OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Juin > Marché de l’informatique au Sénégal : Le potentiel est encore énorme

Marché de l’informatique au Sénégal : Le potentiel est encore énorme

samedi 30 juin 2007

Economie numérique

Avec plus de 300 sociétés informatiques recensées au Sénégal, au niveau du secteur privé, sur un échantillon de 275 entreprises et organisations implantées au Sénégal, 270 d’entre elles seraient informatisées soit 98%. Ce qui témoigne de l’informatisation rapide des entreprises sénégalaises.

En forte progression avec des taux d’accroissement annuel compris entre 15% et 20%, le marché sénégalais de l’informatique est estimé à quelques dizaines de milliards de Fcfa, selon une note de la Mission économique française (MEE). Si l’on en croît les chiffres de ladite Mission, le parc sénégalais s’élevait ainsi en 2005 à plus de 240 000 PC soit une croissance de 10% par rapport à l’année 2004. Si l’on considère que le ratio du nombre d’ordinateurs en 2005, selon des statistiques disponibles auprès de l’UIT (Union Internationale des Télécommunications) et citées par la note, était de 234 machines pour cent habitants plaçant le pays légèrement devant l’Egypte le Gabon et le Maroc, on comprend mieux le développement affiché par le secteur.

Aussi, le Sénégal compterait plus de 300 sociétés d’informatique dont la quasi-totalité seraient dirigées par des nationaux, même si l’on retrouve quelques expatriés dans les filiales des multinationales. Par ailleurs, si les professionnels du secteur se sont organisés en diverses associations (OPTIC, SITSA, UNETTS, FOCYS), l’Etat n’a pas été en reste avec la création de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) chargée entre autre de l’intranet gouvernemental.

Pour donner une autre idée de l’informatisation galopante, il apparaît qu’au niveau du secteur privé, selon une étude de mars 2001 citée par la note de la MEE, sur un échantillon de 275 entreprises et organisations implantées au Sénégal, 98% d’entre elles sont informatisées (au moins un poste) et 72% de ces dernières fonctionnent en réseau ( de 2 à 5 postes en moyenne).

L’informatisation rapide des entreprises sénégalaises les amènerait à porter leur choix sur des produits de plus en plus spécialisés dans un souci d’’optimisation de leur parc.

On produit, pourtant

Près d’une dizaine de sociétés informatiques au Sénégal verraient leurs chiffres d’affaires dépasser le milliard de FCfa parmi lesquelles figurent : Buhan et Teisseire (vente de matériel services High Tech) ATI (matériel logiciels etc.) Bull Sénégal (fournisseur e systèmes) CFAO Technologies-ABM (services équipements).... Pour le reste les chiffres d’affaires seraient compris dans la fourchette de 70 - 400 millions de FCfa. En amont, l’appropriation de la technologie semble motiver un certain intérêt des investisseurs comme Technology Corporation S, une filiale de droit local de l’entreprise canadienne Infoserv et qui, depuis janvier 2002, a été la première entreprise à se lancer dans la production d’ordinateurs « à la carte » au Sénégal. Un an et demi après le début de son activité, la société aurait fabriqué environ 1 500 ordinateurs et serveurs, suite à des commandes locales. La fabrication de PC a été reprise dernièrement par la société CATI (Compagnie africaine de technologies informatiques), qui devient ainsi la seconde entreprise sénégalaise productrice d’ordinateurs, pour une production de 1 000 ordinateurs par an, employant plus de 200 personnes.

C’est ce qu’on appelle un marché d’avenir. On peut tout de même se poser la question à savoir : pourquoi les 2% restants des entreprises et organisations implantées au Sénégal ne sont pas informatisées ? Tandis que, parallèlement, en termes de Tic (Technologies de l’information et de la communication), le taux e pénétration Internet reste faible à 0 3% de la population en 2006.

Auteur : Malick Ndaw

(Source : Sud Quotidien, 30 juin 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4411/5180 Régulation des télécoms
  • 356/5180 Télécentres/Cybercentres
  • 3319/5180 Economie numérique
  • 1906/5180 Politique nationale
  • 5180/5180 Fintech
  • 523/5180 Noms de domaine
  • 1779/5180 Produits et services
  • 1546/5180 Faits divers/Contentieux
  • 755/5180 Nouveau site web
  • 4709/5180 Infrastructures
  • 1757/5180 TIC pour l’éducation
  • 228/5180 Recherche
  • 247/5180 Projet
  • 3501/5180 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1855/5180 Sonatel/Orange
  • 1598/5180 Licences de télécommunications
  • 269/5180 Sudatel/Expresso
  • 952/5180 Régulation des médias
  • 1277/5180 Applications
  • 1021/5180 Mouvements sociaux
  • 1591/5180 Données personnelles
  • 130/5180 Big Data/Données ouvertes
  • 606/5180 Mouvement consumériste
  • 366/5180 Médias
  • 658/5180 Appels internationaux entrants
  • 1598/5180 Formation
  • 90/5180 Logiciel libre
  • 2069/5180 Politiques africaines
  • 956/5180 Fiscalité
  • 170/5180 Art et culture
  • 578/5180 Genre
  • 1653/5180 Point de vue
  • 1038/5180 Commerce électronique
  • 1477/5180 Manifestation
  • 321/5180 Presse en ligne
  • 127/5180 Piratage
  • 210/5180 Téléservices
  • 917/5180 Biométrie/Identité numérique
  • 313/5180 Environnement/Santé
  • 332/5180 Législation/Réglementation
  • 339/5180 Gouvernance
  • 1773/5180 Portrait/Entretien
  • 147/5180 Radio
  • 790/5180 TIC pour la santé
  • 277/5180 Propriété intellectuelle
  • 61/5180 Langues/Localisation
  • 1042/5180 Médias/Réseaux sociaux
  • 1961/5180 Téléphonie
  • 198/5180 Désengagement de l’Etat
  • 1086/5180 Internet
  • 115/5180 Collectivités locales
  • 387/5180 Dédouanement électronique
  • 1123/5180 Usages et comportements
  • 1053/5180 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 559/5180 Audiovisuel
  • 3118/5180 Transformation digitale
  • 390/5180 Affaire Global Voice
  • 156/5180 Géomatique/Géolocalisation
  • 320/5180 Service universel
  • 682/5180 Sentel/Tigo
  • 177/5180 Vie politique
  • 1549/5180 Distinction/Nomination
  • 37/5180 Handicapés
  • 700/5180 Enseignement à distance
  • 841/5180 Contenus numériques
  • 594/5180 Gestion de l’ARTP
  • 185/5180 Radios communautaires
  • 1726/5180 Qualité de service
  • 437/5180 Privatisation/Libéralisation
  • 135/5180 SMSI
  • 503/5180 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2857/5180 Innovation/Entreprenariat
  • 1341/5180 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 50/5180 Internet des objets
  • 172/5180 Free Sénégal
  • 733/5180 Intelligence artificielle
  • 195/5180 Editorial
  • 25/5180 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous