationale française a adopté en décembre 2009 un texte de loi sur la fracture numérique et la télévision numérique qui, outre ses prescriptions sur le haut débit internet, traite donc du passage à la télévision numérique.

Quelles seront les conséquences, risques, et stratégies d’adaptation pour l’Afrique ? Il est certain que la majorité des citoyens africains, ne pourront pas bénéficier des subventions octroyées en Europe (et même prévues en Afrique du Sud) pour appuyer le passage au numérique. La « fonction de dépotoir » qu’assure de fait l’Afrique risque d’être encore assumée, car on verra sans doute une amplification des dons ou des recyclages des postes de télévision analogique usagés vers l’Afrique. Comment se passera la coopération dans les échanges de programmes avec le reste du monde ? La coopération (en particulier asiatique/chinoise, viendra sans doute au secours de l’Afrique en continuant à produire ou financer l’analogique mais, rester dans l’analogique nous ferme clairement les opportunités qu’offre le numérique. Et, quelque part, qui dit aide, dit dépendance. Quelles sont aussi les conséquences pour la radio-diffusion sonore, même si celle-ci semble moins impactée négativement ? Et pleins d’autres questions demeurent, en particulier pour les citoyens les plus démunis.

Il devient urgent que les intellectuels, professionnels et politiques africains commencent à bien comprendre le problème et à mettre en place des stratégies de contournement des risques, des plans de migration. En Afrique de l’Ouest en particulier, on commence à en parler mais la mise en place de plans d’actions spécifiques ne semble pas encore à l’heure du jour. Au Bénin, en mai dernier durant les élections des représentants des médias à la HAAC (Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication), cette question avait été abordée par quelques candidats, tout comme elle l’est sporadiquement par le gouvernement béninois. L’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie a organisé un atelier régional dans ce sens début décembre 2009 à Ouagadougou. De son côté, l’Institut Panos Afrique de l’Ouest a lancé une étude dans ce sens. Mais il est urgent d’accélérer la mise en œuvre concrète d’actions au niveau national et régional. Le sens de la fracture numérique est plus large qu’on ne le croit. Et malheureusement, il s’agira d’une nouvelle priorité de plus, dans un environnement économique déjà concurrencé par d’autres priorités urgentes de développement ...

Ken Lohento

(Source : IAFRIC, 27 décembre 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4555/5024 Régulation des télécoms
  • 399/5024 Télécentres/Cybercentres
  • 3512/5024 Economie numérique
  • 1895/5024 Politique nationale
  • 5024/5024 Fintech
  • 582/5024 Noms de domaine
  • 1888/5024 Produits et services
  • 1657/5024 Faits divers/Contentieux
  • 845/5024 Nouveau site web
  • 5016/5024 Infrastructures
  • 1898/5024 TIC pour l’éducation
  • 229/5024 Recherche
  • 282/5024 Projet
  • 3252/5024 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1940/5024 Sonatel/Orange
  • 1710/5024 Licences de télécommunications
  • 412/5024 Sudatel/Expresso
  • 1043/5024 Régulation des médias
  • 1350/5024 Applications
  • 1117/5024 Mouvements sociaux
  • 1697/5024 Données personnelles
  • 164/5024 Big Data/Données ouvertes
  • 673/5024 Mouvement consumériste
  • 421/5024 Médias
  • 729/5024 Appels internationaux entrants
  • 1794/5024 Formation
  • 133/5024 Logiciel libre
  • 2225/5024 Politiques africaines
  • 1046/5024 Fiscalité
  • 217/5024 Art et culture
  • 649/5024 Genre
  • 1620/5024 Point de vue
  • 1126/5024 Commerce électronique
  • 1836/5024 Manifestation
  • 381/5024 Presse en ligne
  • 170/5024 Piratage
  • 247/5024 Téléservices
  • 1030/5024 Biométrie/Identité numérique
  • 350/5024 Environnement/Santé
  • 406/5024 Législation/Réglementation
  • 399/5024 Gouvernance
  • 1891/5024 Portrait/Entretien
  • 185/5024 Radio
  • 803/5024 TIC pour la santé
  • 312/5024 Propriété intellectuelle
  • 76/5024 Langues/Localisation
  • 1169/5024 Médias/Réseaux sociaux
  • 2134/5024 Téléphonie
  • 237/5024 Désengagement de l’Etat
  • 1075/5024 Internet
  • 146/5024 Collectivités locales
  • 461/5024 Dédouanement électronique
  • 1387/5024 Usages et comportements
  • 1162/5024 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 627/5024 Audiovisuel
  • 3439/5024 Transformation digitale
  • 423/5024 Affaire Global Voice
  • 185/5024 Géomatique/Géolocalisation
  • 356/5024 Service universel
  • 752/5024 Sentel/Tigo
  • 221/5024 Vie politique
  • 1658/5024 Distinction/Nomination
  • 57/5024 Handicapés
  • 785/5024 Enseignement à distance
  • 851/5024 Contenus numériques
  • 688/5024 Gestion de l’ARTP
  • 220/5024 Radios communautaires
  • 1937/5024 Qualité de service
  • 484/5024 Privatisation/Libéralisation
  • 176/5024 SMSI
  • 556/5024 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2972/5024 Innovation/Entreprenariat
  • 1572/5024 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 67/5024 Internet des objets
  • 190/5024 Free Sénégal
  • 628/5024 Intelligence artificielle
  • 371/5024 Editorial
  • 24/5024 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous