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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Décembre > Marché des télécommunications : Le secteur privé locales réclame les gros (…)

Marché des télécommunications : Le secteur privé locales réclame les gros morceaux

samedi 5 décembre 2009

Politique nationale

Les entreprises évoluant dans le secteur des technologies de l’information et de la communication ne digèrent pas le fait de voir les gros marchés en télécommunication leur passer entre les mains. Ils invitent l’État à poursuivre la libération dans ce sous secteur afin de leur permettre d’opérer sur le Service Universel, le dégroupage ou sur les niches.

Le secteur privé local ne veut plus être confiné sur les marchés insignifiants qui leur sont attribués dans le sous-secteur des télécommunications. Ce postulat découle du fait que tous les gros marchés publics de ce sous secteur sont confiés à des entreprises étrangères. C’est ainsi que le colloque sur « Le secteur des TIC, levier de compétitivité et de croissance » que l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic) a organisé avant-hier, jeudi 3 décembre 2009, dans le cadre des Assises 2009 du Conseil nationale du patronat (Cnp) a été une opportunité pour faire part de leur désaccord par rapport à l’option pris par l’État. Tous les grands marchés (Système Intégré de Gestion des Finances Publiques, Sictas...) sont généralement réalisés par des entreprises étrangères « sous le prétexte de la coopération », ont-elles fustigé.
Suffisant pour le président de l’Optic, Antoi
ne Ngom de dire au Ministre des Télécommunications, des Tics, des Transports terrestres et des Transports Ferroviaires, Abdourahim Agne, que « le secteur privé local doit s’investir massivement dans le sous secteur des télécommunications porteur en exploitant de nouvelles licences de télécommunications et en entrant dans le capital d’opérateurs existants ». A son avis, « l’État devra aider à cela surtout en ce qui concerne l’attribution de nouvelles licences : les capitaux locaux ne peuvent pas concurrencer Orange, Zain, ou MTN mais cela ne veut pas dire que nous devons être exclus définitivement de ce secteur ». Antoine Ngom estime également que « l’État doit également veiller à une poursuite active de la libéralisation afin de nous permettre d’opérer sur le Service Universel, le dégroupage ou sur les niches ».

Le partenariat public privé en panne dans le secteur
Cet appel de l’Optic témoigne de la faiblesse ou absence de Partenariat public privé dans le secteur des Tic. Comme l’atteste M. Omar Cissé, membre du bureau exécutif d’Optic, à travers la communication qu’il a livré dans le même cadre sur le partenariat public/privé dans les TIC. Selon Omar Cissé, l’expertise du privé local est « sous estimé » et la capacité du financement du privé est « sous utilisé ». A cela, il ajoute l’absence de politique de promotion des cas de success story enregistrés dans le secteur.

Le forum était également pour le président d’Optic, Antoine Ngom de faire un bilan d’étape qui montre un secteur à deux visages dont « un sous-secteur des télécommunications qui se porte très bien » et, de l’autre, « tous les autres sous-secteurs dont les performances laissent à désirer, mis à part quelques success story ». Pour M. Ngom, « c’est un peu comme l’image d’un train dont la locomotive, hyper performante, est attachée à des wagons qui peinent à suivre ».

Pour lui, les causes de cette situation se nomment : « environnement des affaires, relations avec nos partenaires du public, financements, la formation, le manque de Recherche/développement, coûts d’accès au marché, fragilité de nos structures qui sont généralement des Pme de faible capacité, etc. » M. Ngom a fait remarquer que les événements qui ont marqué le secteur pendant l’année écoulée concernent presque les télécommunications avec le démarrage es activités d’Expresso, les échanges relatifs à la cession des actions de l’État dans la Sonatel, l’attribution de la licence de service universel de télécommunications à un consortium d’entreprises locales, l’impact de la crise économique mondiale, le lancement de la première téléprocédure avec la Télédéclaration de Tva...

Le ministre appel au regroupement des entreprises

Le Ministre des Télécommunications, des Tics, des Transports terrestres et des Transports ferroviaires, répondant aux complaintes de l’Optic pense qu’« il y a un combat à livrer avec les armes que vous disposez, c’est à dire bousculer l’État ». Abdourahim Agne fait croire aux entreprises que « vous n’avez pas un État frileux mais à vous de prendre les initiatives nécessaires pour la construction de votre secteur ». Selon lui, « l’État sait que vous n’avez pas les moyens des partenaires internationaux mais il faut savoir que les moyens ont les créé ». Le Ministre estime, par ailleurs, que : « au Sénégal, nous sommes trop individualiste ; chacun veut créer sa boite. L’Europe s’est développée à partir de la création de sociétés anonymes ».

C’est ainsi qu’il pense qu’« il faut aller vers un regroupement pour constituer des groupes forts, capables de discuter avec l’État ». Abdourahim Agne pense que le secteur a beaucoup de potentialités du moment qu’il représente 7% du Pib. Il conseille aux entreprises des Tic d’avoir des propositions fortes pour permettre à l’État de réaliser la politique qu’il a du secteur. A son avis, le thème du colloque révèle toute la substance de la Stratégie de croissance accélérée (Sca). Sur ce point, M. Agne a rappelé qu’il est attendu de la grappe Tic/Télé-services une augmentation de la contribution des Tic et Téléservices au du Pib qui est actuellement de l’ordre de 7% à 10% en 2010 et 15% en 2015. A cela s’ajoute la création en 2010 de 120 mille emplois directs et indirects et en 2015 de 240 mille emplois directs et indirects.

Un conseil des Tic réclamé

Pour rectifier le déséquilibre dont souffre les entreprises locales en Tic, l’Optic appelle à la mise en place d’un conseil des Tic par le ministère de tutelle. Ce qui, selon Omar Cissé de l’Optic, sera un cadre de concertation qui regroupe tous les acteurs. Pour lui, il faut que les grands donneurs d’ordre et le secteur privé puisse être représenté dans cette instance. « Il faut qu’il soit un cadre de réflexion pour proposer des projets pérennes ».

Entre autres mesures préconisées en faveur du secteur, le responsable de la grappe Tic/Télé-service de la Sca, Malick Ndiaye, rappelle que l’État est en train d’élaborer la lettre de politique sectorielle du secteur des Tic qui va définir les orientations pour les trois prochaines années. Sur ce point, Ibrahima Diagne du Cnp pense que les autorités doivent impliquer le secteur privé dans l’élaboration de cette feuille de route.

Bakary Dabo

(Source : Sud Quotidien, 5 décembre 2009)

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