OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Août > Me El Hadji Diouf sur le plan de lutte de la Sonatel contre la surtaxe des (…)

Me El Hadji Diouf sur le plan de lutte de la Sonatel contre la surtaxe des appels entrants : « Tout ce qui est possible pour empêcher l’irréparable sera mis en oeuvre pour faire échec à ce projet diabolique de Wade »

samedi 27 août 2011

Appels internationaux entrants

La Sonatel a constitué un pool d’avocats, dont Me El Hadji Diouf, pour contrecarrer Me Wade dans sa volonté de surtaxer les appels internationaux entrants. Face à la presse, hier, Me Diouf a esquissé le « plan » de lutte que compte dérouler la Sonatel.

La Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel) a décidé d’armer sa défense pour faire face à Me Abdoulaye Wade dans sa volonté d’imposer la surtaxe des appels internationaux entrants. Après le dépôt d’un préavis de grève par les travailleurs, un des points de son « plan » de lutte, la Sonatel a engagé des avocats dont Me El Hadji Diouf, qui a fait feu à volonté sur Me Wade et son projet, hier, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé quelques aspects de la stratégie de combat.« Il y a tout un plan qu’on ne va pas dévoiler. Mais un des aspects, c’est le préavis de grève des travailleurs. Il y a constitution d’avocats, dont moi-même, Me El Hadji Diouf, pour prendre en charge ce combat et faire face à l’injustice. La justice a été saisie depuis très longtemps pour l’annulation du décret. Et l’on n’a pas encore de réponse de la Cour suprême qui doit annuler le décret d’Abdoulaye Wade que lui-même a suspendu. Tout ce qui est possible pour empêcher l’irréparable sera mis en oeuvre pour faire échec à ce projet diabolique de Abdoulaye Wade », a clamé Me Diouf. Il a aussi assuré la ferme « intention de la Sonatel de se battre », ainsi que la détermination des travailleurs de la boîte. Car, il s’agit d’« un engagement sans faille dans une lutte contre un régime aux abois qui cherche de l’argent pour préparer sa campagne. Et ça, nous ne l’accepterons pas. Wade cherche de l’argent pour son plan B et ça aussi, nous ne l’accepterons pas », a asséné Me Diouf. Pour l’avocat de la Sonatel, « tous les moyens sont bons pour Abdoulaye Wade et son régime, y compris même la fermeture de la Sonatel, fleuron de l’économie nationale, pour amasser des sous et préparer une campagne et une élection présidentielles à laquelle d’ailleurs il ne doit pas prendre part. Car exclu du jeu pour avoir fait deux mandats. Et pour se présenter, il faut des moyens. Après les milliards retirés à la mairie de Dakar pour le contrôle des ordures, ils veulent maintenant procéder à des surtaxes sur les appels internationaux téléphoniques entrants ».

Et de son avis, « cette surtaxe de 60% est illégale parce que c’est un impôt. Et les impôts doivent être votés par l’Assemblée nationale ». Mais, dit-il, « le Sénégal a perdu sa place en Afrique et tout est permis. Là où la loi doit décider, c’est le décret qui la remplace. Et là où l’opérateur doit décider, c’est le Président qui décide ». De plus, cette surtaxe « est contraire au règlement international des télécommunications dont le Sénégal est signataire », décortique Me Diouf qui indique qu’il « appartient aux opérateurs de fixer leurs taxes de terminaison ». Et relevant les conséquences de cette surtaxe, Me El Hadji Diouf de rappeler qu’elle aura pour « effet immédiat un renchérissement des tarifs des appels de la diaspora vers le Sénégal ». Ce qui est « inacceptable pour les braves Sénégalais qui vivent à l’extérieur ». Car avec cette surtaxe, il y aura une hausse du prix des appels locaux.

De même, il souligne que pour la répartition des fonds qui en découleront, ce n’est pas à Me Wade de la faire. Cela relève d’une loi de finances rectificative, note-t-il. De plus, l’Artp qui ne doit pas collecter les fonds issus de la surtaxe n’a depuis 10 ans pas fait le bilan de ses années de régulation, alors qu’elle a déjà encaissé environs 80 milliards, selon l’avocat.
À propos de Momar Ndao, Me Diouf s’est contenté de lancer : « Il a choisi le camp de la force, du pouvoir et de l’argent, contre le camp des travailleurs ».

Youssouf Sané

(Source : Le Populaire, 27 août 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6777/7798 Régulation des télécoms
  • 521/7798 Télécentres/Cybercentres
  • 5591/7798 Economie numérique
  • 2818/7798 Politique nationale
  • 7798/7798 Fintech
  • 775/7798 Noms de domaine
  • 2674/7798 Produits et services
  • 2166/7798 Faits divers/Contentieux
  • 1105/7798 Nouveau site web
  • 7168/7798 Infrastructures
  • 2613/7798 TIC pour l’éducation
  • 279/7798 Recherche
  • 363/7798 Projet
  • 5109/7798 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2634/7798 Sonatel/Orange
  • 2524/7798 Licences de télécommunications
  • 410/7798 Sudatel/Expresso
  • 1721/7798 Régulation des médias
  • 2065/7798 Applications
  • 1813/7798 Mouvements sociaux
  • 2452/7798 Données personnelles
  • 194/7798 Big Data/Données ouvertes
  • 895/7798 Mouvement consumériste
  • 537/7798 Médias
  • 965/7798 Appels internationaux entrants
  • 2586/7798 Formation
  • 139/7798 Logiciel libre
  • 3083/7798 Politiques africaines
  • 1609/7798 Fiscalité
  • 251/7798 Art et culture
  • 867/7798 Genre
  • 2413/7798 Point de vue
  • 1488/7798 Commerce électronique
  • 2190/7798 Manifestation
  • 474/7798 Presse en ligne
  • 186/7798 Piratage
  • 306/7798 Téléservices
  • 1318/7798 Biométrie/Identité numérique
  • 453/7798 Environnement/Santé
  • 592/7798 Législation/Réglementation
  • 663/7798 Gouvernance
  • 2669/7798 Portrait/Entretien
  • 216/7798 Radio
  • 1111/7798 TIC pour la santé
  • 410/7798 Propriété intellectuelle
  • 87/7798 Langues/Localisation
  • 1619/7798 Médias/Réseaux sociaux
  • 2868/7798 Téléphonie
  • 287/7798 Désengagement de l’Etat
  • 1511/7798 Internet
  • 172/7798 Collectivités locales
  • 590/7798 Dédouanement électronique
  • 1625/7798 Usages et comportements
  • 1543/7798 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 827/7798 Audiovisuel
  • 5087/7798 Transformation digitale
  • 579/7798 Affaire Global Voice
  • 228/7798 Géomatique/Géolocalisation
  • 468/7798 Service universel
  • 996/7798 Sentel/Tigo
  • 263/7798 Vie politique
  • 2274/7798 Distinction/Nomination
  • 51/7798 Handicapés
  • 1032/7798 Enseignement à distance
  • 1094/7798 Contenus numériques
  • 880/7798 Gestion de l’ARTP
  • 267/7798 Radios communautaires
  • 2674/7798 Qualité de service
  • 639/7798 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7798 SMSI
  • 689/7798 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4220/7798 Innovation/Entreprenariat
  • 1984/7798 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7798 Internet des objets
  • 256/7798 Free Sénégal
  • 767/7798 Intelligence artificielle
  • 295/7798 Editorial
  • 33/7798 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous